Une nuit de surveillance et de chasse aux stups avec les gendarmes de Vimy

Une nuit de surveillance et de chasse aux stups avec les gendarmes de Vimy

Mercredi, 22 heures. Les gendarmes de Vimy, assistés du peloton de surveillance et d'intervention, se postent au feu de Thélus. Un lieu de passage, donc stratégique, entre Arrageois et Lensois. Au programme : vérifications de papiers, tests d'alcoolémie et chasse aux stupéfiants.

« Madame bonsoir, gendarmerie nationale, c'est un contrôle. Pouvez-vous me présenter les papiers du véhicule s'il vous plaît ?

» Le discours est rompu à l'exercice, simple, ferme mais toujours courtois. La souriante Krystina, jeune gendarme, a l'habitude de ces contrôles, tout comme ses vingt-six collègues de la brigade.

Mercredi soir, il s'agissait d'être visible, de contrôler les comportements à risques, comme les alcoolémies. Les éthylotests sont de sortie. « Vous avez bu monsieur ? », demande l'un des militaires à un... militaire du 601e RCR. « Non... » L'éthylotest indique 0,13 mg/l d'air expiré. « Vous avez bu quand même, mais vous avez le droit de boire une bière », indique le gendarme, amusé.

Les jeunes, plus impliqués dans les drames de la route, sont particulièrement visés. Le 16 janvier, un Biachois de 27 ans a perdu la vie entre Thélus et Bailleul-Sire-Berthoult, sur le secteur de la brigade de Vimy. Il n'avait pas sa ceinture. « Les accidents mortels ou simplement corporels sont dus à des erreurs d'inattention, confie le lieutenant Jean-Émile Vaesen, patron de la brigade de Vimy depuis quatre ans. Avec très souvent les facteurs vitesse, alcool et absence de ceinture... »

Ouverture de coffres
Dans un fourgon du peloton de surveillance et d'intervention, on entend aboyer. C'est Paco. Un des chiens du centre cynophile d'Arras, dont la truffe débusque le cannabis comme l'ours subodore le miel. Son rôle est décisif lors d'opérations de recherche de stupéfiants, comme c'était le cas mercredi soir. Les gendarmes agissaient en effet sur réquisition du parquet, ce qui leur permettait de demander l'ouverture du coffre des automobilistes.

Une petite Seat Cinquecento se présente. « Vous avez des stups ? » demande un des gendarmes. « Non, je sors du travail », répond la jeune fille. Son passager est en revanche moins serein. « Oui, j'ai quelques joints ». La voiture est passée au peigne fin. Quatre joints de cannabis sont saisis. Le jeune homme, qui a donné des garanties de représentation, sera convoqué à la brigade la semaine prochaine pour audition. « On ne va pas repartir à la brigade et handicaper le dispositif pour quatre joints », explique M. Vaesen. Les gendarmes poursuivront leurs contrôles à Maroeuil, en jetant un oeil attentif dans les rues de Neuville-Saint-Vaast. Leurs patrouilles passent aussi souvent par Vimy, et notamment le mémorial canadien, où les faits d'exhibitionnisme sont devenus résiduels. •

Source : lavoixdunord.fr

C'est sur qu'une assistance cynophile aide fortement, et a la recherche des stups, et as aussi un grand côté dissuasif.