Battu à mort à cause d'une photo,le suspect vigile dans un établissement de nuit

Le Parisien-Un père de famille de 33 ans a succombé aux coups assenés par un vigile et un complice, ce week-end à Béziers (Hérault). Son seul tort : avoir approché de trop près le deux-roues d’un des suspects pour le photographier.

Un incroyable déchaînement de violence et une mort aussi atroce qu’absurde. Roué de coups dans la nuit de vendredi à samedi en marge des festivités de la féria de Béziers (Hérault), Julien Portale, un Biterrois de 33 ans, a succombé à ses blessures dimanche. Hier soir, deux de ses agresseurs présumés ont été mis en examen pour coups volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Un mandat de dépôt devait être demandé à l’encontre du principal suspect. Même s’ils reconnaissent leur participation, tous deux minimisent leur implication. Le seul tort de Julien? Avoir « tripoté la moto » d’un de ses agresseurs. « Le mobile est malheureusement aussi stupide », souffle une source judiciaire.

Le drame se noue samedi peu après 3 heures du matin. Julien vient de passer la soirée avec des proches dans un bar du centre-ville, en pleine effervescence en cette période de fête taurine. Il remarque une moto garée dans la rue et décide de s’approcher pour faire une photo. Une démarche qui n’aurait pas plu à son propriétaire, un homme de 28 ans qui travaille dans le secteur de la sécurité, embauché en tant que vigile par un établissement nocturne pendant la féria.
Ce dernier aurait alors violemment pris à partie Julien, n’hésitant pas à lui asséner des coups de pied dans la tête avec ses chaussures de sécurité munies de coque. Selon un ami de la victime cité par « Midi libre », l’agression se serait déroulée en deux temps, l’agresseur n’hésitant pas à revenir accompagné de plusieurs complices aussi déterminés que lui. L’intervention des amis de Julien n’aurait pas permis d’éviter le pire. La justice s’efforce de faire la lumière sur cette rixe mortelle au cours de laquelle un autre jeune homme a été légèrement blessé. L’auteur principal des faits a été interpellé. « Il reconnaît avoir participé à la bagarre mais conteste les coups de pied au sol », confie une source judiciaire.

Le second suspect, un homme de 43 ans dont l’implication apparaît moindre, s’est présenté de lui-même au commissariat après avoir été convoqué. « Il admet avoir porté des coups mais, lui aussi, indique ne pas avoir visé la tête », poursuit la même source. Les deux hommes étaient jusqu’ici inconnus des services de police. Les investigations se poursuivent à la recherche d’éventuels autres protagonistes.

En pleine fête, l’annonce du décès de Julien Portale a provoqué une vive émotion à Béziers. Le sénateur-maire de la commune, Raymond Couderc, a dénoncé un « véritable crime », invitant les participants à la féria à faire la fête « sans dépasser les limites ».
Déplorant la banalité des débordements dans les fêtes de village, l’élu qualifie même de « miracle » l’absence, jusqu’ici, d’un tel drame lors de la féria de sa ville.
Très dévoué, Julien était père d’une petite fille de 6 ans. « On essaie de rester fort. On pense toujours que ce genre d’histoire n’arrive qu’aux autres », souffle le grand frère de Julien. L’autopsie du jeune homme, initialement programmée hier, a été décalée à aujourd’hui. Le temps de permettre aux médecins de procéder, selon les souhaits de la famille, à des prélèvements d’organes sur sa dépouille.

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ont va encore nous montrer du doigt pfff .

dnitro17 a écrit:

ont va encore nous montrer du doigt pfff .

Biensur que non,ce sont les agemts qui bossent dans des etablissements de nuits qui vont etre montre du doigt,et comme c'est une reputation qui nous suit les gens resteront focalises la dessus..

n'oublie pas que les gens font vite l'amalgame entre un agent de secu et un videur .

dnitro17 a écrit:

n'oublie pas que les gens font vite l'amalgame entre un agent de secu et un videur .

Alors la pas du tou,les agents de secu sont tous des inadaptes sans cerveaux et sans instruction et les videurs tous des gros bras qui font mal,voila ce qu'il y a dans la tete des gens et il n'y a qu'a regarder autour de soit pour voir la difference ne serait-ce que sur le physique...

désoler mais par chez moi pour les gens c'est la même chose ,qu'il sois videur ou agent c'est vigiles

dnitro17 a écrit:

désoler mais par chez moi pour les gens c'est la même chose ,qu'il sois videur ou agent c'est vigiles

Alors il n'y a que part chez toi,ca arrive aussi......mais meme par chez toi ils doivent certainement faire le distingo entre le gars qui va bosser a une barriere et celui qui va leur interdire l entree dans un etablissement de nuit et c'est la dessus que les gens font la difference pas sur le nom donner mais sur la mission proprement dite..

en fait peut de gens font vraiment la différence , par chez moi les gens sont .....assez brut de décoffrage .

quoi que sa s'arrange un peu mais des fois tu finis par te demander si tu est bien sur terre

Respect pour sa famille qui a eu le courage de demander le prélèvement d'organes (et donc qui a au moins réussi à ce que ce décès ne soit pas tout à fait inutile)! Dans de pareilles circonstances, châpeau bas et merci!

dnitro17 a écrit:

en fait peut de gens font vraiment la différence , par chez moi les gens sont .....assez brut de décoffrage .

quoi que sa s'arrange un peu mais des fois tu finis par te demander si tu est bien sur terre

J'ai connut des gens brut de décoffrage dans les endroits ou j'ai travaillé et ils s'avaient trés bien faire la différence entre les videurs et les "gardes barrières"et de plus ayant fait les 2 et en continuant encors je sais ce que les gens arrivent à pensé de nous et suite à cet article la profession ne sera pas montré du doigt,ce sera juste une histoire de plus avec des gars bossant en établissement de nuit,et même moi quand je vais en grande surface et que je vois les vigiles j'ai plus souvent envie de rigoler plus qu'autre chose et il en va de même pour énormément de monde..

Drame de la Feria - Me Guilhabert : "Mon client n’a donné qu’une gifle..."

L’avocat d’un des suspects dans le meurtre de Julien Portal appuie la thèse de son client niant être l’auteur du coup mortel.

Le principal suspect dans le meurtre de Julien Portal, 33 ans, décédé à la suite d’une agression, sur la Feria, à l’angle du boulevard de la Liberté et de l’avenue Saint-Saens, samedi, vers 3 heures du matin, a été placé en incarcération provisoire. Il a sollicité un délai pour préparer sa défense avant sa comparution jeudi, à 15 h, devant le juge des libertés et de la détention qui statuera sur son sort.

Me Éric Guilhabert assiste le jeune homme de 28 ans, mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

"Mon client conteste avoir porté le coup mortel"

L’avocat défend la thèse de son client, qui rejette la responsabilité du coup mortel : "Mon client conteste avoir porté le coup mortel, tout comme avoir passé à tabac la victime. Il ne reconnaît qu’une gifle qui l’a déséquilibrée, mais ne l’a pas fait tomber. Il y a eu une bagarre ensuite, mais mon client n’y a pas participé."

L’avocat revient sur les circonstances du drame : "Mon client, vigile dans un restaurant, revenait de son travail en moto. Il a aperçu un ami, s’est arrêté et est descendu de sa moto en laissant le moteur tourner." À un moment donné, il aurait été alerté par l’arrêt du moteur : "Mon client s’est retourné et a aperçu un groupe en train de tourner autour de son deux-roues. Comme il avait été victime d’une tentative de vol il y a deux jours, il s’est énervé et la dispute a commencé."

Le magistrat instructeur aura la charge de dégager les responsabilités dans cette bagarre à l’issue fatale pour le jeune père de famille qui laisse, derrière lui, une petite-fille de 6 ans.

Un autre protagoniste

"Il existe des témoignages contradictoires, continue le conseil du mis en examen. On a parlé de coups de pied, mon client y est complètement étranger. Par contre, il a vu le coup-de-poing asséné à la victime par le vigile d’une bodega de l’avenue Claparède, intervenu lors de l’altercation."

Interpellé, ce dernier, un homme de 47 ans, a été placé en garde à vue, puis présenté devant le Parquet. Il a été placé sous contrôle judiciaire et mis en examen. Il réfute lui aussi son implication.

Pas le profil du délinquant violent

Pour Me Guilhabert, son client ne correspond pas au profil du délinquant violent : "Il n’a rien du “motard loubard”. On a parlé de grosses bottes coquées, or mon client revenait du boulot, en chaussures de ville, pantalon et chemise noirs. C’est un jeune homme de 28 ans, avec bac + 5, qui travaille comme responsable des ressources humaines dans une entreprise et vit à Montpellier chez ses parents."

Selon le conseil, son client serait "dévasté par ce qui est arrivé. Il s’en veut terriblement d’être à l’origine de ce drame qui a démarré pour un motif futile".

RUMEUR ERRONÉE
Mohammed Berrima, alias Momo, bien connu des Biterrois, est sans doute victime malgré lui de sa popularité.Des internautes le mettent en cause dans la bagarre à l’issue fatale. « Je tiens à préciser que ni moi, ni la discothèque L’Usine à gaz avons quelque chose à voir dans cette tragédie. » De fait, Mohammed n’était pas sur les lieux du drame, qui s’est déroulé bien loin
de la boîte de nuit elle aussi incriminée.


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Meurtre de la Féria - Me Gimeno : "La Défense a choqué la famille de Julien"

Me Charlene Gimeno représente la maman, les deux frères, la compagne et la fillette de Julien Portale, le père de famille de 33 ans, décédé lundi, suite à son agression sur la feria, dans la nuit de vendredi à samedi. Le conseil se fait le porte-parole de la famille qui tient à réagir aux propos du défenseur du principal suspect (lire édition d’hier).

"Ces déclarations sont malvenues", Me Gimeno "La famille de Julien, dans la peine et la souffrance, a été profondément choquée par ces propos qu’elle trouve irrespectueux, les obsèques de Julien n’ont pas encore eu lieu et l’information judiciaire vient tout juste de s’ouvrir, ces déclarations sont malvenues et inappropriées."

Les dénégations du vigile de 28 ans sont évidemment mal ressenties par la partie civile : "Il minimise les faits et son geste en mettant, en plus, en cause un ami à lui. À mon sens, cela ne fait qu’aggraver son cas. D’ailleurs la famille déplore le manque d’humanité et de dignité du suspect."

Pas de place pour le doute pour la partie civile

Pour la partie civile, sa conviction est faite : "Ce jeune homme a été incarcéré non pas pour une simple gifle mais pour des coups mortels qui sont de nature criminelle. Toutes les preuves sont en possession de la justice et les témoignages sont concordants, contrairement à ce qu’affirme la défense. Il n’y a pas de place pour le doute."

Aujourd’hui, à 15 h, le mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner comparaît devant le juge des libertés et de la détention. Le prévenu a demandé un délai pour préparer sa défense lors de cette audience qui décidera de son sort.

L’autopsie, elle, a déjà rendu son verdict. Le décès de Julien serait dû à des coups portés à la tête et qui ont provoqué ce traumatisme crânien auquel Julien Portale n’a pas survécu.


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1ère constatation : on ne laisse pas sa moto moteur tournant pour aller papoter avec un pote, c'est déjà irresponsable... "Vigilance constante" surtout pour un vigile... sorry mais c'est du grand n'importe quoi...