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 Mouvements de grève - Historique

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MessageSujet: Mouvements de grève - Historique   Mouvements de grève - Historique Icon_minitimeJeu 26 Juil 2007 - 12:41

Grève à la BRINK’S pour les salaires

08 mars 2006

Suite à l’échec des négociations salariales avec la direction de la BRINK’S, les salariés ont décidé de commencer un mouvement de grève le mercredi 08 mars 2006, par des débrayages de deux heures lors des prises et fin de service.

Alors que 80% des salariés de BRINK’S suivent le mouvement, le mécontentement grandit encore au fil des heures.

L’intersyndicale créée en conséquence revendiquait une revalorisation des salaires de 5%, au vu des très bons résultats obtenus par la société ( 12 millions d’euros net).

Aprés plusieurs réunions de négociations, les dernières propositions se sont arrétées au 7 mars sur deux options :

Option 1
1% au 1er janvier 2006
1,8% au 1er juillet 2006

Option 2
1% au 1er janvier 2006
1,5% au 1er juillet 2006

Revalorisation des tickets restaurant de 0,54€ (part patronale 60%).

Pour Force Ouvrière ces propositions sont inacceptables en l’état.

Par ailleurs, la direction de la BRINK’S plutôt que de tenter de sortir de l’impasse dans laquelle elle s’est mise, envenime le conflit.

A travers des des notes internes, la direction de l’entreprise laisse entendre que dans le cas de la poursuite du conflit, elle reprendrait ultérieurement les discussions avec les organisations syndicales sur des bases differentes de celles proposées, prenant en compte les conséquences économiques du conflit.

Source : fo-transport.com

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Roissy Les agents Securitas en grève

10 février 2005

Les salariés de la sûreté aéroportuaire de l’entreprise Securitas sont en grève à 70 %. Ils réclament 200 euros d’augmentation et une amélioration des conditions de travail.
Hier, 88 des 128 agents de sûreté aéroportuaire de l’entreprise Securitas, qui travaillent sur le terminal 2A à Roissy, ont décidé de se mettre en grève pour protester contre les conditions de travail et réclamer une augmentation de salaire de 200 euros pour tous. Ces salariés travaillent

essentiellement sur les vols d’American Airlines, dont ils assurent le contrôle et la fouille des passagers et des bagages. « Ce qui a provoqué l’explosion, c’est une note de service de la direction voulant nous imposer les dates de congés d’été, et les limiter à deux semaines », raconte une salariée. Beaucoup d’agents étant d’origine étrangère, Africains ou Indiens, cette mesure signifiait des séjours raccourcis dans la famille, avec des billets d’avion beaucoup plus chers.

« Cette goutte d’eau est venue s’ajouter à un ras-le-bol accumulé depuis longtemps, à cause de salaires très bas et de conditions de travail déplorables, poursuit-elle. Nous gagnons autour de 1 100 ou 1 200 euros par mois avec les primes, alors que le travail se fait en horaires décalés, de nuit, avec parfois quatre dimanches travaillés dans le mois alors que la loi n’en autorise que deux. On nous appelle chez nous pour venir remplacer quelqu’un au pied levé. Nous faisons beaucoup d’heures supplémentaires mais avec l’annualisation du temps de travail, elles nous sont payées à la fin de l’année seulement, et on a du mal à contrôler ce qui est dû. Chaque mois, les fiches de paie sont inexactes, avec des " oublis " de primes ou de majorations qui s’accumulent. » Les conditions de travail

sont difficiles : les agents au contact des passagers sont debout toute la journée avec sourire et tenue impeccable obligatoires, tandis que ceux chargés des bagages sont dehors, soumis aux intempéries et à la pression des délais.

Le 2 février, les syndicats CGT, UNSA, et CFTC ont déposé un préavis de grève pour les 300 agents Securitas des terminaux 2A et 2F. Les cinq jours de délais sont censés permettre l’ouverture de négociations. Mais la direction les a utilisés pour dissuader les salariés de participer au mouvement, et pour préparer le remplacement des grévistes par des cadres. Mardi, elle a enfin reçu les délégués syndicaux, mais pour leur demander en préalable à toute discussion de lever l’appel à la grève, ce qui a été rejeté. Hier matin, en assemblée générale, les agents du terminal 2A ont donc voté la grève, suivie à 70 %. Ils ont ensuite défilé dans le terminal, mais comme leurs badges d’accès sont désactivés, ils n’ont pas pu rejoindre leurs collègues du terminal 2F, pour les entraîner dans le mouvement. « La plupart sont de jeunes salariés et c’est leur première grève, c’est donc très encourageant », se félicite Alain Izzet, de l’union locale CGT de Roissy : « Nous avons prévenu la direction d’Aéroports de Paris que nous serions vigilants sur l’utilisation d’intérimaires pour remplacer les grévistes, une pratique illégale mais très courante ici. » En milieu de journée, la direction a reçu les délégués syndicaux, elle s’est dite prête à discuter sur les congés et les conditions de travail mais pas sur l’augmentation des salaires. Les salariés ont décidé la reconduction de la grève pour aujourd’hui.

Source : humanité.fr

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Sécuritas - Aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle : Le coup de semonce

18 février 2005

Sécuritas est l'une des nombreuses sociétés de sûreté aéroportuaire qui s'occupent des contrôles, des fouilles et de la surveillance dans les aéroports. Cette activité s'est beaucoup développée depuis l'attentat du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Ces entreprises sont bien connues pour distribuer des salaires au rabais en échange de conditions de travail contraignantes.

À Roissy, à l'aéroport n°2, il y a plusieurs entreprises de sûreté, qui se partagent le travail entre les terminaux A, B, C, D, E et F.

Sécuritas est présente aux terminaux A et F. Ses agents de sûreté doivent contrôler les badges ou fouiller les passagers, suivant le poste où ils sont affectés pour la journée. Bien entendu ils ne connaissent pas à l'avance ce poste, ni avec qui ils seront; ils le savent la veille ou le jour même. À certains postes, ils n'ont pas le temps de prendre leur pause ou pas le temps de manger; ni même le temps d'aller aux toilettes! Ce qu'ils savent, c'est que, où qu'ils soient, ils devront être tirés à quatre épingles, avec l'uniforme de la maison, ils auront à rester debout toute la journée dans les courants d'air, le chaud ou le froid, dans les intempéries, sous la surveillance omniprésente des chefs.

Les journées sont d'autant plus longues que le temps de trajet les rallonge parfois de plusieurs heures, du fait de la circulation sur l'aéroport et du manque de transports en commun. Tout cela pour une paye avoisinant les 1100 euros net, car les heures supplémentaires sont annualisées ou même pas comptabilisées (par exemple quand il s'agit d'attendre le départ d'un avion après avoir fait l'embarquement).

Dans ces conditions, on comprend que la note de service nous annonçant l'obligation de ne prendre que deux semaines de congé en été a déclenché la colère, d'autant plus que la plupart sont originaires d'Inde, d'Afrique ou de pays lointains.

Un préavis de grève a été déposé pour le mercredi 9février. En attendant, nous avions mis au point nos revendications, toutes liées aux salaires et aux conditions de travail: 200 euros d'augmentation de tous les salaires; les primes attribuées à tous; les heures supplémentaires et les indemnités kilométriques payées à tous; respect des agents par la hiérarchie; suppression de la note relative aux congés imposés, etc. Et nous avons désigné plusieurs d'entre nous pour accompagner les délégués si ceux-ci étaient reçus par la direction.

Celle-ci avait cinq jours pour engager les négociations. Cela a été le silence radio. Si bien que le mercredi matin, dès 7 heures, nous nous sommes retrouvés à 88, sur un effectif de 128 travailleurs du terminal 2A, en assemblée générale, à voter unanimement la grève reconductible.

Il ne nous a pas fallu de « stages d'habilitation » ni de « badges spéciaux » pour apprendre à faire nos pancartes et nos banderoles affirmant haut et clair que nous en avions assez d'être méprisés et pour aller défiler dans les halls de l'aéroport. Cela a surpris la direction. Au vu du nombre, du dynamisme et de la détermination des grévistes, comme l'a dit un responsable de Sécuritas: « Cette note sur les congés, c'était une connerie... »

La grève a été reconduite le 10, puis le 11, jour où les salariés de l'entreprise de sûreté Alésia se mettaient en grève eux aussi sur les salaires et les conditions de travail. Nous sommes allés manifester dans tous les terminaux; en particulier devant l'embarquement de la compagnie American Airlines, client de Sécuritas. Là nous avons distribué des tracts et pris la parole pour expliquer aux passagers les raisons de notre grève, et aussi les mettre en garde contre les vols non sécurisés. Il y eut de nouvelles manifestations et défilés avec les collègues de l'entreprise de sûreté Alésia. Vendredi 11, nous étions près de 300 à défiler en criant nos slogans, pour aller au terminal 1, secteur des salariés d'Alésia. Notre mouvement a occasionné des retards et des annulations de vols.

Pour la presque-totalité d'entre nous, c'était la première grève et nous avons appris beaucoup en quatre jours. Nos chefs, habitués à nous surveiller, étaient obligés de travailler et d'essayer d'assurer nos postes. Et dès 5 heures du matin, les directeurs étaient sur le pied de guerre.

Au bout de quatre jours de grève totale, en assemblée générale, nous avons décidé la reprise, sachant que pour Sécuritas ce n'était pas une question d'argent mais de principe.

La direction n'a rien cédé d'essentiel. Mais nous sommes contents d'avoir mené cette grève. Car si la reprise a eu lieu, nous sommes bien décidés à ne plus nous laisser faire.

Source : lutte-ouvriere-journal.org

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Communiqué des syndicats de SECURITAS

30 décembre 2005

La loi du 20 Mai 2005, article 22, limite à 5 335 € la somme maximale qu’un agent d’Etablissement Financier est autorisé à transporter.

Suite aux nouvelles dispositions (art.22) de la réglementation de la Poste concernant la circulation des fonds, celle-ci a rajouté à l’appel d’offre initial concernant les agences postales déjà desservies par des sociétés de Transport de fonds, un appel d’offre complémentaire d’environs 10 000 bureaux, jusqu’ici alimentés en fonds par leurs propres agents. Les répétitions d’attaques de plus en plus violentes sur des fonctionnaires a également obligé le Président Directeur Général de la Poste à interdire à son personnel tout transport de fonds.

En réponse à cette nouvelle sollicitation, un des acteurs majeurs de la profession du Transport de Fonds a fait une proposition avec recours systématique à du transport de fonds en véhicule léger avec un seul homme non armé et sans protections.

Cette proposition, tout en respectant le plafond des 30 000 €, permet d’échapper à la réglementation sécuritaire, et conventionnelle, du Transport de fonds, qui doit assurer au maximum la protection des convoyeurs de fonds. Cette nouvelle pratique ne manquera pas d’accentuer le dumping social.

La Poste, dans la gestion de son appel d’offre, a donc trouvé très judicieux de relancer tous les professionnels du Transport de fonds en leur demandant de répondre sur ce mode de transport : un seul homme non armé en VL sans dispositifs visant à dénaturer les billets.

En agissant ainsi, la loi du 20 mai dernier, censée sécuriser les transferts de fonds, est dénaturée et ne fera que reporter les risques sur des salariés du privé, comme cela s’est produit les 6 et 7 décembre 2005 (2 attaques sur VL).

La nouvelle législation a-t-elle été rédigée dans le seul but de protéger les agents des Etablissements financiers ?
Est-ce vraiment le rôle d’un Etablissement public de favoriser la déréglementation de nos métiers ?
Les intérêts économiques du pouvoir financier auront-ils pour conséquence de réduire à néant la volonté du législateur ?

Une fois, la porte ouverte à la déréglementation par un Etablissement Public, il n’est point besoin d’être devin pour prédire que nombre de clients traditionnels des Transports de fonds s’engageront sur cette voie, celle de l’amateurisme et du risque non maîtrisé au détriment de l’intégrité physique des convoyeurs de fonds.

Pour FO SECURITAS, CFE-CGC, CFDT, CFTC, et CGT la loi du 20 mai dernier, pour être efficace doit apporter modification au décret du 28 avril 2000 en ramenant de 30 000 à 5 335 euros le seuil au-delà duquel il doit être fait systématiquement appel à des professionnels du transport de fonds.

 Pour les Syndicats de SECURITAS, ce seuil devrait être ramené au premier Euro transporté.

Source : fo-transport.com

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MessageSujet: Re: Mouvements de grève - Historique   Mouvements de grève - Historique Icon_minitimeJeu 26 Juil 2007 - 12:42

Grève du personnel de securité de la Brinks. Dignité et sécurité aérienne.

vendredi 30 avril 2004

Contre la dégradation de leurs conditions de travail, qui menacent la sécurité des passagers, et les tentatives d’intimidation de la direction qui n’hésite pas à employer l’arme des licenciements, la quasi-totalité des travailleurs de la Brinks de l’aéroport d’Orly s’est mis en grève.
Quand on entend parler de la Brinks, on pense transports de fonds, coffres-forts. C’était bien le métier traditionnel de cette multinationale de 50 000 salariés dont le siège est à Richmond en Virginie (Etats-Unis). Mais les profits juteux et le développement de nouveaux métiers font naître des vocations et la Brinks se développe désormais sur le marché de la sécurité, en pleine expansion. C’est ainsi qu’en novembre 2003, elle a pris pied à Orly Ouest en remportant le marché lancé par Aéroport de Paris pour l’activité de contrôle de la destination, de la fouille des bagages, de la détection par portique et palpation corporelle. Ces contrôles sont en pleine expansion et sont renforcés à la suite des attentats du 11 Septembre. Rappelons qu’aux Etats-Unis à l’époque, ce contrôle des passagers était aussi assuré par des entreprises de sous-traitance, avec des employés mal payés et sous-qualifiés, et que les terroristes ont profité de cette faille au départ de Boston. Rappelons aussi que ces métiers relevaient autrefois du service public.

Comme il est malheureusement de coutume dans ces renouvellements de marchés de sous-traitance, une partie des salariés seulement a été reprise, et pour les mêmes tâches, l’effectif est passé de 400 à 330 salariés. La paie et les primes ont aussi suivi cette pente descendante, à quoi il faut ajouter les attaques sur le temps de travail, avec une seule pause, un horaire de travail dégradé et le non-paiement d’heures supplémentaires. Enfin, dégradation supplémentaire, la division des salariés entre postes qualifiés et nouveaux emplois sous-payés plus ou moins réservés aux étudiants (comme chez McDo). Il y a maintenant les salariés qui font l’accueil des passagers et celles et ceux qui contrôlent à l’écran les bagages, travail plus qualifié mais aussi plus pénible, alors qu’auparavant les salariés observaient une rotation des tâches.

De cette dégradation générale, s’ensuit un fort absentéisme des salariés maltraités. Il est estimé à 30 % par la direction, qui cherche par la répression à le réduire. Dans ce climat exécrable, la goutte d’eau qui a fait déborder la colère a été la demande de sanction contre deux salariés, avec comme motif qu’ils fouillaient avec trop de zèle en période d’affluence. Ce qui a débouché sur la grève entamée le 14 avril par 95 % des salariés.

En sus des problèmes de maltraitance sociale, les salariés posent le problème de la sécurité des passagers. Moins d’effectifs, c’est moins de contrôles. On a même une note surréaliste de la Brinks qui demande à ses employés de faire 50 % de contrôle des bagages en moyenne sur la journée. Pour ne pas retarder les vols… On va donc très peu fouiller au moment de l’affluence entre six et huit heures. En revanche, les personnes âgées qui prennent les vols dans la journée pour bénéficier des promotions auront droit à la fouille complète, pour faire remonter les statistiques.

Une grève dure donc, avec un patronat qui traite les grévistes de minorité extrémiste, joue sur le racisme nauséabond en déclarant qu’il ne négociera pas avec des gens qui jouent sur des tambours dans l’aéroport (sic !) et qui tente de jouer en vain la carte de la division syndicale.

Une grève où les autorités ferment les yeux sur les impasses concernant la sécurité, pour essayer de faire exemple et casser la combativité. Une grève à soutenir et populariser, à l’heure où une centaine de salariés sont convoqués pour demande de licenciement. C’est à nous d’assurer notre sécurité, notre avenir, contre ces mafieux qui veulent faire toujours plus d’argent sur notre dos.

Source : lcr94.org

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GAUCHE REFORMISTE ET CONTRADICTIONS DEBORDANTES
Fiche technique n°16 : "Soutien aux vigiles en grève"


.LA SITUATION.
5 janvier 2003 : des vigiles de la "mobile" de l'entreprise
Sécuritas-Meylan (près de grenoble) déclenchent une grève parce qu'ils
ne sont pas contents de leurs conditions de travail.L'histoire devient
rocambolesque lorsque des gens bienveillantEs, des gens
de "gôche" (des "citoyenNEs" quoi), émuEs par la situation, se mettent à
épouser la cause de ces gaillards à la contraction de biceps si facile
et à la démarche surmontée de rangers. L'élan de solidarité ne s'est pas
seulement emparé de la gauche mièvre de type ps ou pcf (au passage :
L'Humanité avait déjà écrit des articles en faveur des grèves de
vigiles en septembre 2001 ou en août 2002). Il n'a pas épargné en effet
certaines franges alternatives ou soi-disant révolutionnaires. Les
Alternatifs de l'isère publient ainsi dans leur mensuel de février
(Nouvelle Gauche), une interview complaisante d'un monsieur de chez
Sécuritas en grève. Les Barricades (fameuse chorale "révolutionnaire" de
Grevil) chantent des cantiques révolus-révolutionnaires pour marquer leur
soutien aux agents de la police privée un jour de février.


.RAPPEL HISTORIQUE ET SOCIAL.
Les syndicats de "gôche" (cgt, cfdt...) qui sont à l'origine de ce
mouvement, n'en sont pas à leur première contradiction politique.
S'étant rapidement détachés des principes anarcho-syndicalistes dans
l'histoire du mouvement ouvrier, ces syndicats de cogestion n'hésitent
pas à collaborer avec ce qui devrait être leurs pires ennemis,
c'est-à-dire les patrons et l'état, pour aménager le système
d'exploitation capitaliste (durant notamment ce qu'on appelle des
"négociations"). C'est aussi sans vergogne que ces syndicats se sont mis
à collaborer avec le bras armé des instances de domination (on trouve
des syndicats de gôche dans la police ou chez les surveillants de
prison... alors pourquoi pas chez les vigiles).CertainEs
travailleurEUSEs (on n'est pas heureuSEs quand on est obligéE de
travailler!) n'ont sûrement pas oublié que lors des grèves, les méchants
patrons n'hésitent pas à faire appel à des vigiles pour débloquer une
grève, lesquels utilisent diverses formes d'intimidation ou participent
directement aux évacuations en épaulant les flics.


.ENNEMIeS DE CLASSE ET RACISME.
Les théories et pratiques d'infiltration de classes (sociales) sont
plutôt vouées à l'impasse. Nous ne voulons pas convaincre les
flics-vigiles-matons qu'ils sont eux-aussi des prolétaires exploités par
le méchant système. Nous voulons leur dire qu'en tant que bras
oppresseurs des systèmes d'oppression, ils nous oppriment. Et que tant
qu'ils joueront leur rôle, ils seront les ennemis de la révolution
ludique, de l'émancipation subversive et de la libération sociale et
quotidienne.Halte aux contrôles des individuEs. Halte au contrôle des
classes populaires par les classes populaires. Halte à la collaboration de
classes. D'autant que cette collaboration s'accompagne de préceptes
racistes. En tant qu'anarchistes et non-blancHEs, nous remarquons que
l'emploi fréquent de vigiles non-blancs dans les espaces publics n'est
pas anodin. Il relève de sous-entendus malsains qui trouvent là un
prétexte pour refouler les considérations d'une société néo-coloniale
(«vous voyez, nous ne sommes pas racistes, car nous employons des Noirs
et des Beurs»). Quand l'ordre dominant blanc emploie des vigiles
non-blancs, il perpétue une racialisation de la société qui convertit des
signes d'apparence biologique en stigmates discriminatoires. L'image de
"l'étranger" est utilisée comme un spectre assigné à remplir le rôle
social du "méchant", celui qui fait peur ; et dans ce cas, la peur est
"utile" et "normalisante" pour l'ordre dominant, car elle participe du
conditionnement intégré de chaque personne à rester dans le rang et à
être unE bonNE flic-citoyenNE. L'utilisation en première ligne de chairs
non-blanches dans la guerre sociale que nous vivons, renvoie
explicitement à des usages colonialistes précédents. Elle renvoie
notamment à l'importation de tirailleurs des colonies françaises
d’Afrique, mis au devant des fronts pour servir de chair à canon durant
les deux guerres soi-disant mondiales. Elle renvoie aussi à l'importation
detravailleureuses immigrées pour faire tourner les roues broyeuses du
productivisme industriel.Aussi, les agences de sécurité ont mis en place
le concept de "police de proximité" bien avant Chevènement et la
gôche-plus-rien : "tu viens de quartiers chauds = on va t'envoyer dans
les quartiers d'où tu viens car tu connais le mieux les pratiques de ces
hordes sauvageonnes".


.LE TRAVAIL TOTALITAIRE.
La collaboration de classe apparaît aussi sournoisement dans les
revendications des syndicats réformistes. Celles-ci perpétuent
l'idéologie totalitaire qui veut faire du travail la seule raison d'être
pour chacunE de nous. Ces revendications peuvent paraître légitimes
(plus d'argent et de meilleures conditions de travail) mais elles ne
remettent pas en cause l'origine-même des problèmes. Nous ne voulons pas
plus d'argent dans l'absolu, car nous sommes contre l'argent (tant qu'il
y aura de l'argent, il n'y en aura pas pour tout le monde)... et nous
ne voulons pas de meilleures conditions de travail dans l'absolu car
nous sommes contre le travail qui nous conditionne (tant qu'il y aura
des exploitants, il y aura des exploitéEs). A cette idéologie du bonheur
dans le travail exploitant, nous opposons la construction immédiate de
modes de vie basés sur les principes d'autonomie et d'entraide, de
prises de décisions concertées et autogérées, de luttes contre toutes
les formes de domination et d'exploitation, et de réappropriation de nos
vies et de notre temps.


.FAITES UN VOEU.
Que la grève des vigiles de la "mobile" dure longtemps et pour toujours,
et que ceux de la "statique" (qui stagnent notamment dans certains lieux
publics pour épier nos faits et gestes) s'y mettent pour qu'on puisse
encore plus facilement libérer les objets qui se morfondent dans les
étals de supermarchés...


Dernière édition par le Jeu 26 Juil 2007 - 12:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mouvements de grève - Historique   Mouvements de grève - Historique Icon_minitimeJeu 26 Juil 2007 - 12:45

Préavis de grève chez AEROCONSTELLATION

Depuis quelques temps, les agents de sécurité du site AEROCONSTELLATION TOULOUSE SECURITAS se plaignent à cause des disparités de salaires.( Voir l'article "Conflit chez Aéroconstellation" ).
Une pétition concernant un préavis de grève circule depuis 3 semaines. Les trois quart des agents ont signés celle-ci.
Force est de constater que le mécontentement est à son comble.
La CFTC par l'intermédiaire du DSC SECURITAS et du DS, Région Grand / Ouest ont été sollicité.La direction régionale SECURITAS a fait la sourde oreille en s'interdisant d'écouter les revendications des salariés AEROCONSTELLATION.
Lors d'une réunion avec les personnes concernées, la direction régionale n'a pas posée les bonnes questions, notamment sur les salaires.
Le SNEPS / CFTC informe cette même direction qu'un préavis de grève est lancé pour le 6 DECEMBRE 2005 sur le site AEROCONSTELLATON de TOULOUSE.
Quand le dialogue est rompu, il faut s'attendre à un conflit. Charge aux Représentants SECURITAS Grand / Ouest de rouvrir le dialogue.
A défaut......
Affaire à suivre

Source : sneps-cftc.org

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SECURITAS/ARDIAL - Strasbourg/Mulhouse - Mardi 9 mai

Environ 80 convoyeurs de fonds ont défiler avec leurs fourgons blindés hier après-midi à Strasbourg. Une autre manifestation a eu lieu à Mulhouse, suivant ainsi le mot d'ordre national. Des barrages filtrants ont été installés. D'après Thierry Simonklein, délégué CFTC, les fourgons blindés manque de sécurité : "Certains pare-brises résistent mieux que les parois !"

Le convoi revendicatif mené par la CFTC et la CGT entendait mettre l'accent sur la sécurité. Le blindage des véhicules est "insuffisant", "nous sommes d'accord pour porter des gilets pare-balles mais à condition que ça vaille la peine, il faut une norme bien définie avec une plaque anti-traumatisme."

Estimant être "de plus en plus exposés", les convoyeurs réclament la qualification de "métier à risque", mais aussi des augmentations de salaire.

Source : socialsace.free.fr

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Les salariés de la sécurité demandent à l’État de prendre ses responsabilités

lundi 28 août 2006.

Les salariés des entreprises de sûreté de Roissy dénoncent leurs conditions de travail et menacent à nouveau de se mettre en grève.

Alors que les pouvoirs publics s’interrogent sur les mesures à prendre pour renforcer la sûreté dans les aéroports, les personnels de sûreté de l’aéroport de Roissy menacent de se mettre de nouveau en grève, pour obtenir l’ouverture de négociations salariales. Le 3 août dernier, les syndicats CGT, CFDT, SUD et Unsa avaient déjà déposé un préavis de grève pour les 10 et 11 août.

Mais le regain d’intérêt des gouvernements européens après les événements de Londres n’a pas permis, depuis, de désamorcer un conflit social symptomatique des insuffisances du système de sûreté français. « Depuis plusieurs années nos conditions de travail se dégradent, affirme Eric Bilinski, délégué syndical CGT chez Penauille Sûreté, l’une des cinq entreprises privées chargées du contrôle des passagers et des bagages à Roissy et à Orly. « Les horaires et les consignes changent tout le temps, nous devons travailler de nuit, le week-end et les jours fériés, avec 20 minutes de pause toutes les 6 heures. Tout ça pour un salaire mensuel moyen de 1.190 euros, bloqué depuis 2002. La formation est à la tête du client et nous sommes constamment en sous-effectif : ce n’est pas sérieux », conclut le responsable syndical, qui appelle l’Etat « à prendre ses responsabilités », en reprenant en charge la sûreté dans les aéroports, « comme aux États-Unis et au Royaume-Uni ».

Sous-traitance
A l’instar de la plupart des pays européens, la France a en effet choisi de sous-traiter l’essentiel de cette fonction régalienne qu’est la protection des voyageurs aériens aux gestionnaires des aéroports, qui sous-traitent à leur tour, à des sociétés privées, comme Brink’s, Securitas, SGSA, Alysia Sûreté, ICTS... A charge pour elles de concilier sécurité et rentabilité. Le marché est alléchant : depuis 2001, le coût de la sûreté a plus que doublé, pour atteindre près de 550 millions d’euros en 2003, entièrement supporté par le passager à travers la taxe d’aéroport.

De 2001 à 2005, les frais de fonctionnement d’Aéroports de Paris en matière de sûreté sont ainsi passés de 173,7 à 313,5 millions d’euros - dont 181,1 millions de charges de sous-traitance - auxquels il faut ajouter 244,2 millions d’investissements en matériels au cours des cinq dernières années. Dans le même temps, le montant de la taxe d’aéroport est passé de 89,4 à 308,8 millions. Selon un rapport de Bruxelles, la France est l’un des pays européens qui dépense le plus pour la sûreté, avec un coût moyen de 9 euros par passager, contre 2,23 euros en moyenne en Europe et 4,42 euros aux Etats-Unis.

Source : ulcgtroissy.fr
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MessageSujet: Re: Mouvements de grève - Historique   Mouvements de grève - Historique Icon_minitimeJeu 26 Juil 2007 - 12:55

La colère des agents de sûreté et des salariés de LSG-Gate Gourmet

17 mai 2007

Tintamarre inhabituel hier matin aux arrivées du terminal 2F de l’aéroport de Roissy. Drapeaux, sifflets, slogans dans le mégaphone, près de 500 salariés de la sûreté et de l’entreprise LSG-Gate Gourmet ont défilé sur toute la plate-forme. « Sûreté négligée, passagers en danger ! » , « Non au licenciement ! », « Et un, et deux, et trois cent euros ! » scandent les manifestants.

Derrière des panneaux de verre, les voyageurs observent la scène en attendant leurs bagages. « Nos patrons ne veulent pas négocier sur les salaires. Ile ne cessent de dire que les salaires dépendent d’une négociation de branche alors nous demandons une remise à plat de notre convention collective notamment pour obtenir un véritable 13eme mois », explique Danielle Hanryon, déléguée CGT chez ICTS principale société de sûreté à Roissy. « Nous voulons une revalorisation de notre métier par les salaires. Même en travaillant les dimanches et la nuit, nous arrivons difficilement à 1 300 € net par mois. Ce n’est pas normal ! » proteste Madjid Yala, représentant central Unsa à la Brink’s. Les salariés réclament une augmentation de 300 €.

A cette revendication salariale s’ajoute la « reprise à 100 % du personnel en cas de passation de marché ». « Tous les deux ou trois ans, des marchés sont repris par des sociétés qui ne gardent en moyenne que 85 % de l’effectif et en profitent pour remettre en cause nos acquis », accuse Ramesh Prouchotte, délégué CGT chez ICTS, qui prône le retour des métiers de la sûreté dans le giron de l’Etat. Hier à Roissy, la grève, appelée dans l’ensemble du pays par une intersyndicale CGT, FO, CFDT et Unsa, a touché les deux plus grosses sociétés de sûreté aéroportuaires en France, ICTS et la Brink’s, ainsi que SGSA Penauille. Trois entreprises, qui, selon les syndicats, représentent environ 3 000 employés rien qu’à Charles-de-Gaulle. Environ 80 salariés de LSG Gate Gourmet, la société de catering en redressement judiciaire, se sont également joints au cortège pour dénoncer les menaces de licenciement qui continuent de peser sur leurs épaules. Les syndicats recense une participation à la grève de 40 à 50 % chez ICTS à Roissy, de 60 à 80 % à la Brink’s et de plus de 50 % chez SGSA.

Les organisations syndicales CGT, FO, CFDT et UNSA ont décidé de se réunir lundi 21 mai afin d’envisger des nouvelles initiatives d’actions dans les semaines à venir.

Source : ulcgtroissy.fr

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Les employés de la sûreté aéroportuaire en grève mercredi 16 mai

mardi 15 mai 2007.

Plusieurs syndicats appellent les employés des sociétés de sûreté aéroportuaire des aéroports de Paris à entrer en grève à partir de mercredi pour revendiquer une augmentation de salaire.

Cette grève devrait provoquer des retards aux aéroports de Charles de Gaulle et d’Orly. Elle est organisée par les organisations syncdicales (CGT, FO, CFDT et Unsa) qui ont déposé des préavis de grève reconductible pour les sociétés Brink’s, ICTS et SGSA Penauille sûreté à partir de mercredi à 04H00.

Ils ont appelé cette grève pour demander des augmentations de salaire, un treizième mois, une négociation de branche et un transfert automatique du personnel quand un contrat change de société.

Ce mouvement pourrait impliquer des retards liés aux queues qui devraient se former devant les postes d’inspection filtrage.

Source : ulcgtroissy.fr

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Grève des salariés d’Alyzia sûreté à Roissy

dimanche 22 avril 2007.

Huit jours après un premier débrayage, les agents d’Alyzia Sûreté, une filiale d’Aéroports de Paris chargée du contrôle des bagages et du filtrage des passagers des terminaux 1 et 3 de Roissy, se sont mis en grève hier. Entre 9 heures et minuit, les deux tiers des 99 salariés en service ont suivi un mouvement entamé pour l’obtention d’une prime de risque et de renforts d’effectif. « Avec des nouvelles procédures de sécurité, les contrôles plus restrictifs et plus longs rendent indispensables l’embauche d’agents par équipe », estiment les grévistes, qui évoquent aussi la multiplication des agressions d’agents par les passagers.

« Comme on leur enlève des objets interdits de leurs bagages, ils s’en prennent de plus en plus aux agents ». D’où la demande d’une « prime de risque », estimée à 35 € net.

Source : ulcgtroissy.fr
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MessageSujet: Re: Mouvements de grève - Historique   Mouvements de grève - Historique Icon_minitimeJeu 26 Juil 2007 - 13:00

Roissy : la grève des agents de sûreté d’ICTS a été largement suivie

vendredi 6 avril 2007.

A l’appel des syndicats CGT, CFTC et UNSA cinq cents agents de la sûreté de la société ICTS ont fait grève et manifesté vendredi 6 avril sur les terminaux de l’aérogare 2 de Roissy.

Au cours des négociations qui s’étaient tenues les 3 et 4 avril avec les organisations syndicales, la direction n’avait rien voulu céder sur les revendications déposées par les salariés.

Jacques Lebrot, le sous-préfet de Roissy avait reçu, à sa demande, les organisations syndicales le 5 avril pour tenter de désamorcer la mobilisation des salariés d’ICTS. Cette ultime tentative du représentant de l’Etat de venir au secours de la direction d’ICTS sera un échec.

C’est à 4 heures du matin, aux premières prises de poste qu’a débuté la grève. Celle-ci ne cessera de s’élargir au cours de la journée.

Les grévistes, très motivés, dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail, l’insuffisance des effectifs, le bas niveau de leurs salaires. Ils exigent une augmentation de 300 € nets par mois, des horaires cyclés, une amélioration des conditions de travail, une pause-repas payée de 45 minutes, le paiement du trajet entre le poste de travail et le parking voiture...

Alors que le nombre de passagers est en constante progression, ils doivent exercer leur mission de service public à effectif constant et dans une plus grande précarité (recours aux contrat en CDD ou a l’intérim).

Déterminés à obtenir de véritables avancées sociales pour leur profession, les agents de sûreté d’ICTS vont persévérer dans leur mobilisation. Ils envisagent, dans les semaines qui viennent, de nouvelles journées d’action avec l’ensemble des salariés des entreprises de sûreté.

Source: ulcgtroissy.fr

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Un syndicat pour tous les agents de sûreté

jeudi 5 octobre 2006.

« L’objectif est d’être fort », résume Steve Jahnel, délégué CGT à la société Brink’s Security d’Orly. Hier lors d’une conférence de presse, la CGT a annoncé la création d’un syndicat de site pour les salariés de toutes les entreprises de sûreté aéroportuaire intervenant à Orly. Autrefois assurée par la police de l’air et des frontières, la sûreté dans les aéroports est aujourd’hui confiée à des sociétés privées qui répondent à des appels d’offres d’Aéroports de Paris (ADP) en Île-de-France, ou bien des chambres de commerce et d’industrie en province. A Orly, six grosses sociétés (comme Brink’s, ICTS, Groupe 4 ou Alyzia, filiale d’ADP) se partagent la marché. La CGT estime qu’elles emploient environ 1 100 salariés.

« Aujourd’hui, nous sommes compartimentés par entreprise » , constate Steve Jahnel. « Le Syndicat commun permettra de partager les expériences et de faire jouer les solidarités car nous rencontrons les mêmes problèmes dans toutes les sociétés, notamment la précarité. » Les agents de sûreté vivent avec une épée de Damoclès sur la tête, explique le délégué. Ils sont embauchés en CDI, mais le système de sous-traitance les précarise : ADP signe en général des contrats de trois ans avec les sociétés. Ensuite, elle fait jouer la concurence et accepte la proposition la moins chère. « La convention collective prévoit que le repreneur du marché doit prendre 85% du personnel, mais c’est très théorique », souligne Jean-Claude Valero, de l’union locale CGT d’Orly. « Il sélectionne les dossiers et, en général, 30% des employés restent sur le carreau. » « Les entreprises en profitent pour se débarrasser des militants », ajoute Steve Jahnel.

Le système de sous-traitance permet aussi de battre en brèche le droit de grève. Ces sociétés assurant une mission de service public, les syndicats doivent respecter un préavis de grève de cinq jours. « Cela laisse le temps à ces entreprises, qui sont des multinationales, de faire venir des agents du monde entier pour remplacer les grèvistes, raconte le cégétiste. Ou bien elles sous-traitent le marché à une autre entreprise pour la durée de la grève. D’où l’importance de s’organiser tous ensemble. Si ont reste isolés, on échoue, c’est la leçon à tirer du gros conflit à la Brink’s en 2004. »

La CGT dénonce également des faibles salaires et des conditions de travail déplorables, notamment à cause du sous-effectif « organisé par les employeurs pour rester compétitifs », ce qui compromet les règles de sécurité. « L’État se désengage d’un certain nombre de missions de service public en déléguant à des entreprises sous-traitantes au détriment des conditions de sûreté, » a dénoncé Frédérique Dupont, secrétaire générale de la CGT du Val-de-Marne, soulignant que « si les salariés s’organisent, c’est aussi dans l’intérêt des passagers car leur sécurité en dépend. »

Source: ulcgtroissy.fr

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Les salariés de la sûreté donnent un avertissement à leurs patrons

samedi 12 août 2006.

Vendredi 11 août 2006, les salariés des entreprises de sûreté étaient en grève. Ils ont défilé toute la matinée sur les différents terminaux de l’aéroport de Roissy.

Ils avaient déposé un préavis de grève le 3 août pour exiger l’ouverture de négociation sur leurs revendications. Depuis plusieurs années les conditions de vie et de travail de la profession se dégradent. Un agent de sûreté perçoit 1 190 € mensuel. Pour ce salaire les horaires sont quotidiennement modifiés et il faut assurer des vacations de jour, de nuit, le week-end ou les jours fériés.

Les salariés n’en peuvent plus
Alors que les missions de sûreté sont sous-traitées à des entreprises privées, les pouvoirs publics, Aéroports de Paris et les compagnies aériennes exigent des salariés de cette profession l’application de procédures de plus en plus draconiennes.

La pression sur les salariés est forte, le stress important. Les contrôles de la gendarmerie, de la police de l’air et des frontières, de la douane sont fréquents. Alors que les agents de sûreté ne disposent pas des moyens d’assurer normalement leurs missions, notamment en effectif, ils sont tenus responsables par leurs employeurs du moindre dysfonctionnement, et souvent licenciés. La situation est donc devenue invivable. C’est cela qu’exprimaient avec beaucoup d’humour les salariés, ce vendredi, en scandant dans la manifestation sur les aérogares, « La sûreté, ça va péter ! »

Et ce n’est pas les effets d’annonces hypocrites de Nicolas SARKOZY qui peuvent apporter des réponses aux problèmes. Les mesures préconisées par le ministre de l’intérieur sont impossibles à tenir faute d’effectif !

La sûreté aéroportuaire doit-elle continuer à être gérée par des entreprises privées ?
Les passagers financent leur sûreté au travers d’une taxe prélevée par ADP. Cette taxe reversée, en partie aux entreprises privées de sûreté profite à des actionnaires de plus en plus exigeants. D’autre part, celles-ci se livrent une concurrence féroce qui tire, là aussi, vers le bas le statut des salariés et les missions de sûreté qu’ils doivent assurer.

Seule la création d’un véritable service public serait à même d’assurer un haut niveau de sûreté dans le transport aérien. Malgré son idéologie libérale, c’est ce qui a été fait aux Etats-Unis après le 11 septembre 2001.

Source: ulcgtroissy.fr
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MessageSujet: Re: Mouvements de grève - Historique   Mouvements de grève - Historique Icon_minitimeJeu 26 Juil 2007 - 13:02

Sûreté aéroportuaire : préavis de grève pour le vendredi 11 août 2006

mardi 8 août 2006.

Les syndicats CGT, CFTC, SUD et UNSA des entreprises de sûreté aéroportuaire ont déposé un préavis de grève pour le vendredi 11 août 2006 à partir de 4 heures.

Ils constatent que les négociations annuelles obligatoires ont été un échec dans l’ensemble des entreprises de la branches (Brink’s, SGSA, Alyzia sûreté, SOFRASEP, ASA...).

D’autre part, le SPESSAA (syndicat patronal de la sûreté aéroportuaire) a donné à ses adhérents la consigne de bloquer les salaires pour l’année 2006.

Baisse du pouvoir d’achat, dégradation des conditions de travail, licenciements abusifs se sont donc généralisés à tous les salariés de la profession.

Aussi, les organisations syndicales exigent l’ouverture de négociations sur les revendications suivantes :

Augmentation générale des salaires de 300 € nets ;
Reprise de la totalité du personnel qui le souhaite en cas de transfert de marché ;
Un vrai 13ème mois (en plus des primes existantes) ;
Majoration des heures de 50% pour les heures de nuit, de 100% pour les dimanches et 150% pour les jours fériés ;
Revalorisation des indemnités kilométriques à 0,20 € du km et paiement à 100% de la carte orange ;
Versement d’une prime équivalente à la prime « Villepin ».

Source: ulcgtroissy.fr
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MessageSujet: Mouvements de gréve-Historique   Mouvements de grève - Historique Icon_minitimeJeu 26 Juil 2007 - 14:06

A s'avoir que dans le transport de fonds 2007 et 2008 , seront les années des négociations , convoyage à 2 perssonnes , voir même retrait de l'armement , salaire ( inclure notre prime de risque dans le salaire)ETC...
Cela commencera la rentrée avec les NAO , que les responsables des syndicats consultent les ds , dp ainsi que les revandications des salariés via les dp , au lieu de signer des accords sans consulter les interressés , je pense que cela doit être dans toute la branche sécurité.
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MessageSujet: Re: Mouvements de grève - Historique   Mouvements de grève - Historique Icon_minitimeSam 28 Juil 2007 - 20:42

Il me semble que sarkozy c'est fermement opposé au fait que les convoyeurs soient désarmés!!!! il a demandé a ce que les convoyeurs restent armés et que la décision ne serait pas modifiable
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MessageSujet: Re: Mouvements de grève - Historique   Mouvements de grève - Historique Icon_minitime

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