Les établissements de nuit ont leur charte

Les établissements de nuit ont leur charte

C'est une première sur la Côte Atlantique : une charte de la vie nocturne vient d'être signée entre les représentants des établissements de nuit de Pyla-sur-Mer, discothèques et bars, fermant tard d'une part et la sous-préfecture, la mairie de La Teste-de-Buch et le commissariat d'autre part.

Document qui vient d'être paraphé par le sous-préfet Philippe Ramon, le maire Jean-Jacques Eroles, le commissaire d'Arcachon Anthony Touzet, en présence d'Élisabeth Monteil -Macard, adjoint spécial de Pyla-sur-Mer, « artisan » de cette charte. Explications.

Réduire les nuisances

« Cette charte a pour but d'inciter les professionnels, aidés par les pouvoirs publics, à mettre en oeuvre des actions de prévention et de lutte contre le tapage nocturne, l'insécurité routière, l'alcoolisme et la toxicomanie, explique Élisabeth Monteil-Macard, soulignant que le document, qui sera signé par chacun des responsables d'établissements de nuit, a été fait en concertation. Une élaboration qui a pris beaucoup de temps, et sur laquelle l'engagement de la sous-préfecture et de la police est à souligner », dit l'élue. En clair, il s'agissait de trouver une solution pour pallier les doléances de riverains et des associations concernant les nuisances que sont le tapage nocturne et les dégradations sous l'effet de l'alcool notamment. « Cette démarche participative est en effet une première, relève le sous-préfet Philippe Ramon. Sachant que cette charte rappelle certaines règles à observer. Cela étant, c'est une charte disons du « Bien Vivre » et ne concerne pas d'autres règlements, comme la sécurité incendie sur laquelle nous sommes aussi extrêmement vigilants. »

Quelques règles à observer

Le commissaire de police, Anthony Touzet, le souligne également : « La sécurité est l'affaire de tous. La police s'inscrit à plein dans cette démarche, sachant que les renforts attendus pour l'été seront très réactifs sur le respect de la loi. »

En bref, cette charte qui sera apposée à l'entrée des établissements rappelle certaines dispo- sitions.

Dont l'interdiction d'entrée dans le bar ou la discothèque à toute personne en état d'ivresse manifeste. Il est aussi mentionné la lutte contre les nuisances sonores (isolation acoustique, demande d'autorisation pour diffusion de musique amplifiée sur les terrasses par exemple).

De plus, les chefs d'établissements s'engagent à lutter contre l'alcoolisme et la toxicomanie : actions de sensibilisation aux risques liés à la consommation de drogue et l'abus d'alcool.

Ils devront encourager les conducteurs à tester leur alcoolémie et, en cas de test positif, à céder leurs clés de voiture à quelqu'un qui n'a pas bu.

De même, ils doivent veiller à ce qu'aucun trafic ou consommation de stupéfiants ne soit opéré au sein de l'établissement.

Du côté de l'autorité

De leur côté, élus, représentant de l'État et police veilleront à ce que l'ensemble des règlements soient respectés : nuisances sonores, respect d'horaires de fonctionnement, atteintes à l'environnement et à l'hygiène, circulation et stationnement.

« Il s'agit vraiment de trouver un modus vivendi entre les professionnels, qui doivent pouvoir travailler en saison estivale, les clients et touristes qui veulent s'amuser, se divertir, mais aussi les riverains qui sont souvent excédés par ces nuisances, relève Jean- Jacques Eroles. Nous devons tous vivre en harmonie. »

Auteur : CHANTAL ROMAN
source : sudouest.com

Administrateur a écrit:

Les établissements de nuit ont leur charte

C'est une première sur la Côte Atlantique : une charte de la vie nocturne vient d'être signée entre les représentants des établissements de nuit de Pyla-sur-Mer, discothèques et bars, fermant tard d'une part et la sous-préfecture, la mairie de La Teste-de-Buch et le commissariat d'autre part.

Document qui vient d'être paraphé par le sous-préfet Philippe Ramon, le maire Jean-Jacques Eroles, le commissaire d'Arcachon Anthony Touzet, en présence d'Élisabeth Monteil -Macard, adjoint spécial de Pyla-sur-Mer, « artisan » de cette charte. Explications.

Réduire les nuisances

« Cette charte a pour but d'inciter les professionnels, aidés par les pouvoirs publics, à mettre en oeuvre des actions de prévention et de lutte contre le tapage nocturne, l'insécurité routière, l'alcoolisme et la toxicomanie, explique Élisabeth Monteil-Macard, soulignant que le document, qui sera signé par chacun des responsables d'établissements de nuit, a été fait en concertation. Une élaboration qui a pris beaucoup de temps, et sur laquelle l'engagement de la sous-préfecture et de la police est à souligner », dit l'élue. En clair, il s'agissait de trouver une solution pour pallier les doléances de riverains et des associations concernant les nuisances que sont le tapage nocturne et les dégradations sous l'effet de l'alcool notamment. « Cette démarche participative est en effet une première, relève le sous-préfet Philippe Ramon. Sachant que cette charte rappelle certaines règles à observer. Cela étant, c'est une charte disons du « Bien Vivre » et ne concerne pas d'autres règlements, comme la sécurité incendie sur laquelle nous sommes aussi extrêmement vigilants. »

Quelques règles à observer

Le commissaire de police, Anthony Touzet, le souligne également : « La sécurité est l'affaire de tous. La police s'inscrit à plein dans cette démarche, sachant que les renforts attendus pour l'été seront très réactifs sur le respect de la loi. »

En bref, cette charte qui sera apposée à l'entrée des établissements rappelle certaines dispo- sitions.

Dont l'interdiction d'entrée dans le bar ou la discothèque à toute personne en état d'ivresse manifeste. Il est aussi mentionné la lutte contre les nuisances sonores (isolation acoustique, demande d'autorisation pour diffusion de musique amplifiée sur les terrasses par exemple).

De plus, les chefs d'établissements s'engagent à lutter contre l'alcoolisme et la toxicomanie : actions de sensibilisation aux risques liés à la consommation de drogue et l'abus d'alcool.

Ils devront encourager les conducteurs à tester leur alcoolémie et, en cas de test positif, à céder leurs clés de voiture à quelqu'un qui n'a pas bu.

De même, ils doivent veiller à ce qu'aucun trafic ou consommation de stupéfiants ne soit opéré au sein de l'établissement.

Du côté de l'autorité

De leur côté, élus, représentant de l'État et police veilleront à ce que l'ensemble des règlements soient respectés : nuisances sonores, respect d'horaires de fonctionnement, atteintes à l'environnement et à l'hygiène, circulation et stationnement.

« Il s'agit vraiment de trouver un modus vivendi entre les professionnels, qui doivent pouvoir travailler en saison estivale, les clients et touristes qui veulent s'amuser, se divertir, mais aussi les riverains qui sont souvent excédés par ces nuisances, relève Jean- Jacques Eroles. Nous devons tous vivre en harmonie. »

Auteur : CHANTAL ROMAN
source : sudouest.com

ce sont vraiment des baltringues.............
Pour ce que j'ai souligné,c'est marqué dans l'affiche"protection des mineurs et répression de l'ivresse" qui est obligatoirement affichés dans tous les débits de boissons.

C'est histoire de dire nous faisons quelque chose,mais c'est du vent.........