Secourisme : la Croix-Rouge recherche des moniteurs

Secourisme : la Croix-Rouge recherche des moniteurs


La délégation piscénoise de la Croix-Rouge française continue ses actions sous l'égide de son président, Bernard Vuchner. Le plan d'actions (vestiaires, distribution alimentaire, lutte contre l'illettrisme...) établi par celui-ci en début d'année est suivi à la lettre, tout en accentuant la formation de jeunes secouristes. Cette formation aux premiers secours est passée au niveau supérieur avec des sessions plus nombreuses qu'à sa création il y a quatre ans. Elles sont désormais au nombre 8 sur l'année et sont assurées par Nadine Sisternes, enseignante à la retraite et monitrice diplômée, qui a suivi huit mois de formation à Montpellier avant de partir au centre international de la Croix-Rouge à Modane, pour passer son examen final. Cette dernière désire cibler de plus en plus de jeunes, et de développer cette formation dans les clubs sportifs et les établissements scolaires, pour sensibiliser les adolescents à la citoyenneté.
D'autant qu'ensuite ceux-ci peuvent accéder à un poste de secours sur les plages. Pour Bernard Vuchner : « Si nous avions les moyens et plus de formateurs, on irait dans les lycées pour tirer les jeunes vers le haut et on développerait cette action de secourisme. Ce serait peut-être un bon moyen aussi pour endiguer cette violence que nous voyons se multiplier un peu partout... » Depuis peu l'équipe s'est vue renforcer d'une aide monitrice Magali Bestit, retraitée du milieu médical.

Mais devant le nombre croissant de demandes, un problème se pose. La liste d'attente s'allonge (28 personnes y sont inscrites), alors que 10 stagiaires seront accueillis lors de la nouvelle session, en octobre prochain.
C'est pourquoi le président de la Croix-Rouge lance un appel à tous ceux qui seraient intéressés par la formation de moniteur aux gestes de premiers secours pour obtenir le PSC1 (Prévention et secours civique niveau 1), un diplôme européen reconnu. Il s'accorde même à dire que cette formation serait prise en charge à 100 % par la structure piscénoise. La nouvelle session, qui se déroule à la salle Bonnafous, verra donc comme à son habitude 8 modules se mettre en place avec mise en situation et évaluation des connaissances pour le prix de 60 € (10 heures de formation sur deux jours). Innovation tout de même cette année, avec une session prévue le week-end, afin de permettre à ceux qui travaillent de se libérer plus facilement. Au niveau de l'aide sociale, la distribution de denrées alimentaire a lieu le vendredi après-midi et le vestiaire, le mardi. La rentrée de septembre se fait sous de meilleurs auspices pour la délégation piscénoise, qui se réjouit de pouvoir accéder à un local plus grand mis à disposition par la ville. Son ouverture est prévue pour début octobre, après quelques petits travaux nécessaires. Jusque-là les bénéficiaires doivent se rendre dans les anciens locaux.

source : midi libre

il est vrai que la croix rouge est de plus en plus présente dans le social plus que dans le secourisme, vieillissement de ses membres et pas de relève? on la voit en première ligne lors d'arrivée de sinistrés ou au départ d'expulsés,

QUEEN OWA a écrit:

cependant pour ceux qui voudraient se faire offrir le monitorat sachez que la CRF ne forme pas de gens exterieur et si vous integrez ils ne vous formeront pas avant un bon moment le temps de vous testez.

Cependant venant de la quittée après 21 ans, les mentalités ont changées, beaucoup changées et je ne vous conseille pas d'y aller

Cracher dans la soupe !!!

QUEEN OWA a écrit:

Non juste que lorsque je vois une association soi-disant spécialisée dans le social cracher au visage de ses bénévoles ça me laisse perplexe

moi quand je vois que le secouriste de base donne tout sans rien réclamer en échange et que les "pontes" de Paris viennent en voiture de fonction et dans des hôtels confortables pour te faire la morale ou te critiquer ça me fait exploser, ils devraient être plus souvent le week-end sur le terrain et non se servir de la CRF comme tremplin politique sur leur localité après qu'ils ne s'étonnent pas s'ils perdent des contrats et des volontaires ...