Lutte contre les parasites II (doc K9 )

Sujet: Lutte contre les parasites II (doc K9 ) Jeu 6 Mar 2008 - 16:29

Lutte dans le milieu extérieur ;
Elle est impossible contre les tiques et les aoûtats qui sont disséminés dans le milieu extérieur mais en
partie possible contre les puces.
En effet, celles-ci vivent en plein air mais l’essentiel de celles qui parasitent les chiens sont prés d’eux.
Les oeufs pondus sur le sol ou sur les poils sont peu disséminés et les larves recherchent un terrain
favorable souvent très délimité.
Elles ne restent pas sur les sols lisses (ciment, carrelage) et se réfugient dans les moquettes, les tapis,
couvertures, fente de parquets ou plinthes les plus proches des lieux de repos des chiens.
Les larves dans les cocons et les oeufs sont peu sensibles aux insecticides mais les adultes et les larves le
sont.
Si on fait toutes les semaines des pulvérisations régulières de poudre ou d’aérosols insecticides, on
arrivera rapidement à limité très sérieusement la quantité de puces.
Il est vrai qu’il y aura des réinfections au moment des sorties hors locaux mais en nombre limité.
Il existe sur le marché des aérosols spéciaux pour le traitement de l’environnement de l’animal.
Lutte sur l’animal ;
Dans de nombreux cas il n’existe pas d’autres techniques que de défendre l’animal contre les parasites
externes.
Les produits utilisés actuellement sont de plus en plus efficace et pratique mais il faut respecter leur
durée utile d’efficacité.
Il y a plusieurs présentations qui toutes présentent avantages et inconvénients.
Les bains insecticides ;
Très efficaces mais d’un emploi limité.
Les utiliser quand on a affaire à une grosse infestation ou bien une infestation
mixte associée à une gale ou bien un bain traditionnel en utilisent un shampooing
contenant un insecticides.
Les pulvérisations ;
On peut utiliser soit un « spray » soit une poudre.
Duré d’action en général 1 à 2 mois.
Le spray assure une bonne pénétration quand il y a un sous poil abondant ou un poil long.
Il présente l’inconvénient d’effrayer pas mal de chiens qui supportent mal soit le bruit soit le jet froid.
Il faut bien respecter les instructions :
Ne pas en projeter sur la tête de l’animal, être à 20 cm de l’animal et ne pas pulvériser trop longtemps ou trop
rapidement (voir notice).
La poudre n’effraye pas les animaux il faut la pulvériser avec une boite poudreuse à rebrousse poil.
Laisser agir 30 minutes, puis en tapotant avec les deux mains, enlever l’excès.
Le reproche essentiel fait aux poudres c’est qu’elles font un enduit blanc sur le pelage mais on peut le limiter.
Elles pénètrent moins bien dans le sous poil mais ce n’est pas vraiment fondamental.
Remarque :
Qu’il s’agisse de poudre ou de spray, il faut en même temps traiter la zone de repos habituelle du ou des chiens.
Les colliers insecticides :
Ils sont très pratiques et efficaces si on les utilises correctement à savoir que le produit insecticide est libéré par
frottement du collier contre le cou ce qui veut dire que le collier doit être suffisamment serré.
Ne pas oublier de respecter les dates de validité (4 à 5 mois le plus souvent).
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Malgré la vente de collier « grand chien », il semble que l’insecticide ne diffuse pas suffisamment loin du cou
pour protéger un chien de grande taille et l’efficacité est très bonne pour un chien jusqu’à 20 kg, après elle
diminue avec l’augmentation du format de l’animal.
Procédé dans l’ensemble moins sûr que les pulvérisations mais moins astreignant.
Les pipettes :
Il s’agit de doses d’insecticide que l’on verse sur la peau (et non sur les poils) entre les épaules pour qu’elle ne
soient pas léchées.
Efficacité de 3 à 4 semaines.
L’insecticide sera absorbé par la peau puis passera dans le sang pour aller à tout l’organisme.
L’action contre les parasites est inconstante.
L’insecticide passe par le foie et les reins ce qui n’est pas l’idéal (même remarque mais en moins fort pour les
colliers).
Insecticides systémiques ;
Il s’agit de produit que l’on mélange au repas (1 à 2 fois/semaine) et qui passant par le sang vont à la peau.
Ils ne sont pas très faciles à utiliser (penser au jours de distribution) et sûrement pas sans action sur le foie et les
reins à la longue.
Remarques :
Certains insecticides sont plus efficaces que d’autres, il en est de même de leur facilité d’emploi, leur toxicité…
Le mieux est de ce les procurer auprès de son vétérinaire.
Se méfier des produit, en particulier des colliers vendus dans les droguerie ou grandes surfaces qui ne sont pas
beaucoup moins chers mais surtout d’une efficacité très problématique voir quelquefois néfastes (collier qui
provoque des allergies)…
L’intoxication par les insecticides se traduit par des tremblements, une salivation abondante avec en général un
rétrécissement du diamètre de la pupille.
Consultez rapidement.
L’étiquage à la main ne doit se faire que sur des tiques mortes sinon on risque de casser le rostre.
Donc toucher les tiques avec un insecticide ou de l’éther avant arrachage.
Les parasites internes.
Les vers parasites ;
Définition ;
Les helminthes ou vers parasites sont nombreux et affectent toutes les espèces animales.
Leur impact économique est important, car ils sont la cause de baisses notables de production chez les animaux
de rente.
Sur le plan hygiénique, ces parasites atteignent l’homme, soit par des variétés spécifiques soit par les larves
d’espèces atteignant les animaux, en particulier les animaux de compagnie.
Les vers parasites son caractérisés par un cycle évolutif.
Ils ne ce multiplient pas directement dans l’organisme où ils se trouve au stade adulte.
Les oeufs sont rejeté dans le milieu extérieur et subissent une évolution par différents stades larvaires.
Il leur arrive aussi fréquemment de passer, au cours de cette évolution, dans un autre organisme animal qui sera
alors qualifié « d’hôte intermédiaire » par opposition à l’animal qui héberge le stade adulte du parasite qui est
qualifié « d’hôte définitif ».
Il n’est pas possible de donner ici un tableau complet des différents vers parasites.
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Nous citerons les principaux, en précisant les espèces animales chez qui on les rencontre.
Il faut souligner que les vers parasites sont spécifiques ; on rencontre les mêmes types de vers chez plusieurs
espèces, mais à chaque hôte correspond une variété de ver.
Exemple : le ténia du chien n’atteint pas le chat.
Principaux vers parasites des animaux domestiques ;
Les nématodes ou vers ronds ;
Groupe de vers caractérisé par un corps de section arrondie.
Il comprend différentes espèces qui atteignent pratiquement tous les animaux.
La plupart sont des parasites du tube digestif.
Il y en à qui parasitent l’appareil respiratoire, d’autre le système circulatoire.
Ascaris ;
C’est l’espèce la plus connue, qui se rencontre chez tous nos mammifères domestiques et aussi chez les oiseaux
de basse-cour (se transmet au jeune au travers du placenta maternel).
Strongles ;
Qui comprennent eux-mêmes de nombreuses variétés, qui se rencontrent dans beaucoup d’espèces animales.
Les cestodes ou vers plats ;
Les ténias sont les représentant essentiels de ce groupe. Ils sont représentés par des espèces très variées
atteignant tous les animaux domestiques.
Caractérisé par un corps formé d’anneaux dont la longueur est variable et qui ce détachent et sortent plus ou
moins activement de l’anus.
Vermifications ;
Il faut traiter périodiquement contre les vers parasites intestinaux même si ont n’en voit pas dans les crottes.
Utiliser de préférence des vermifuges polyvalents c’est-à-dire actif s contre plusieurs espèces de vers.
Car les chiens peuvent être parasités par prés d’une dizaine d’espèces différentes.
Rythme :
Jeune à 1 mois, puis une fois part mois jusqu’à 6 mois, puis une fois par trimestre jusqu’à 1 ans.
Adultes 2 fois par an, de préférence en automne et au printemps.

Chiennes en reproduction 2 semaines avant la mise bas et 2 semaines après la mise bas.

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