Deux ans de prison ferme pour le propriétaire d'un molosse

Deux ans de prison ferme pour le propriétaire d'un molosse


Début janvier, lors d’une rixe, cet homme de 47 ans, avait incité son chien, un American Staffordshire, à mordre un de ses voisins.

Blessé à l’avant-bras, la victime avait bénéficié d’une ITT de huit jours.

Un chien dangereux, classé en catégorie 2, qui aurait dû porter une muselière, précise TF1 News.

Le maître du molosse avait déjà été condamné pour des violences et il lui était interdit de détenir un tel animal.

Après l’attaque de son chien, il avait été placé en détention provisoire.

Lundi, le tribunal correctionnel de Narbonne, dans l’Aude, l’a condamné à deux ans de prison ferme pour « violence volontaire avec arme en état de récidive légale ».

Une condamnation assortie d’un mandat de dépôt.

source : le post

Deux ans d'emprisonnement pour le maître du chien féroce

On a coutume de dire qu'un chien est à l'image de son maître. Est-ce le cas d'Ulysse et de Patrick ? Le premier, American Staff de 9 ans, a mordu un Saint-marcellois au bras le 8 janvier dernier. Quant à son maître, il comparaissait hier devant le tribunal correctionnel de Narbonne pour lui avoir donné l'ordre d'attaquer. Un homme de 47 ans déjà condamné à plusieurs reprises pour des faits de violence, mais aussi pour viol en 1992.

« Compte tenu de votre casier, vous n'avez pas le droit de posséder un chien de deuxième catégorie », lui fait remarquer la présidente Sylvie Duez. « Il appartient à ma femme », corrige Patrick. « Je me contente de le garder ». Mais le 8 janvier dernier, vers 00 h 30, l'intéressé décide de promener Ulysse dans son quartier de Saint-Marcel. Antony, un jeune voisin de 20 ans, l'accompagne et tient l'animal en laisse. Une balade bien innocente… à quelques détails près. Patrick et Antony sont en effet complètement saouls, et le chien n'a pas de muselière. L'histoire aurait pourtant pu en rester là, si les deux individus ne s'étaient mis à crier à tue-tête en pleine rue. Excédé, Eric Sanchez sort à sa fenêtre. C'est alors que Patrick le provoque : le voisin décide de descendre. A l'issue d'une altercation verbale, Patrick menace Eric d'une bouteille. La bagarre éclate, les deux hommes se retrouvent à terre et Ulysse bondit, mordant Eric au bras gauche.

Un ordre qui fait désordre
Hier, l'audience s'est logiquement attardée sur le comportement de l'animal. A-t-il attaqué sur ordre de son maître ? Ce dernier dément formellement. « Dans la panique de la bagarre, je me suis rendu compte que tout le monde tenait la laisse », explique-t-il. « J'ai alors crié à Antony 'Lâche le chien', et je suis allé le rentrer chez moi. C'est uniquement à mon retour que je me suis rendu compte qu'Eric était blessé au bras. A ce moment-là, je ne savais même pas que le chien l'avait mordu ! J'ai cru qu'il s'était blessé en tombant par terre ! »

Pourtant, le témoignage de la victime est sensiblement plus accablant. Car s'il met hors de cause Antony, qui n'a lâché la laisse à aucun moment, Eric complète aussi l'injonction que Patrick a faite à Ulysse. « Il a bien dit 'Lâche le chien', mais il a ajouté 'Vas-y, bouffe-le' ! » « Cet ordre-là s'adresse forcément au molosse », lance le procureur Philippe Romanello. A ses yeux, aucun doute : cet animal est violent, dangereux, et dressé pour ça. « Cela explique pourquoi il a attaqué sans même qu'Antony ait lâché la laisse », estime-t-il. Soulignant que Patrick « ne fait aucun effort d'insertion », le procureur requiert à son encontre la peine maximale : trois ans de détention.

Disproportionné aux yeux de Me Olivier Forestier, l'avocat de Patrick. « Ce réquisitoire se fonde sur une mauvaise analyse des événements », affirme-t-il. « Ulysse a 9 ans. S'il était vraiment dangereux, il y aurait eu des plaintes bien plus tôt ! L'animal a simplement voulu défendre son maître, qui était tombé au sol. De surcroît, il a lâché prise avant même qu'on lui en donne l'ordre ! » Cette vision des faits n'a pas sauvé Patrick de la prison : le Saint-Marcellois a été condamné à deux ans d'incarcération pour « violence volontaire avec arme en récidive ».

source : l'independant

Enfin une fois ou c'est le maitre qui est responsabilisé et mit en cause!!! Il faudrait que ce soit plus souvent le maitre et moins les chiens qui triquent.

Pour une fois que le maître est réellement sanctionné

BINGO !!!