Il était revenu régler ses comptes vêtu d’un simple slip

Il était revenu régler ses comptes vêtu d’un simple slip


Au menu, cet après-midi, de l’audience correctionnelle de Vannes, une énième soirée en discothèque qui tourne mal. Là, tout est parti en vrille dans un night-club de Bignan, dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 août derniers, ainsi que sur le parking de l'établissement. A l'issue des débats, elle vaudra au prévenu, un homme de 31 ans originaire de Seine-Saint-Denis, une condamnation à une peine de six mois de prison avec sursis.


En cause, un homme qui, a priori, se serait fait trop pressant envers la petite amie d'un trentenaire. S’ensuit une embrouille, avec intervention des agents de sécurité de la discothèque. Le Francilien est finalement jeté dehors. Il se rend alors à sa voiture, où il récupère un couteau dans son coffre. Avant de revenir provoquer les videurs.

Après, dit-il, « je ne me souviens plus ». Le trou noir, le prévenu en sort plus tard : il se revoit chez un ami, dans une douche où il se nettoie le visage, après avoir été atteint par une partie du contenu d’une bombe lacrymogène lors de l’altercation.

« Une douche, en principe, cela fait réfléchir », lui rappelle le président Jean-Yves Cavaud, qui enchaîne : « Le soufflé aurait pu retomber. Pas avec vous ».

Une bouteille de whisky absorbée
Surtout que le Francilien a déjà écopé, en Espagne, d’une peine d’un an d’emprisonnement avec sursis pour des faits de rébellion. Ce pays, il y a vécu quinze années, rapporte son conseil, Me Stéphanie Derveaux. Ce qui expliquerait, à en croire l’avocate, un « tempérament méditerranéen », donc impulsif...

S’ajoute à cela une consommation excessive d’alcool ce soir-là, soit l’équivalent d’une bouteille de whisky, tous les ingrédients s’avéraient réunis pour une fin de nuit agitée. Mais de là à retourner sur le parking de la discothèque une fois sa toilette terminée, le tout vêtu d’un simple slip, pour foncer sur un agent de sécurité avec sa voiture... Ça, le prévenu le nie. Pourtant, « quand j’ai vu les gendarmes, j’ai su que j’avais fait une bêtise ».

source : le telegramme