H1N1 : comment les services publics vont s'organiser

H1N1 : comment les services publics vont s'organiser

Crèches, hôpitaux, transports, le secteur public a mis en place toute une série de mesures pour faire face à une flambée épidémique.

• CRÈCHES. Le secrétariat d'État à la Famille a annoncé des mesures fondées sur l'information et la prévention auprès des familles. Les 9 405 crèches et 300 000 assistantes maternelles devront inciter les parents à «une attitude responsable» - c'est-à-dire les inviter à garder chez eux un enfant présentant des symptômes de grippe. Comme à l'école, le préfet pourra prendre la décision de fermer une crèche, ou seulement une salle ou un étage, si sont détectés des «cas groupés». Pour aider les parents qui n'auraient pas de solution de garde alternative, enfants et personnels pourraient être affectés dans une autre crèche en cas de fermeture. Une campagne de vaccination des personnels de crèche et des assistantes maternelles est prévue dès que le vaccin sera disponible. Dans notre pays il y a 1,2 million de bambins âgés entre 0 et 3 ans qui sont gardés en dehors de chez eux.

• ÉCOLES. Le ministre de l'Éducation nationale a rendu public mardi dernier le plan de prévention de la grippe A dans les écoles. Dès la rentrée, les gestes de protection et d'hygiène seront rappelés aux élèves. Si trois cas de grippe se déclarent en une semaine chez des enfants d'une même classe ou partageant des activités, la ou les classes concernées sont fermées. Les établissements fermés ne rouvriront que dans un délai minimum de sept jours. Des cours seront diffusés à la radio et à la télévision pour assurer la continuité pédagogique, et, dans les collèges et lycées, un professeur référent restera en contact avec les élèves. Les élèves pourront également utiliser le matériel pédagogique disponible sur le site de l'«académie en ligne». L'ensemble des cours télé et radiodiffusés permet de couvrir une période de trois mois. Une circulaire sera adressée aux parents pour leur expliquer la conduite à tenir. Enfin, une nouvelle réunion interministérielle et des rencontres avec les organisations syndicales sont prévues les 26 et 27 août, afin de répondre aux interrogations des enseignants, notamment en terme de dépistage ou d'obligation de service.

• HÔPITAUX. Pour garantir la continuité des soins, les professionnels de santé seront vaccinés en priorité. Depuis la fin juillet, les patients présentant des symptômes de grippe A sont pris en charge par leur médecin traitant, avant d'être orientés vers l'hôpital s'ils présentent des complications ou des facteurs de risques. Pour l'heure, environ 450 hôpitaux, équipés et sécurisés, ont par ailleurs été désignés comme «référents». C'est vers ces hôpitaux que le Samu orientera les patients en priorité. En cas de pic épidémique, le «plan blanc» prendra la relève : sécurisation des sites, augmentation du nombre de lits disponibles, notamment en réanimation et pédiatrie, ou report des opérations non urgentes…

• CENTRES D'ACCUEIL POUR HANDICAPÉS. Dans ce domaine, l'objectif est de maintenir quoi qu'il arrive l'activité, et d'exclure toute fermeture. La priorité sera donc de protéger les résidents et les personnels, mais de limiter au strict nécessaire les hospitalisations.

• TRANSPORTS PUBLICS. Classée parmi les entreprises dites «d'importance vitale», la SNCF se tient prête à affronter un fort absentéisme sans rupture brutale d'activité. «Un service minimum sera mis en place, précise un porte-parole. Les liaisons domicile-travail, le fret et certains grands axes seront alors privilégiés.» L'entreprise ferroviaire a acquis 8 millions de masques - de quoi fournir une protection à ses conducteurs, contrôleurs ou agents en gare pendant 120 jours. Des affiches rappelant les consignes sanitaires, accompagnées d'annonces sonores, ont par ailleurs été installées dans 150 gares de France. En région parisienne, la RATP a, elle aussi, défini des lignes de métro «prioritaires» et acheté plus de 3 millions de masques. Enfin, la régie, qui assure 10,5 millions de voyages par jour, se dit prête à fermer «des stations ou des lignes si les pouvoirs publics le demandent».

• LES ADMINISTRATIONS. Police et gendarmerie, ANPE ou service des impôts sont aussi concernés au premier chef. Le ministre chargé de la Fonction publique, Éric Woerth, doit adresser cette semaine une circulaire «visant à assurer la continuité du service public dans toutes les administrations». Le document, qui sera envoyé aux ministres et aux organisations syndicales, décline les stratégies à mettre en œuvre en cas de pandémie. Parmi elles, l'information des fonctionnaires, l'affectation des masques, la désignation de référents «grippe A» ou le remplacement des agents occupant des postes essentiels.

• SPORTS ET LOISIRS. En cas de pandémie sévère, la vie culturelle et sportive pourrait être suspendue à titre préventif. Fin juillet, la Fédération française de football a par exemple créé une cellule médicale qui décidera de reporter un match ou de le jouer à huis clos. Une première rencontre a ainsi été annulée samedi à Colomiers (Haute-Garonne), trois joueurs ayant contracté le H1N1.

source : le figaro.fr

Je ne sais pourquoi mais j'ai l'impression de nager en plein surréalisme, gouverner c'est prévoir, cela est incontestable mais il y a un peu de brouillage, comme si on regardait le futur par le petit bout de la lorgnette, ici si l'on pense à tout ce qui manque cruellement de prévision et qui ne semble avoir nul place dans la rationalisation de l'espace public, par exemple toutes les atteintes à la santé qui pourraient faire l'objet d'une planification au moins égale comme....la soumission de ce même espace à l'envahissement de la voiture, telle qu'elle est loin de ce que la technologie permettrait qu'elle soit, et les défigurations et atteintes à la nature, y compris humaine, qui en découle. Eh bien si l'on pense à cela on se dit que ce n'est pas un grand angle qui est utilisé.
A quand un plan détaillé pour les services publics contre la pandémie des transports "polluants", individuels et collectifs, si couteux pour notre santé, pétaradants et qui inflige à la géographie urbaine, suburbaine et rurale ses plus graves blessures et à l'humanité ses plus handicapantes addictions.
Il y a un peu du Dr Knock dans leur exposé, mais peut-être que c'est moi qui suis à côté de la plaque et que notre pays est réellement menacé d'immobilisation, mais ce dont je suis sûr, absolument, c'est que si rien ne bouge, les auteurs de ces mesures auxquelles je reproche essentiellement leur côté "communicants" vont se glorifier d'avoir sauver la patrie comme si un conflit mondial venait d'être éviter.
Je ne sais si vous avez le même sentiment que moi, mais des mesures qui après coup semblent avoir été un peu disproportionnées, surdimensionnées, nous en avons avalisées un peu beaucoup dans les dernières décennies, vache folle décimant des troupeaux sains, poulets pourris ruinant ici et là des éleveurs coupables de bien d'autres pêchés contre notre santé qui eux n'ont pas été écartés, c'était déjà une grippe décidément pris en grippe à tout propos, mesures anti crise financière va-t-en-guerre la fleur au fusil ruinant l'avenir de nos enfants quand ils en restent la douloureuse impression que c'est cette ruine qui en sera le seul résultat .
Et encore la "communication" nous épargne tout ce que des comités Théodule pondent de mesures à appliquer d'urgence et dans un foisonnement de détails pour sauver l'humanité......de leurs bétises dont ils ne comptent pas la priver. On pourrait en remplir des bibliothèques et le pire est qu'il y a des choses parfaitement utiles dans le tas mais auxquelles personnes ne s'avisera d'accorder les budgets nécessaires à leur mise en oeuvre si ce n'est que dès lors qu'il y en aurait des retombées dans des portefeuilles bien ciblés.
Bon si rien n'avait été fait ou dit, j'avais un paquet d'insultes à déverser

Personnellement j'ai reçu un guide d'usage de la part de mon employeur ,les mesure indiqués semblent de grande ampleur,j'ai du mal a me mettre a la place du ministère de la santé pour dire quelle mesure il faudrait prendre
Donc pour l'instant j'observe