Agent de sécurité : les gros bras ne suffisent plus

Agent de sécurité : les gros bras ne suffisent plus


Hier après-midi, au Stade Rennais, les stagiaires devaient procéder à un exercice : contrôler de (faux) supporters qui voulaient entrer alors qu'ils n'avaient pas de billets.

Le secteur manque de professionnels qualifiés : Pôle emploi a donc lancé des formations d'agents de sécurité. Exemple, hier, au Stade Rennais.

Reportage
A 29 ans, Emeline a déjà accumulé de nombreux petits boulots : graphiste, sculptrice, ouvrière à l'usine... « A chaque fois, c'était du provisoire. Là, je vais avoir un vrai métier », commente la jeune femme qui a choisi la profession d'agent de sécurité. « Le fait qu'il y ait des horaires atypiques me plaît assez. Et puis c'est l'occasion de travailler lors d'événements intéressants : les festivals par exemple. »

Avec 12 autres personnes, Emeline achève la première session de formation initiée par Pôle emploi. Cinq autres sessions doivent avoir lieu dans les prochains mois (quatre en Ille-et-Vilaine et une dans les Côtes-d'Armor). Au total, environ 70 personnes auront ainsi été formées à ce métier qui se professionnalise de plus en plus.

« C'est un secteur où il y a des besoins : que ce soit dans les sociétés de gardiennage, les discothèques, des structures telles que le Stade rennais... », confirme Claude Boucrelle qui assure cette formation avec l'Ibep pour le compte de Pôle emploi.

Un certificat obligatoire

Seulement, pour travailler dans les métiers de la surveillance, du transport de fonds, de la protection physique des personnes, de l'activité cynophile ou encore de la sûreté aéroportuaire, une carte professionnelle délivrée par la préfecture est désormais nécessaire.

Or, pour l'obtenir, deux conditions doivent être remplies. Tout d'abord, le candidat fait l'objet d'une en-quête de moralité : aucune mention ne doit ainsi figurer sur le bulletin numéro 2 de son casier judiciaire. D'autre part, le candidat doit obtenir le certificat de qualification professionnelle d'agent de sécurité et de prévention : un diplôme de niveau BEP.

C'est la formation que suivent actuellement, dans les locaux du Stade Rennais, les 13 stagiaires de l'Ibep. Celle-ci dure deux mois auxquels s'ajoutent deux semaines de stage. Durant les cours, les stagiaires acquièrent ainsi des connaissances sur le code pénal et le code civil, apprennent à effectuer une palpation, à gérer des conflits, se forment au secourisme, à la sécurité incendie... « On leur demande plutôt d'avoir une tête bien faite que des gros bras. Ce ne sont pas des forces d'intervention », cadrent Claude Boucrelle et Isabelle Legendre-Magré d'Ibep.

Ce programme convient parfai-tement à Gaëtan, 21 ans, qui a préféré ne pas poursuivre dans la gendarmerie où il se sentait un peu trop « enfermé. Avec le métier d'agent de sécurité, je peux aussi rendre service. Il faut apprendre à gérer des situations difficiles tout en respectant les gens. C'est tout l'intérêt du travail », explique-t-il.

Et si l'avenir lui sourit, il espère évoluer dans le secteur de la sécurité incendie.

source : ouest france

hélas pour le grand public sécurité rime avec gros bras, nous sommes de simples vigiles toujours la méconnaissance de notre profession

buru a écrit:

hélas pour le grand public sécurité rime avec gros bras, nous sommes de simples vigiles toujours la méconnaissance de notre profession

C'est aussi de la faute des agents si nous avons cette mauvaise image......

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] comme dit l' autre

Depuis que les chinois ont inventés la poudre il y a plus d'homme fort juste des bons tireurs ...

BOUNTYKILLER a écrit:

buru a écrit:

hélas pour le grand public sécurité rime avec gros bras, nous sommes de simples vigiles toujours la méconnaissance de notre profession

C'est aussi de la faute des agents si nous avons cette mauvaise image......

J'oubliais pour les gros bras,l'image est la faute des videurs.............
Pour le reste ce sont les autres agents;..........