Les aéroports menacés de grève

Rappel du premier message :

Les aéroports menacés de grève

Les syndicats des entreprises de sûreté aéroportuaires appellent le personnel à une grève reconductible, à partir de vendredi, dans tous les aéroports de France pour obtenir notamment des revalorisations de salaires. Toutes les entreprises du secteur sont concernées, soit 10000 personnes, chargées en particulier du filtrage des passagers.

« Cette grève sera dure », prédit Claude Nelta, du Syndicat national des employés de la prévention et de la sûreté (SNEPS/CFTC). Outre la hausse et l’uniformisation des salaires réclamées « depuis des mois », l’intersyndicale dénonce de « mauvaises conditions de travail » et la « pression hiérarchique ».

Le Parisien

C'est bien, ça fait le travail pour les elections pour un certain parti.....

a b la il perd des points nico

Moi je pose néanmoins la question suivante :

Pourquoi les représentants syndicaux de la profession n'ont ils pas "rebondis" et "surfés" sur la situation du moment pour appeler à un immense mouvement de grève nationale (sûreté, sécurité, incendie...) et ce afin de porter le débat (salaires, reconnaissance de nos métiers...) au niveau le plus haut de l'état ?

Imaginez...

Bref, RDV manqué selon moi et l'occasion ne se représentera pas avant un bout de temps !

le patronat propose une prime annuelle, les syndicats refusent

Depuis le début de la grève le 16 décembre, la question salariale reste le point d'achoppement, les employeurs refusant toute négociation sur ce point précis.

PARIS (AFP) - L'organisation patronale des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire (Sesa) a proposé vendredi une prime annuelle de 300 euros brut aux agents de sûreté en grève depuis huit jours, une offre "loin des attentes" aussitôt rejetée par les salariés.

Alors que se déroulaient de nouvelles négociations entre patronat et syndicats à Paris, le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis), saisi en référé par la CFDT, a pour sa part rejeté la requête de l'organisation, qui demandait la fin du remplacement par des policiers d'agents de sûreté à l'aéroport de Roissy.

La juridiction administrative a estimé que cette mesure inédite dans les transports aériens, prise par le gouvernement jeudi, ne constituait "pas une atteinte au droit de grève".

Malgré la pression en ce début du week-end de Noël, les syndicats campaient sur leurs positions.

"On ne va pas vers une sortie de crise", a prévenu à l'AFP Alain Bouteloux, de la fédération services FO, car, d'après lui, la prime proposée par le patronat "est très loin des attentes des salariés".

"On ne demande pas une prime, mais une augmentation de salaire pour tous" de 200 euros brut mensuel, a renchéri Mohamed El-Ammari, délégué syndical CFDT chez ICTS à Roissy.

Pour Christine Hamiani, déléguée CGT chez Brinks, "les salariés ont trop perdu pour accepter de renoncer à leur lutte sur la base d'une prime aléatoire. Il faut que nos patrons arrêtent de nous traiter comme des esclaves. Si on doit rentrer sans rien, on rentrera sans rien mais le conflit va durer".

"On vous annonce une pagaille monstre dans les aéroports de Lille, Strasbourg, Toulon, à partir de Noël. Nos collègues sont toujours aussi mobilisés et déterminés", a averti Claude Nelta (CFTC)

Les entreprises d'agents de sûreté sont des prestataires des aéroports et de certaines compagnies aériennes, pour lesquels ils contrôlent les passagers, et peuvent effectuer des services sur les pistes. Cette mission de service public était assumée jusqu'en 1996 par la police.

Ces agents, qui gagnent entre 1.250 et 1.600 euros, revendiquent une revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail.

Depuis le début de la grève le 16 décembre, la question salariale reste le point d'achoppement, les employeurs refusant toute négociation sur ce point précis.

Craignant un enlisement voire un durcissement du conflit, le gouvernement a déployé jeudi des forces de l'ordre à Roissy pour remplacer les grévistes, alors que le conflit n'entraîne que des délais d'attente à l'embarquement.

Jeudi, la ministre de l'Ecologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, avait mis sous pression les entreprises de sûreté en les prévenant qu'elles risquaient de ne pas être payées par les aéroports et qu'elles pouvaient être soumises à d'autres pénalités.

Sur le terrain, le trafic était normal vendredi. Tous les vols prévus au départ de Lyon-Saint-Exupéry devaient être assurés, grâce à des renforts externes, selon la direction de l'aéroport.

La situation était également normale aux terminaux 2E et 2F de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, où des effectifs de la Police aux frontières (PAF) et de la Gendarmerie du transport aérien (GTA) ont été mobilisés à Roissy, a constaté une journaliste de l'AFP.

Cette décision a suscité de vives critiques des syndicats et de la gauche.

source : liberation

Désolant pour l'image du métier, j'ai la carte pro agent sécu et agent de sureté aéroportuaire et aujourd'hui je ne sais plus si je dois travailler dans ces métiers

tonneaujj a écrit:

Désolant pour l'image du métier, j'ai la carte pro agent sécu et agent de sureté aéroportuaire et aujourd'hui je ne sais plus si je dois travailler dans ces métiers

ne sois pas pessimiste! quelquefois, il faut faire bouger les choses pour améliorer les conditions de travail et je souhaite que celles concernant l'aéroportuaire, aboutissent

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Grève des agents de sûreté: signature d'un accord de sortie de crise

Quatre syndicats d'agents de sûreté aéroportuaire ont signé lundi un accord de sortie de crise après onze jours de grève, a-t-on appris de sources syndicales.

Les fédérations FO, CFTC, CFDT et Unsa du secteur ont décidé d'accepter les propositions du patronat, qui a offert une prime annuelle afin de sortir du conflit, ont indiqué à l'AFP des responsables syndicaux.

"Nous avons pris nos responsabilités, nous avons signé cet accord suite à la demande de très nombreux salariés qui souhaitaient sortir du conflit", a déclaré à l'AFP Erik Biro, secrétaire général de l'Unsa-FMPS.

"Nous leur demandons maintenant de reprendre le travail. Grâce à cet accord nous avons fortement limité la casse, même s'il n'a pas atteint les objectifs par rapport à nos revendications initiales", a-t-il poursuivi.

"La grève a pris une tournure très difficile ces quatre derniers jours. Nous avions atteint une forme d'enlisement. Il fallait en sortir très vite. Beaucoup de salariés étaient très fatigués et à bout de nerfs", a-t-il dit encore.

M. Biro a aussi déploré "l'atteinte à la grève" faite par le gouvernement en remplacement des grévistes par des forces de l'ordre, ce qui était "inédit" et pose des problèmes juridiques.
"Les négociations étaient bloquées, le patronat a rouvert une fenêtre de négociations, et après consultation de notre base, nous constatons que les propositions sont mieux que rien", a expliqué de son côté Thierry Fressart, de la fédération services CFDT.
Des négociations s'ouvriront au premier semestre 2012 pour fixer les modalités de l'augmentation de la prime proposée par le patronat, a-t-il précisé.
De son côté, la CGT, non signataire, a fait savoir qu'elle allait "consulter ses bases".

source : les echos

Finalement, ils ont signé mais ils ne savent pas pour quel avantages ou même s'il y aura avantages :jereflechi4:
Étonnant pour la Cfdt,

les autres signataires égaux à eux même, ça signe puis ça pleure à longueur de réunions comme quoi " c'est pas ce qui était prévu", petits morceaux choisis:

"Mr. B.......l'accord n'est pas respecté nous allons le dénoncer" tu parle espère toujours!
" Mr. R..... vous ne pouvez pas ..................................."

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200 roros de brut en plus demande.. et l'accord signe a priori une prime de 1000 roros annuelle dont 250 sous forme de performance. cela s'appelle se faire ..... ceux qui se gavent sont toujours les meme. felicitations aux gens qui ont tenus 11 jrs. mais cela fait longtemps que j'ai perdu mes illusions...

Les tetes de syndicats ont du passer un bon noel ....

La grève des agents de sûreté aéroportuaire est terminée

1000€ par ans c'est deja bien , c'est quoi les trois autres points sur les conditions de travail?

Ca fait moins de 70 centimes d'euros par heures

le tout sous conditions, je voit d'ici les motifs à la noix pour pas la donner

Et les 3 autres points obtenus???

alors pour résumer voici ce qui a été obtenu au final de cette grève :
-une PPI (prime de performance individuelle) égale à 1 mois de salaire brut avec un fixe garanti sans critères de malus ( en fait , en sureté aéro, cette PPI correspond au fait que l'on fait bien son travail : tenue, ponctuel, assez performant au RX....) ==> auparavant c'était un demi mois!
-majoration de la prime panier de + 1,60€ ==> soit environ +370€ par an
-personnel repris à 100% en cas de reprise par une nouvelle société
-améliorations des conditions de vie en entreprise : plus de clarté au niveau planning et gestion vie prof/vie privée - état des lieux des conditions de vie au travail (amélioration des salles de repli, vestiaires, sanitaires, accéder à des infrastructures telles que salles de restaurations....)
-retenue salariale des jours de grève étalée sur 4 mois.

Y'a pas de quoi se plaindre alors +1370€/an, sur de l'avoir si on taff', reprise personnel 100%, jours de greves echelonné,......

j'aimerais savoir comment ils vous faire pour la ppi. car le principe de cette derniere est justement d'etre soumise a trois criteres. voire aussi a la gueule du client, notament si copinage ou pas....
et la question du planning cela me fait rire, nous hormis les vacances posees et un planning de quatre semaines que l'on nous donne a la 3eme semaine impossible de savoir comment on va bosser....et me parler pas de cycle, en theorie on est sense etre cycle, mais sur le planning c'est niet.

-Quand à la reprise à 100%, ça ne reste tout comme à 85% que des propositions.
-Le panier à environ 5 euros c'est au tribunal un peu partout en France en s'appuyant sur les tarifs Arrco, personnel travaillant en dehors des locaux de leurs société ( c'est notre cas à presque tous , on est chez le client).

elnino97180 a écrit:

Y'a pas de quoi se plaindre alors +1370€/an, sur de l'avoir si on taff', reprise personnel 100%, jours de greves echelonné,......

Pas 1370, mais la moitié l'autre moitié ils l'avaient déjà, cela fait 700 brut soit environ 530 net si tu rentre dans les critères ( pas seulement si tu taf)

Entrer dans les criteres vu ceux qui sont donnés au dessus c'est juste faire son taff serieusement (assidu, efficace, ponctuel,...)
1000€ net = 700€ brut t'es sur? C'est pas plutot dans les 22% les charges? Ensuite si c'est une prime elle est dite nette il me semble. Ensuite j'ai lu +370€ donc j'ai ajouté 370.

La prime de pannier c'est 5€ pour les tribunaux peut etre, mais pour des ads classique je crois que c'est 3,50€ toujours comparer a mieux c'est certain il manquera toujours.

Planning a trois semaine certains ne l'on meme pas dans le delai convenu de 7 jours avant....

Pour rejeter la requête de la CFDT, le juge a dû pointer que la mission des agents de sûreté relève « par nature de la mission des fonctionnaires ».

Le Tribunal administratif de Montreuil a rejeté ce matin à 9h30 la requête de la Fédération des Services CFDT demandant de mettre fin à la décision de faire assurer le contrôle de sécurité de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulles par les forces de sécurité, en remplacement ou complément du personnel gréviste.

Cette décision est particulièrement importante par sa motivation.

Le tribunal reconnaît que « l’ordre public n’est pas excessivement menacé ».

Qu’il n’y a pas de réquisition de salariés grévistes, qui est pourtant la procédure habituelle, mais qui nécessite une véritable menace à l’ordre public.

La décision est donc fondée sur le simple fait que les grévistes sont remplacés par « des fonctionnaires dont les missions relèvent par nature de la sécurité des personnes et des biens ».

Il reconnaît par là qu’il s’agit de mission relevant de la force publique mais omet, tout comme le gouvernement et les employeurs, que ce service public est assuré par des salariés de droit privé qui réclament des conditions de travail et des salaires en rapport avec leur travail.

Si la CFDT regrette le rejet de sa requête pour la gestion immédiate du conflit, elle dispose désormais d’un point d’appui sur ses revendications visant à obtenir un statut de qualité pour les personnels de la sûreté aéroportuaire !

La CFDT va donc continuer au-delà des négociations en cours ses actions devant les juridictions afin d’obtenir une égalité de traitement.

Pour un service public de qualité, il appartient au gouvernement de faire évoluer le statut de ces salariés.

Bravo à la CFDT

il faut pas se leurrer si l'etat a refiler la surete aux prives ce n'est pas pour ensuite leur filer un statut de fonctionnaire ou autre...

Transport aérien : Sarkozy plaide pour le service minimum

Alors que l'Etat avait décidé de recourir à des effectifs de la police aux frontières pour remplacer des grévistes à l'aéroport de Roissy, avant Noël, Nicolas Sarkozy a plaidé dimanche, lors de ses vœux à Metz, pour le service minimum dans le transport aérien.

«Nos concitoyens ont été très sensibles à la mobilisation des forces de l'ordre pour rétablir un fonctionnement normal de la sûreté», a-t-il affirmé cocnernant le mouvement à l'aéroport de Roissy. «Je me félicite qu'un accord ait été trouvé finalement entre les employeurs et les organisations syndicales, le 26 décembre au soir, qui a permis une reprise du travail le 27», a-t-il poursuivi. «Nous devons tirer toutes les conséquences de cette situation», a conclu le président pour qui «la continuité du service public est une exigence absolue».

Le chef de l'Etat a rappelé qu'une proposition de loi avait été déposéepar l'UMP «pour faire en sorte que l'obligation de négocier en amont, et de se déclarer 48 heures à l'avance lorsqu'on décide de faire grève, s'applique désormais aussi au secteur du transport aérien». Elle sera examinée par les députés le 24 janvier. «Naturellement, le droit de grève est un droit reconnu par la Constitution, mais on ne peut pas systématiquement, le 24 décembre, faire exploser un certain nombre de conflits qui auraient pu être traités tout au long de l'année, a déclaré le président de la République. Cela prend en otage des gens qui n'y sont pour rien.»

«Il suffit simplement de dire les choses tranquillement»

«Lorsque j'étais candidat en 2007, j'avais dit que nous ferions le service minimum dans les transports en commun. On avait promis beaucoup d'affrontements. Ce service minimum est aujourd'hui une réalité, personne ne s'en plaint, et personne ne reviendra dessus», a poursuivi le chef de l'Etat, entouré pour l'occasion des ministres de l'Intérieur Claude Guéant et de l'Apprentissage Nadine Morano. Selon lui, «il suffit simplement de dire les choses tranquillement et d'adapter des solutions. Ce que nous avons fait pour le métro, pour le train, il faut le faire également pour le transport aérien».

Lors de la grève à Roissy, le gouvernement avait décidé de recourir à des effectifs de la police aux frontières (PAF) et de la gendarmerie des transports aériens (GTA) pour remplacer des grévistes. Ce dispositif inédit avait suscité de vives critiques de responsables politiques et syndicaux. Après onze jours de grève, le 26 décembre, un accord avait été signé par les agents de sûreté aéroportuaire.

source : le parisien