| | Le marché de la sécurité privée en France, entre expansion et réglementation | |
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Age : 52 Région : Rhône Alpes
Société : Education nationale Emploi : Enseignant en BTS MOS, CAP AS & BAC PRO Métiers de la Sécurité
Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS Date d'inscription : 02/09/2006 Nombre de messages : 24264
| Sujet: Le marché de la sécurité privée en France, entre expansion et réglementation Ven 27 Avr 2012 - 6:39 | |
| Le marché de la sécurité privée en France, entre expansion et réglementation
La sécurité en France emploie plus de 150 000 personnes. Archives Jean-François Frey L’affaire Néo Sécurité intervient alors que le marché de la sécurité en France se développe, au point de se substituer à la sécurité publique dans de nombreuses missions.
Tous les voyageurs qui prennent l’avion s’y sont habitués : le contrôle et la fouille de leurs bagages ne sont plus effectués depuis longtemps par des fonctionnaires de police.
Cet exemple témoigne du développement de la sécurité privée en France ces dernières années. La sécurité privée s’étend du vigile, qui surveille l’entrée d’une grande surface, aux caméras qui protègent les domiciles privés en passant par le gardiennage de grandes entreprises ou la protection des artistes lors d’un concert.
Le développement de la sécurité privée est suivi de près par l’État, désireux en quelque sorte de sécuriser cette branche économique et sensible par le contenu de ses missions, afin d’améliorer l’image de marque de ce secteur.
La déconfiture de Néo Sécurité n’est pas faite pour rassurer, ce qui explique que l’Élysée soit monté en première ligne pour trouver une solution (lire ci-dessous).
« Une coproduction Etat-privé » Privée ou publique, la sécurité a été la grande ambition de Nicolas Sarkozy. La multiplication des rapports, études et mesures prises ces dernières années était destinée à améliorer l’image de marque d’un monde trop souvent réduit aux « gros bras » qui font le pied de grue devant un hypermarché.
En 2008, le chef de l’État avait parlé de « coproduction » en matière de sécurité entre l’État et le secteur privé. C’était une façon élégante de prévenir que l’État, désargenté, abandonnerait une partie de ses missions régaliennes au privé. Claude Tarlet, président de l’Union des entreprises de sécurité privée parle plutôt de « relation organisée ».
Outre la nomination d’un « Monsieur sécurité privée » (lire ci-contre), un Conseil national des activités privées de sécurité a été installé en janvier dernier par l’État. Ce CNAPS est chargé de « moraliser, réglementer et surveiller » les entreprises de ce secteur. Doté d’un budget de 13,8 millions d’euros, le Conseil « exercera une mission de police administrative et une mission disciplinaire ». Il devra également établir un code de déontologie.
La sécurité privée en France est une nébuleuse. Le rapport de l’Inspection générale de l’administration dénombre 5000 entreprises, qui réalisent un chiffre d’affaires de 17 milliards d’euros, et emploient 150 000 salariés. Témoins du flou qui existe, les organisations professionnelles parlent de 170 000 emplois dans des professions qui créent 1000 entreprises par an.
300 000 emplois dans dix ans Le secteur est dominé par les grandes entreprises qui emploient les deux tiers des agents et réalisent près de 70 % des résultats économiques. À côté de ces poids lourds, on trouve une myriade de petites entreprises. 80 % d’entre elles comptent moins de vingt salariés.
L’avenir de la profession s’annonce, en dépit de l’affaire Néo Sécurité, plutôt souriant. D’ici cinq ans, le nombre de personnes travaillant dans la sécurité privée pourrait dépasser celui des forces de gendarmerie et de police réunies (250 000 fonctionnaires). « Dans une décennie, il y aura deux fois plus d’agents de sécurité privée que de policiers, de douaniers, de gendarmes », précise Claude Tarlet, qui avance le chiffre de 300 000 emplois.
Ce bond de la sécurité privée sera dû à la multiplication des missions qui lui seront confiées. Elles pourront assurer les transferts de détenus, ou trouver des débouchés dans la surveillance des sites touristiques.
source : l'alsace __________________________________________ « Apprendre, c’est autant perdre des idées qu’on se faisait qu’en acquérir de nouvelles ». (Daniel Hameline).
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