Un agent de sécurité du palais mis en examen

Un agent de sécurité du palais mis en examen

CONTEXTE

Mardi, un employé de la sécurité du palais a été déféré au terme de sa garde à vue Coup de tonnerre au palais de justice. Un des salariés de la société de sécurité a été mis en examen et a failli être placé en détention.

Vol de documents, communication avec un détenu et piratage informatique du système de sécurité du tribunal, cet employé a été déféré mardi au tribunal de grande instance où il a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Le parquet avait demandé son placement en détention provisoire.

Retour sur l'affaire qui a valu à cet agent de sécurité d'être interpellé à son domicile, lundi matin, par les policiers du SRPJ de Montpellier. Cet homme était suspecté d'avoir photocopié des documents issus d'un dossier qui se trouvait dans le cabinet d'un juge d'instruction. Il s'agissait d'une enquête sur un trafic de drogue qui concernait un de ses proches : un homme mis en examen pour des infractions à la législation pour les stupéfiants et qui se trouvait en détention provisoire. Ces photocopies, la justice les qualifie de vol. L'enquête confiée à la PJ concerne également l'infraction basée sur une communication non autorisée avec un détenu. Il semblerait qu'il ait effectivement dialogué avec un de ses proches pendant que ce dernier était conduit, menotté, au palais de justice pour y être entendu par un magistrat. Ce qui constitue un délit, de même qu'il lui est reproché d'être entré dans le système informatique assurant la gestion de la sécurité du palais et d'avoir confectionné des cartes d'accès sans identifiants.

A la lumière des faits reprochés, le parquet a décidé d'ouvrir une information judiciaire et de demander la mise en examen de l'employé. Mardi, il a été conduit dans le cabinet du juge d'instruction. Le procureur de la République a demandé l'incarcération du suspect. In fine, le juge des libertés et de la détention a placé cet homme sous contrôle judiciaire.

Interrogée hier, Me Isabelle Mimran, l'avocate de l'agent de sécurité, notait en substance que son client avait agi plus par bêtise que par intention malhonnête.

source : midi libre