L'agent de sécurité agressé à la gare

L'agent de sécurité agressé à la gare

Un agent de sécurité de Securitas a été agressé le 1er janvier, a révélé hier Sud-Rail, alors qu'il procédait à l'ouverture de la gare. « Il a été découvert inanimé, le visage défiguré », rapporte le syndicat. « Il devra subir de la chirurgie maxillo-faciale. » Les faits se seraient produits à 6 h du matin, alors que des personnes en état d'ivresse se trouvaient aux portes de la gare. Aucun témoin ne s'étant signalé, l'auteur est en fuite. « Comment s'en étonner, quand la SNCF refuse toujours d'affecter du personnel en nombre suffisant pour veiller à la protection des voyageurs et des agents », fulmine Sud-Rail. « On va voir quelles conclusions on peut en tirer à l'avenir », réagit la direction.

source : 20 minutes

Un homme d'une quarantaine d'années a été découvert inanimé par un collègue, vers 6 h du matin, le 1er janvier. Sud rail monte au créneau, dénonçant des effectifs insuffisants face aux tensions qui augmentent.

Fait divers
« C'est l'un de ses collègues qui l'a vu en se rendant à son bureau. Il devait être 6 h 30. Il gisait, inanimé. Il a commencé à reprendre ses esprits, mais il ne se souvenait plus de rien. Il souffre d'un traumatisme crânien. Il a été frappé au visage, sévèrement. » Commentaire hier de Denis Leray, représentant du syndicat Sud rail, lui-même agent en gare de Nantes. L'agression qu'il révèle a eu lieu sans doute vers 6 h, le dimanche 1er, dans le hall des arrivées de la gare de Nantes. La victime, un agent de sécurité de l'entreprise Sécuritas, a, dit-il, « le visage défiguré. Il était encore à l'hôpital ce matin. Il doit subir une chirurgie maxillo-faciale ».

De son côté, la SNCF « déplore vivement l'agression » et attend les résultats de l'enquête en cours, qui a été confiée aux policiers de la sûreté départementale. Hier soir, le ou les auteurs des coups n'avaient pas été interpellés.

En attendant, Denis Leray tient à dénoncer une situation qui se dégrade « depuis deux ans ». Et qui empire singulièrement au matin du Jour de l'an : « La gare, à Nantes, c'est le lieu qui ferme tard et qui ouvre très tôt. On est confronté à des groupes souvent très alcoolisés, qui se livrent à des injures, des incivilités. Ça ne se passe pas bien du tout. Avec le prix du billet qui augmente, ça devient encore plus compliqué. »

Son syndicat demande que la sécurité soit renforcée : « Il faut éviter qu'un agent se retrouve seul le matin, à l'ouverture. Notre travail, comme celui de Sécuritas, le sous-traitant, c'est d'orienter les voyageurs. Pas de réguler les groupes incontrôlables. »

Deux cents personnes

Dimanche matin, dit-il, près de 200 personnes circulaient dans la gare. « Beaucoup étaient très alcoolisés. C'était de petits groupes de six ou sept personnes. Ils venaient parfois accompagner l'un d'eux, qui prenait le train. » Trois agents de Sécuritas et cinq autres de la SNCF étaient en poste. Trop peu, selon lui, pour avoir le contrôle de la situation. « Pour des raisons économiques, la direction de la SNCF refuse d'affecter du personnel d'accueil et de sécurité en nombre suffisant pour veiller à la protection des voyageurs et des agents qui assurent leurs missions de service public. L'émotion et la solidarité ont conduit les agents de la société de sécurité à exercer leur droit de retrait. »

La SNCF a déclaré hier attendre les résultats des enquêtes internes et de police pour envisager comment aborder l'avenir : « On en tirera les conclusions qui s'imposent. Notamment pour le Jour de l'an. »

source : ouest france

malheureusement,c est partout pareil,etre en sous effectif est a la mode en ce moment,les clients preferent la santé de leur porte monnaie a la vie de simple agent de securité.......navrant.............

et la SNCF n'avait pas sa fameuse police du rail interne elle a dû faire appel à des agents de sécurité pourtant sa police a des habilitations comme les policiers (port d'armes etc...) c'est vrai j'oublies ce sont des fonctionnaires

Encore un collègue qui trinque, un de plus malheureusement .................... :pleurr:

buru a écrit:

c'est vrai j'oublies ce sont des fonctionnaires

Du tout du tout, c'est un service interne de sécurité, ni plus ni moins.

Le problème du travailleur isolé doit être remonté au CNAPS.
Il faut savoir que ce cas de figure peut dans certains cas
couter cher à l'employeur ou au client qui je le rappelle
est co-responsable civilement et pénalement.

Et le droit de retrait vous connaissez? Moi j'interdis formellement contrairement aux ordres du client que mes agents fassent une ronde la nuit dans le 2ème site à coté du notre, il est situé en plein milieu d'une cité fréquenté par des dealers. Et jusqu'à ce jour personne n'a trouvé a redire...-encore heureux, parce qu'un VieuxChouf en colère, c'est beau a voir mais uniquement pour les spectateurs n'ayant rien a faire dans l'histoire

VieuxChouf a écrit:

Moi j'interdis formellement contrairement aux ordres du client

L’idéal serait déjà que le client ne donne pas d'ordre du tout, comme la loi le prévoit.

VieuxChouf a écrit:

Et le droit de retrait vous connaissez? Moi j'interdis formellement contrairement aux ordres du client que mes agents fassent une ronde la nuit dans le 2ème site à coté du notre, il est situé en plein milieu d'une cité fréquenté par des dealers. Et jusqu'à ce jour personne n'a trouvé a redire...-encore heureux, parce qu'un VieuxChouf en colère, c'est beau a voir mais uniquement pour les spectateurs n'ayant rien a faire dans l'histoire