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 Les hold-up «relancent» le marché

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Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS
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MessageSujet: Les hold-up «relancent» le marché   Les hold-up «relancent» le marché Icon_minitimeMer 26 Aoû 2009 - 17:10

Les hold-up «relancent» le marché

· La fermeture de 276 agences pour non-conformité dope le business

· La loi sur la sécurité privée peine à faire ses effets

«Mon mari est agent de sécurité en France, depuis plus de 20 ans. Il voudrait s’installer au Maroc pour créer sa propre entreprise de sécurité et souhaiterait savoir si ce marché a de l’avenir... ». Des échanges de ce genre sont de plus en plus fréquents dans les forums sur le Web. En cause, le foisonnement du marché de la sécurité privée au Maroc, malgré qu’aucune «volonté de rapprochement, ni de fédération ne soit encore perceptible chez les professionnels», relève le PDG de Jaman Bacco, Amine Kabbaj.

Instituée à l’avènement au trône du Souverain, il y a dix ans, la sécurité privée au Maroc peine encore à se structurer. Mais son décollage, au lendemain des attentats de Casablanca de mai 2003, ne fait aucun doute. Ou, plus récemment encore, la fermeture de 267 agences bancaires, sur ordre du ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa, pour non-conformité sécuritaire, du fait de la recrudescence des braquages constatés ici et là. Ce qui a ouvert à la sécurité privée un nouveau marché de plus de 6.700 points de vente et agences Poste Maroc.

Des services de gardiennage, à la confection des pièces d’identité biométriques (voir interview en page 5), en passant par celle des systèmes de protection informatique, le marché de la sécurité génère aujourd’hui plusieurs millions, voire milliards de dirhams de chiffre d’affaires. Aucune statistique fiable ne permet d’évaluer avec exactitude le marché, tant il est vrai que les écarts entre les uns et les autres frisent souvent la fantaisie. Pour Hind Fassi, gérante associée de Shine Event, «le chiffre d’affaires du secteur se situe autour de 700 millions de DH». Dans le monde, il est de 350 milliards d’euros et progresse en moyenne de 10 à 12% chaque année, soit 2 à 4 points de plus que la croissance de l’économie mondiale, évaluée à 8% au cours des trois dernières décennies.

Ici comme ailleurs, c’est le segment de la protection informatique qui arrive en tête des secteurs les plus dynamiques. Dans le monde, sa progression est estimée entre 15 à 20% par an, contre 10 à 15% pour les services et la protection physique.Au Maroc, Lionel Loridan, patron de I Process, un des leaders, spécialisé dans l’édition de progiciels pour la sécurité, estime ce marché entre 3 et 4 milliards de DH pour une progression annuelle comprise entre 8 et 10%. Sans aucun doute, le marché de la sécurité privée connaît un essor considérable au Maroc. En attestent les deux salons sur la même thématique, prévus presque en même temps à Casablanca. Le premier, Sécu’Expo, organisé par le CRI de Casablanca en partenariat avec le groupe PAR3, «Sécurité: quelles mesures préventives?», est prévu du 28 au 29 septembre. Le second, Protexpo «1er salon professionnel de la maîtrise des risques», s’appuie sur «une démarche métier bien au fait de la complexité des enjeux et défis du secteur», à Casablanca du 1er au 2 octobre. Reste à espérer que de ces rendez-vous jaillissent les prémices d’une structuration du secteur. En tout cas, le choix de certaines entreprises et organisations de se greffer au Protexpo laisse entrevoir des lendemains enchanteurs. A ce titre, le guide sur la prévention des risques, édité par la CGEM, en dit long. Il a pour vocation d’imprégner le monde de l’entreprise des risques existants et de l’importance de leur gestion. Ses auteurs mettent en évidence les facteurs de risque que côtoie l’entreprise au quotidien. Et essaient également, démonstrations à l’appui, de convaincre les entreprises de la prépondérance à donner, au sein de leurs structures, à la sécurité et à la prévention des risques; Non seulement pour éviter de gérer des drames, mais aussi et surtout pour contribuer efficacement à l’amélioration globale de leurs performances.

De manière générale, les ténors du marché de la sécurité (c’est là où réside l’enjeu), «se tiennent dans un mouchoir de poche». Valeur aujourd’hui, Amine Kabbaj avoue être incapable de donner un aperçu chiffré du marché tant «la volonté pour certains acteurs de rester dans le flou qui le caractérise est inébranlable». Ceux qui ont crié victoire trop tôt, suite à l’adoption de la loi 27-06, «mettant fin au vide juridique du secteur», auraient-ils tout faux? On peut le croire. L’objectif du ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa, «prendre les dispositions qui s’imposent pour parer aux risques de dérapage et d’abus… », est le même. D’autant plus que le texte adopté par les deux chambres du Parlement est en vigueur depuis. Il définit le champ d’activité du secteur, son organisation et ses prestations ainsi que les critères d’accès au métier et les dispositions pénales de répression des infractions à la loi… Depuis, rien n’a changé. Ou presque!

Trois ans après, le marché affiche presque la même opacité. Aucune donnée fiable. Citant de mémoire des chiffres homologués ici et là par certaines chambres de commerce du Maroc, qui s’intéressent au secteur, Loridan estime à plusieurs milliards de dirhams le poids du marché de la sécurité privée au Maroc en 2008. Ce qui, selon lui, «le situerait au 4e ou 5e rang des activités les plus rentables économiquement au Maroc».

Qui sont les hommes et les femmes (très peu) acteurs de la sécurité privée au Maroc?
Autant que pour le poids économique du secteur, il est difficile de dépeindre les hommes qui l’animent. Preuve: «leur nombre est estimé entre 10.000 et 20.000 personnes», soit du simple au double! Si pour certains, comme le groupe G4S, il existe des critères de sélection, basés sur le niveau scolaire, entre autres, d’autres se réfèrent aux muscles apparents du postulant. Chez le leader mondial des solutions de sécurité, (7.000 collaborateurs au Maroc), «la qualité de service n’est pas limitée au seul encadrement, elle s`appuie également sur le terrain au travers de l`expérience de notre personnel». D’où la rigueur dans le processus de recrutement qu’il a mis en place. «Avant d’engager quelqu’un, nous vérifions soigneusement son passé et testons ses aptitudes physiques et psychologiques», affirme Jihane Boumahdi, manager du département Marketing & Communication du groupe. «Pour être engagé chez G4S, chaque employé doit au moins avoir obtenu son baccalauréat et maîtriser au moins l’arabe et le français». Rien que ça. Le reste est conforme aux normes soumises à toute entreprise moderne qui se respecte. Chez G4S, le candidat doit impérativement fournir une fiche anthropométrique vierge, ainsi qu’un certificat médical prouvant son aptitude à exercer dans le métier de la sécurité. Des compétences ou aptitudes complémentaires pourront être également recherchées à l’occasion d’une mission ou d’un profil spécifique. «Ces procédures visent à réaliser des recrutements durables et de qualité pour garantir un taux de turn-over faible à G4S».

Selon toute vraisemblance, les acteurs du marché tendent de plus en plus à la professionnalisation du secteur. Mais, pour l’heure, les paris vont aux nouvelles technologies, sachant que «l’avenir est intimement lié aux solutions de la biométrie».

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Demain, la biométrie

Ils sont presque unanimes: la biométrie est la sécurité de demain. La carte d’identité biométrique voulue par l’Etat répond de cette évolution du contrôle de sécurité des personnes. Ce qui n’exclut pas les traditionnels domaines d’intervention, multiples, des entreprises de sécurité: vidéosurveillance, sécurité physique, industrielle, incendie, convoyage de fonds… Le secteur des solutions informatiques pour la sécurité (5 à 6 entreprises structurées au Maroc) brasse «un chiffre d’affaires compris entre 2 et 5 milliards de DH». Le marché de la biométrie mondial est estimé à un peu plus de 19,5 milliards d’euros pour une marge de développement de plus de 57 milliards. Les empreintes digitales arrivent en tête avec 48%, suivies de la morphologie faciale, 12%, et de la géométrie de la main, 11%. L’iris et la reconnaissance vocale ferment la marche avec respectivement 11 et 9% de parts de marché.

Bachir THIAM

source : l'economiste
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