Le Parlement européen exige des agents de sécurité polyglotte

La sécurité polyglotte

La maîtrise d’une langue étrangère est devenue incontournable.

Le Parlement européen exige des agents de sécurité qu’ils maîtrisent au moins une langue étrangère.

154 PERSONNES à former en trois ans. 400 heures de formation par salarié en allemand ou en anglais, soit 61 000 heures de formation à intégrer dans des plannings serrés. C’est l’important travail que mène actuellement l’entreprise Securitas qui a remporté il y a deux ans et jusqu’en 2015 le marché de la sécurité du Parlement européen à Strasbourg.

Un niveau élevé en langue
Le cahier des charges exigeait de la part de l’entreprise attributaire une mise à niveau du personnel en langue étrangère (niveau B1 exactement) afin que les agents puissent répondre à tous les types de situation sans frein linguistique. « C’est une obligation contractuelle qui donnerait au Parlement européen la capacité de nous sanctionner en cas de non-respect », explique Jean-Jacques Duclaut, le directeur régional de la société.

Hier à Strasbourg, Sécuritas et ses partenaires qui l’ont aidée à monter et financer le plan de formation ont fait un point d’étape. Tous se sont dits satisfaits de l’avancée du dispositif.

Selon Opcalia, organisme collecteur du 1 % formation, 16 000 heures ont déjà été dispensées par les formateurs de Nova Performance. 80 % des salariés ont atteint le niveau intermédiaire prévu à cette date, 12 % sont au-delà et 8 % en dessous.

D’un point de vue plus financier, l’opération représente un investissement de 2,2 millions d’euros que Sécuritas n’aurait pas pu prendre seule à sa charge sauf à augmenter ses prix et risquer de perdre le marché. Une partie de ce vaste plan de formation est financée par Opcalia, la région Alsace et le Fonds de soutien européen. Le coût résiduel pour la société est de 900 000 euros selon son dirigeant. Cette formation intervient alors que le Parlement projette d’internaliser la sécurité et de recruter des agents ayant un niveau élevé en langue. « Ça mettra forcément les salariés en position favorable », analyse l’un des partenaires du dossier, même si le niveau requis est supérieur à celui auquel ils sont formés.

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d'accord mais les politiciens eux en séance ils ont besoin d'interprètes deux poids deux mesures

je suis d'accore avec toi buru