Le contrôle effectué par un agent de sécurité met fin à une escroquerie

Castelnaudary Géant : deux caissières ont dérobé 25 000 €

C'est une escroquerie qui durait depuis, au minimum, un an qu'a mis au jour la police nationale de Castelnaudary. Tout a débuté le 21 juillet dernier, lorsqu'un couple de clients a été contrôlé par un agent de sécurité. Quelques instants auparavant, les deux individus étaient passés à la caisse où l'employée de la grande surface leur avait facturé le chariot pour 22,75 €. Vérification faite, les deux clients avaient en réalité acheté pour 982,75 € de marchandise. Autre surprise, les deux personnes, prises la main dans le sac, étaient en réalité les parents de la caissière.

Aussitôt, la direction de l'hypermarché décide alors de porter plainte. Et l'enquête de police révèle rapidement que deux employées du magasin sont impliquées dans une affaire d'escroquerie. Parfaitement au courant du mode de fonctionnement de l'enseigne, les deux caissières, âgées de 24 et 30 ans et comptant respectivement trois et dix ans d'ancienneté, profitaient des réunions de travail ou de l'absence temporaire des agents de sécurité pour faire passer des chariots remplis de produits. Chariots que poussaient au moins trois complices. "Parfois, elles faisaient juste un contrôle de prix, ou bien elles annulaient à l'ordinateur un produit qu'elles avaient scanné", explique un enquêteur. Autre combine : les deux employées avaient créé de fausses cartes de fidélité pour utiliser et frauder à l'aide des "scannettes".

Le stratagème aura donc duré un an. La police aura, quant à elle, mené l'enquête pendant trois mois, épluchant les tickets émis par les deux caissières.

Parmi les produits dérobés, beaucoup d'alimentaire, mais aussi des vêtements, des parfums, une télévision, de la vaisselle et du champagne Moët & Chandon ! Montant total de l'escroquerie : au minimum 25 000 €.

Placés en garde à vue, à la fin du mois de juillet, la première caissière et ses parents complices ont juste reconnu le flagrant délit du 21 juillet. La seconde nie toute escroquerie. A l'heure actuelle, elle est d'ailleurs toujours employée de Géant casino. De peur d'une plainte aux prud'hommes, l'enseigne attendrait une décision pénale pour se séparer de la salariée. Tout le monde devrait être fixé le 21 novembre prochain, où les deux caissières et leurs trois complices comparaîtront au tribunal de grande instance de Carcassonne pour "escroquerie et manœuvres frauduleuses". Les employées encourent une peine maximale de cinq ans de prison.

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Han les pestes !

et pour le vigile ! excellent boulot de sa part.