Ça plane pour les métiers de l'aérien

Ça plane pour les métiers de l'aérien

4 500 personnes sont employées par 150 entreprises à l'aéroport de Blagnac./Photo DDM, D. B.
Tous les ans, un atelier-découverte des métiers de l'aérien est proposé à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. L'occasion de présenter aux représentants de l'Éducation nationale les formations et les débouchés d'un secteur qui se porte bien.

Les pilotes et les hôtesses de l'air. C'est généralement à ces deux activités que se résument les métiers de l'aérien pour le grand public. « Mais il n'y a ni hôtesses ni pilotes dans les aéroports, ils sont dans les avions ! », s'amuse Christine Courade. C'est pour en finir avec les idées reçues que cette directrice des ressources humaines organise depuis quatre ans, en partenariat avec Airemploi, une rencontre à l'aéroport de Toulouse-Blagnac avec des conseillers d'orientation et des professeurs principaux venus s'informer afin de mieux orienter les étudiants.

« J'ai une élève qui voudrait être hôtesse de l'air, explique M. La Gamba Gilli, professeur de technologie à Cazères. Je pourrais maintenant lui ouvrir d'autres horizons ». Après une visite des infrastructures, six professionnels « passionnés et passionnants » ont présenté leur activité. Le but est de donner « des éléments très concrets sur les formations et les contraintes de leur métier », précise Christine Courade.

Avec des horaires décalés et un travail 7 jours sur 7 et 365 jours par an, les métiers de l'aérien sont atypiques. Et exigent une parfaite maîtrise de l'anglais, un bon sens du travail en équipe ainsi que de se plier aux procédures strictes d'un aéroport. Agents de sûreté, responsables de la coordination et de la régulation ou chefs d'escale, 4 500 personnes sont employées par 150 entreprises à l'aéroport de Blagnac. La plupart ont commencé en saisissant une opportunité.

Des possibilités de carrière en interne
À l'image de Sylvie Latché, agent d'accueil depuis plus de 10 ans, qui ne regrette pas d'être restée après avoir décroché un job étudiant. Les perspectives de carrière en interne sont nombreuses, et des embauches devraient être réalisées avec l'agrandissement du salon d'accueil des voyageurs. D'autres postes, notamment dans la maintenance, travaillent beaucoup avec des stagiaires et des apprentis. La plupart recrutent à Bac + 2, mais ne nécessitent pas de formation spécifique. « Ce sont des métiers d'expérience », note Patrick Fau, chef d'escale. Tous sont unanimes : une fois un pied mis dans les métiers de l'aérien, difficile de se passer d'un secteur qui fait toujours rêver.

source : la depeche

Très bonne initiative.

Administrateur a écrit:

"Tous sont unanimes : une fois un pied mis dans les métiers de l'aérien, difficile de se passer d'un secteur qui fait toujours rêver".

C'est vrai !