Agent de sécurité privé un métier très prisé

Agent de sécurité privé un métier très prisé Quand la formation tourne mal, Maître Collard s'en mêle

Après une valse des gérants ces deux dernières années, une supérette perpignanaise habituellement ouverte tous les jours et tard le soir semble enfin retrouver un semblant de tranquillité. Depuis quelques mois, un vigile est effectivement planté à l'entrée et veille au grain. Rassurant pour le commerçant, mais également pour ses clients les plus fragiles et les plus inquiets. « La demande en agents de sécurité est de plus en plus forte » affirme Alain Jean-Philippe, gérant de la société 'Surveillance catalane'.

Même constat à la préfecture, chargée de délivrer les autorisations d'exercer pour ces entreprises privées de surveillance. « Dans le département, une cinquantaine de sociétés sont recensées. Nous avons encore une vingtaine de dossiers de demande d'autorisation en attente » explique Mireille Carteaux, chef du bureau administration générale.


« Le cerveau, pas les muscles »

Face à une demande croissante et pour tenter d'éviter les abus, depuis mars 2009, la profession s'est en quelque sorte légalisée. Les agents de sécurité privée doivent effectivement détenir une carte professionnelle qu'ils obtiennent à l'issue d'une formation (lire ci-contre).

L'image des gros bras prêts à en découdre en prend un coup. « Un bon agent de sécurité doit savoir faire marcher son cerveau, pas ses muscles » reprend Alain Jean-Philippe. Commerces donc, mais aussi grande distribution, administrations et mêmes bureaux font désormais appel aux sociétés de surveillance. « Les agents en tenue se placent souvent derrière les caisses pour contrôler les chariots, dans les boutiques ou les bureaux, ils sont plutôt chargés de filtrer les entrées » reprend le dirigeant. Certains, en civil, assurent des missions de repérage.

Lorsqu'il a créé sa société en 1989, il était seul. Aujourd'hui, il emploie quelque 200 agents (soit une centaine d'équivalents temps plein) sur les Pyrénées-Orientales, l'Aude, l'Hérault et le Gard. Attentif au recrutement, il a choisi de « freiner le développement de la société » afin de durer. Effectivement, dans le lot des nombreuses entreprises qui se créent, bon nombre ferment leurs portes après quelques mois.

Il arrive souvent que les agents eux-mêmes craquent et abandonnent. « C'est un métier difficile » estime Alain Jean-Philippe. « Les agents doivent faire face à de plus en plus d'agressions verbales, et de manque de respect de la part des clients. Et les plus revendicatifs ne sont pas forcément les plus jeunes ! ».

Un contexte difficile auquel il faut encore ajouter un salaire pas vraiment folichon (autour de 1 200 euros) par rapport aux risques encourus et des horaires de nuit… « Forcément le turnover est important » constate ce dernier.

Le métier a beau être difficile, il attire pourtant des femmes. Le gérant « ne les fait jamais travailler de nuit ou sur un poste risqué » et préfère les employer sur l'événementiel. « Avec elles, ça passe souvent mieux, notamment avec les exposants » concède-t-il même.

source : l'independant

sur des événementiels

Le métier a beau être difficile, il attire pourtant des femmes. Le gérant « ne les fait jamais travailler de nuit ou sur un poste risqué » et préfère les employer sur l'événementiel. « Avec elles, ça passe souvent mieux, notamment avec les exposants » concède-t-il même.

dge5289 a écrit:

sur des événementiels

L'idée est loint d'être bète....Maintenant il faut savoir sur quel dispositif...

et bien il rabaisse la gente féminine, ça ne va pas plaire à certaines...

l'éternel débat sur les femmes dans la sécu.

Au moins, lui fait preuve de chevalerie en leur évitant la casse,

buru a écrit:

et bien il rabaisse la gente féminine, ça ne va pas plaire à certaines...

A quel momentil rabaisse la gente féminine???