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 Meurtre de Jennifer Charron: L'ex-petit ami (agent de sécurité) seul accusé jugé

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Meurtre de Jennifer Charron: L'ex-petit ami (agent de sécurité) seul accusé jugé Empty
MessageSujet: Meurtre de Jennifer Charron: L'ex-petit ami (agent de sécurité) seul accusé jugé   Meurtre de Jennifer Charron: L'ex-petit ami (agent de sécurité) seul accusé jugé Icon_minitimeLun 12 Déc 2011 - 10:36

Meurtre de Jennifer Charron : L'ex-petit ami seul accusé jugé

Deux hommes devaient être jugés pour le meurtre de Jennifer Charron, tuée en avril 2007. L’un des accusés est mort en prison. Seul l’ex-petit ami de la victime, considéré comme complice du meurtre, comparaît, cette semaine, devant la cour d’assises.


L’un des accusés est mort en prison SIPA

Abdelaziz Seridi, alias Samir, est-il le coupable de trop ? Cet agent de sécurité de 41 ans a bien failli, après plusieurs décisions judiciaires, ne jamais être jugé pour le meurtre de son ancienne petite amie, Jennifer Charron, sauvagement tuée, en avril 2007. Abdelaziz Seridi aurait dû, en tous cas, comparaître au côté de son co-accusé, José Nuno Mendès, 42 ans. Mais ce dernier, considéré comme le principal suspect du crime, ne sera jamais jugé : il est décédé, l’an dernier, d’un infarctus.

C’est donc seul que Samir devra répondre du meurtre de Jennifer Charron, à partir de ce matin, devant la cour d’assises de la Charente-Maritime. Lui, clame son innocence. Mais son sperme, retrouvé sur le jean de la victime, ainsi que des zones d’ombre sur son emploi du temps le soir du crime, laissent planer le doute quant à son éventuelle implication.

29 avril 2007. Un promeneur découvre le corps de Jennifer Charon, 21 ans, dans un bois de Saint-Sulpice-de-Royan. Le cadavre, en partie calciné, gît, face contre terre, sur une dalle de béton. La jeune femme est habillée, ses mains, liées dans le dos. D’après l’autopsie, Jennifer est décédée la veille, d’une hémorragie cérébrale consécutive à une fracture du crâne. Elle aurait été frappée au visage, à coups de pierre et à main nue. Le crime suscite l’émoi dans la région. Qui a bien pu s’en prendre à cette jeune femme avec une telle violence ? Une information judiciaire est ouverte, quelques jours plus tard, pour « assassinat ».

ADN identifié sur les vêtements

Les enquêteurs de la section de recherches de gendarmerie de Poitiers fouillent l’environnement de la jeune fille. A l’époque, Jennifer est serveuse dans un restaurant, à Royan. C’est une jeune femme épanouie qui aime sortir et faire des rencontres. Les gendarmes s’intéressent notamment à son ancien petit ami. Il s’appelle Abdelaziz Seridi. C’est un agent de sécurité de 37 ans. Le couple a rompu depuis quelques semaines. Interrogé sur son emploi du temps, le soir du crime, le trentenaire fournit aux enquêteurs un alibi convaincant. Il n’est pas inquiété. Pendant plusieurs semaines, l’enquête se concentre sur les relations de Jennifer. Un amant éconduit aurait-il pu lui en vouloir au point de l’assassiner ? L’enquête va s’accélérer deux mois et demi après la découverte du corps grâce aux résultats des analyses ADN. En juillet 2007, quatre personnes sont placées en garde en vue : Abdelaziz Seridi, un couple et un ami de ce couple. Les experts ont identifié une trace de sperme appartenant à Samir, sur le jean de la jeune fille. Et sur le chemisier de Jennifer, ayant servi à lui nouer les mains dans le dos, les gendarmes ont trouvé l’ADN d'un autre homme : José Nuno Mendès. Lors de sa garde à vue, l’ouvrier en bâtiment condamné, en 1993, par la cour d’assises de Paris pour viol et tentative de meurtre, nie être l’auteur du crime. Abdelaziz Seridi conteste lui aussi toute participation au meurtre. Mais tous deux sont mis en examen et placés en détention provisoire.

"Obtenir l’acquittement"

Durant l’instruction, le juge va donc approfondir l’hypothèse d’un assassinat perpétré par le duo. Le magistrat organise des confrontations entre les deux suspects. Mais à travers ces auditions, le juge va se rendre compte que les deux hommes ne se connaissaient pas. Quant à l’ADN de Samir, identifié sur le jean de la jeune fille, le juge d’instruction s’interroge : la trace aurait-elle pu être faite plusieurs semaines avant le drame ? Selon des amis de la victime, toutes les affaires de la serveuse étaient passées en machine dans les jours précédents sa mort. Mais des examens effectués sur cette machine à laver ont établi que l’empreinte génétique aurait pu avoir été déposée bien avant le drame… Faute de preuves suffisantes, l’ancien petit ami de Jennifer est remis en liberté après quinze mois de détention provisoire. En juillet 2010, le juge d’instruction prononce même un non-lieu à son encontre. Mais, trois mois plus tard, la chambre de l’instruction de Poitiers rejette ce non-lieu, et renvoie Samir devant la cour d’assises au côté de José Nuno Mendès. Au fil de l’instruction, le Portugais a reconnu avoir passé une partie de la soirée avec Jennifer Charron puis l’avoir ensuite laissée en compagnie d’Abdelaziz Seridi.

Cette semaine, face à la cour, Samir devra convaincre la cour du contraire. Pour Me Francesca Satta, l’un de ses conseils, l’objectif est clair : « Obtenir son acquittement ». Quant à la mère de Jennifer Charron, son avocat Me, Vincent Lagrave, a fait part de sa « très grande frustration » de voir ce procès se dérouler « après le décès du principal mis en cause ». En l’absence de José Nuno Mendès, la vérité sur le meurtre risque de ne jamais voir le jour. Selon Me Satta, « on ne sait pas aujourd’hui qui est l’auteur de ce crime et on ne le saura pas non plus à l’issue du procès ». Le verdict est attendu vendredi.

source : france soir

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