Les risques anormaux du métier

ladepeche.fr :
Tribunal de Montauban. Évincés de la fête, ils ont tiré sur le vigile
Justice. Les quatre hommes soupçonnés d'avoir grièvement blessé un homme, dimanche à Sistels, ont été conduits, hier au palais de justice.
F. V. | 13 Août 2008 | 08h34

Les quatre personnes impliquées dans la fusillade de Sistels ont été conduites au palais de justice, hier après-midi.
Touché de quatre balles de 22mm, Jean-Luc Maurette, 44 ans, était toujours dans un état jugé sérieux hier. Dans l'après-midi, alors qu'il se trouvait encore à l'hôpital de Bordeaux, les auteurs présumés dans la fusillade dans laquelle cet agent de sécurité a été blessé dimanche à Sistels ont été conduits au palais de Justice de Montauban (Lire nos précédentes éditions).
Samedi soir, ces quatre hommes, issus de la communauté des gens du voyage, résidents près de Valence d'Agen, se sont rendus à la fête votive de Sistels. Au début, tout se passe bien.
« Pourtant à deux heures et demie, ce groupe de jeunes, inconnus du service de sécurité, a déclenché une bagarre sur la piste de danse », raconte un responsable du foyer des jeunes du village.
Les agents de surveillance interviennent immédiatement. Les quatre hommes sont expulsés manu militari de la fête.
« Les festivités se sont terminées paisiblement vers 3h15 », se souvient-on au foyer des jeunes.
Pendant ce temps, les quatre hommes, dont certains ont été légèrement blessés lors de l'altercation avec les vigiles, pansent leurs plaies au domicile de l'un d'eux.
Ils ne digèrent pas leur éviction et décident de mettre sur pied une véritable expédition punitive. Ils embarquent à bord d'une voiture et foncent vers Sistels en emportant une carabine 22 mm automatique.
Lundi, les gendarmes retrouvent cette arme à Cuq. Un petit village de Lot-et-Garonne où un des protagonistes a des attaches.
Vers 5 heures, les quatre hommes arrivent aux abords de la fête et tirent sur le responsable de la société de gardiennage.
« Il était là pour assurer la sécurité du site la nuit. On prend toujours des vigiles… On ne sait jamais », détaille un responsable du foyer. Après avoir touché à quatre reprises Jean-Luc Maurette, les agresseurs prennent la fuite sous les yeux de plusieurs personnes. Des témoins qui ont permis aux gendarmes de Valence-d'Agen et de la brigade de recherche de Castelsarrasin de retrouver la trace des auteurs présumés de la fusillade. Hier, en fin de journée, ces quatre hommes se trouvaient toujours dans les couloirs du palais de justice de Montauban. C'est en début de soirée qu'ils devaient être mis en examen et qu'une information devait être ouverte par le magistrat chargé de l'instruction.
La fête aura lieu l'an prochain
Dans un communiqué, les responsables du foyer des jeunes et de la mairie de Sistels expliquent : « Nous avons décidé d'annuler les festivités du dimanche soir. Cette décision, fortement conseillée par les autorités départementales, fait suite aux événements tragiques passés la veille
[…] Choqués, nous avons décidé de stopper la fête par respect pour la victime et sa famille. Nous présentons toutes nos excuses aux personnes s'étant déplacées et adressons notre compassion à Jean-Luc Maurette et à ses proches. Malgré tout, notre motivation reste intacte pour organiser les manifestations à venir. Pour les Sistellois, pour les jeunes et habitants des alentours, notre rôle nous tient à cœur. Nous comptons donc toujours sur votre participation, dans un esprit bon enfant, pour faire vivre nos villages et vous donnons rendez-vous dès l'année prochaine ».

Une question, tout de même, n'aurait-il pas été sage de prévenir immédiatement les forces de l'ordre, les gendarmes en l'occurence, de l'explulsion dans des conditions violentes compte tenu des conditions même de celle-ci ?

Cela, naturellement, au-delà de la pensée très attristée et révoltée pour la suite donnée à un incident, somme toute, qui aurait du resté banal et ne pas figurer à la rubrique des faits divers tragiques, déplorables et fermement condamnables.

Tous mes voeux de prompt rétablissement à un chef d'entreprise qui n'a pas peur de payer de sa personne, et gravement, pour faire face aux risques de sa mission.

En fait, si l'incident a été résolu (c'est ce qu'ils pensaient, vu que les fauteurs de troubles étaient partis), le fait de le signalé aux forces de l'Ordre n'aurait rien fait... Et puis, l'article ne le précise pas, mais l'inccident était considéré, peut être, comme clos. Peut être qu'ils n'on pas prévenu les FO pour ne pas envenimer les choses, pour ne pas qu'il y ait des ennuis sur les jeunes, etc.

Bon rétablissement au collégue... et bon courage pour la suite, car à mon avis, il doit y avoir traumatisme en plus des blessures.

Pas d'accord, David, les gendarmes auraient eu obligation de prendre toutes mesures souhaitables pour la tranquilité publique et ils leur étaient très facile de cerner la suite possible et de la prévenir, il ne s'agit pas de l'arrondissement d'une grande ville ou de la banlieue. Mais peut-être que je pense à une gendarmerie défunte ! :reflexion: sous réserve de détails non rapportés, bien sûr.

je pense qu'il aurait dû faire appel aux forces de l'ordre bon c'est mon avis et je n'étais pas là au moment des faits mais peût être a-t-il mal jugé la situation

thecorse a écrit:

Une question, tout de même, n'aurait-il pas été sage de prévenir immédiatement les forces de l'ordre, les gendarmes en l'occurence, de l'explulsion dans des conditions violentes compte tenu des conditions même de celle-ci ?

Cela, naturellement, au-delà de la pensée très attristée et révoltée pour la suite donnée à un incident, somme toute, qui aurait du resté banal et ne pas figurer à la rubrique des faits divers tragiques, déplorables et fermement condamnables.

Tous mes voeux de prompt rétablissement à un chef d'entreprise qui n'a pas peur de payer de sa personne, et gravement, pour faire face aux risques de sa mission.

Tout à fait the Corse,perso et pas mal de frangins font de même quand une altercation devient sérieuse nous en informons toujours les forces de l'ordres;

Premièrement,cela les obliges à se sentirent concernés et à mettre la préssion par leurs préseces sur l'instant présent.

Deuxièmement cela nous couvrent en cas de represailles,cela nous permet en fin d esoirée de lachés les coups si ils reviennent à la charge.

Une menace se juge avant,pendant et aprés,par rapportà d'autres personnes cela n'es pas nécessaire,mais quand il s'agit d'affaires impliquant les manouches il ne faut pas hésité à prévenire les forces de l'ordres.

:police: bonjour,bonne guerison au collégue,je suis ok alertez le 17, gendarmerie, police secours ,avant que sa éclate,je le dit souvent sur les autres sites