Violence au Miami : un client porte plainte

Violence au Miami : un client porte plainte


Mourad a porté plainte au commissariat de Reims. Dans sa version des faits, il aurait été agressé par un agent de sécurité, ce que le videur nie

Mourad aurait été agressé par un videur, ce que l'agent de sécurité nie. Une enquête devrait permettre de cerner les responsabilités de chacun

« On ne demandait rien à personne. On s'est fait frapper, gazer sans aucune raison ». Mourad porte aujourd'hui encore les traces de sa virée auboise. Des hématomes en nombre qui illustrent la violence des coups reçus. Dans cette histoire qui remonte au week-end dernier, les versions se heurtent. Deux couples de Rémois d'un côté, les videurs de la discothèque de l'autre.

À la fin de la semaine dernière, Anita, Mourad et un couple de leurs amis décident de passer le week-end dans l'Aube. Direction le Miami à Saint-André-les-Vergers pour la soirée de samedi. « Nous avons choisi cette boîte au hasard puisque nous ne connaissons absolument pas le département ».

Les amis s'installent et le temps file, jusqu'à quatre heures du matin. « Nous étions installés à une table avec une bouteille. Mon ami dansait près de moi », indique Anita. « Le videur est arrivé et m'a demandé de le suivre », ajoute Mourad. L'employé craint une querelle de couple : « Nous étions tous les deux dehors, il m'a fait comprendre de ne plus remettre les pieds à l'intérieur ».

Plainte

Mourad tente de parlementer pour aller chercher ses amis, en vain. En guise d'explication, il reçoit un coup de poing à l'œil.

« Nous nous sommes battus et ma copine et notre couple d'amis sont arrivés ».
Là, des clients et d'autres agents de sécurité se mêlent à la bagarre. L'un des videurs fait usage de sa bombe lacrymogène : « Ils nous ont courus derrière durant une cinquantaine de mètres, puis ils se sont jetés sur nous ». Des coups de poings et des coups de pieds sont alors portés à tel point que Mourad perd connaissance.
À l'arrivée des fonctionnaires de police, il se trouve à terre. Hier, Mourad a porté plainte au commissariat de police de Reims et fait valoir six jours d'ITT (interruption temporaire totale). Soit quatre de plus que le videur. Lui indique avoir été frappé le premier, et c'est là que tout aurait dérapé.

Pour la direction de la discothèque, les Rémois sont « venus pour en découdre » et les agents de sécurité ont utilisé « la bombe » pour « sécuriser les abords de la boîte de nuit ». En revanche, aucun d'entre eux n'aurait suivi de près ou de loin les quatre Rémois. C'est donc seul que Mourad se serait infligé les coups. Et sans raison qu'il a sombré dans l'inconscience.

Une enquête de police devrait permettre de cerner les responsabilités de chacun dans cette
affaire.

source : l'est eclair

Des commentaires sur cette affaire

Ce genre d'affaires est toujours délicat, car seuls les intéressés et les témoins savent ce qui s'est réellement passé.

yakusa a écrit:

Ce genre d'affaires est toujours délicat, car seuls les intéressés et les témoins savent ce qui s'est réellement passé.

Il est vrai !!!

PAS DE LANGUAGE SMS 2ème fois... ELNINO
mais là le directeur argumentant le fait que la "victime" se serait frappée elle même et tombée dans l'inconscience sans raisons est tout simplement du foutage de gueule!