Deux braqueurs d'un fourgon blindé à Villeneuve-d'Ascq voient leur peine...

Deux braqueurs d'un fourgon blindé à Villeneuve-d'Ascq voient leur peine sensiblement réduite en appel

Des coups de feu, des voitures incendiées et des malfaiteurs au final bredouilles en septembre2005.


Mohamed Hafidi et Amaury Oueslati sont-ils des figures du grand banditisme ?

L'escorte de policiers du GIPN et cette imposante présence des forces de l'ordre à la cour d'assises du Pas-de-Calais pouvaient le laisser penser.


Les deux hommes ont été condamnés en première instance, par la cour d'assises du Nord en novembre 2009, à dix-huit ans de prison.

Impliqués dans l'attaque d'un fourgon blindé à Villeneuve-d'Ascq en septembre 2005, ils avaient jusqu'à présent nié toute participation à ce braquage.

Changement de stratégie au premier jour du procès en appel, qui s'est tenu toute cette semaine à Saint-Omer. Les deux hommes plaident coupable. Sans qu'on connaisse encore exactement leur rôle dans cette agression.

« Un procès différent »

Le jeudi 15 septembre, un fourgon de la société Securitas, devenue Loomis, est pris en sandwich par deux BMW. Il essuie une quinzaine de tirs de kalachnikov. Les convoyeurs répliquent. Les malfaiteurs repartent bredouilles après avoir incendié les voitures. Une enseignante placée accidentellement sous le feu croisé des tirs s'en sort miraculeusement.

Six ans après les faits, « on assiste à un procès différent », selon les propres termes de l'avocat général Doremieux. Même si, selon lui, il reste quelques zones d'ombre. Un doute subsiste sur certaines charges pesant sur les deux hommes, notamment la tentative d'homicide. Le représentant du ministère public réclame une peine de treize à quinze ans de prison pour Hafidi. Le curseur est abaissé de dix à douze ans pour Oueslati.

Pour Emmanuel Riglaire et Éric Dupond-Moretti, leurs avocats, ce changement de donne constitue évidemment une fameuse ouverture, même s'ils estiment les réquisitions encore très lourdes.

« Petite envergure »

Les défenseurs vont alors employer tout leur talent à présenter leurs clients, non pas comme des perdreaux de l'année, mais comme deux délinquants de petite envergure. Sur leurs rôles respectifs, durant l'attaque, ils profiteront de certaines confusions dans les témoignages pour faire valoir le doute qui profite aux accusés.

Mission accomplie. Mohamed Hafidi a vu sa peine réduite à quatorze années d'emprisonnement.

L'attitude d'Amaury Oueslati, empreinte de repentance, a davantage joué en sa faveur car il écope d'une peine de onze années de prison.

Paradoxalement, le verdict a été accueilli avec un certain soulagement sur les bancs de la partie civile. Les victimes, même celles qui avaient été les plus éprouvées, avaient jugé la sentence trop sévère en première instance. •

source : la voix du nord

La justice dans une démocratie intelligente ce n'est pas la vengeance, c'est laissé une chance a certain homme de revenir dans le droit chemin .

Je ne sait pas mais s'il y avait eu des morts on aurait dit quoi ??? moi je dit il on jouet et ils ont perdu, alors c'est un max que je leur met. PAS DE PITIEE