Agression d'un agent : l'hôpital de Firminy gère son traumatisme

Agression d'un agent : l'hôpital de Firminy gère son traumatisme


Après qu'une employée de l'accueil a subi une violente agression, la police de Saint-Etienne a commencé une enquête et le centre hospitalier de Firminy se penche sur les conditions de sécurité et d'accès à l'établissement


le centre hospitalier de Firminy s'est éveillé hier matin, un peu abasourdi par ce qui est arrivé samedi. Rappel des faits : alors qu'elle venait prendre son poste samedi matin entre 6 h 30 et 7 heures, une femme, agent du service de l'accueil principal de l'hôpital, se fait surprendre par derrière alors qu'elle va chercher de l'eau aux toilettes pour faire son café.

Sans qu'elle puisse voir son agresseur, selon en tous les cas les premiers éléments d'informations, elle reçoit des coups très violents, on lui frappe la tête contre le lavabo. L'employée aurait été ensuite agressée sexuellement. Environ un quart heure plus tard, d'autres employées de l'hôpital entendent des cris et alertent un agent de sécurité, une femme également, qui sera la première à découvrir la victime gisant sur le sol, consciente mais dans un état extrême de choc.

L'accueil est à quelques pas de l'entrée principale de l'hôpital, les toilettes cinq mètres derrière. Une porte donne accès à un hall dans lequel se trouvent deux lavabos. C'est là que l'agression aurait eu lieu. Il est fort probable que l'agent d'accueil, quant à elle, une Stéphanoise de 49 ans, soit passée par les urgences, un étage plus haut, pour accéder à son poste avant de dévérouiller le sas vitré de l'entrée, l'ouverture étant prévue à 6 h 30. La question que tout le monde se pose est de savoir par où l'agresseur est entré dans l'hôpital. Seule l'enquête pourra apporter une réponse définitive, mais pour l'instant la sûreté départementale de Saint-Etienne en charge des investigations s'est refusée à tout commentaire. La victime quant à elle est en arrêt de travail pour un temps indéterminé. « En tant que présidente du conseil de surveillance de l'hôpital, mais surtout en tant que femme, je tiens à faire savoir mon entier soutien à la victime », nous a confié Michèle Perrin-Terrat, également adjointe au maire de Firminy. « Il faut que toute la lumière soit faite et que l'individu qui a fait ça soit retrouvé ».

Dès le week-end, l'encadrement de l'hôpital a réfléchi à quelles améliorations pouvaient être apportées à la sécurité dans l'établissement. Il dispose de cinq agents de sécurité essentiellement dévolus au risque incendie, un sixième devrait venir étoffer cette équipe et permettre des rotations 24 heures sur 24 (lire ci-dessous). Hier, la direction était en réunion avec les cadres de l'établissement durant l'après midi au sujet de la sécurité. Le directeur a convoqué pour aujourd'hui même un CHSCT (Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) extraordinaire avec les syndicats consacré à cet événement dramatique. Quelles mesures supplémentaires devront être apportées pour sécuriser l'établissement et rassurer son personnel ? Le directeur stipule que c'est d'abord une question d'organisation. L'hôpital de Firminy n'a jamais connu une agression directe telle que celle-ci, les hôpitaux, en général, ayant à gérer des attitudes agressives bien différentes, liées à l'activité des urgences.

La psychologue qui a pris en charge la victime juste après l'agression continue son travail tant auprès de l'agent que de sa famille.

source : le progres

Ce qui est malheureux c'est qu'il faut attendre un incident grave pour faire bouger les choses....

Un hôpital est un site à risque pour tout le monde,il ne faut pas faire de grandes études pour le savoir et la sécurité devrait être en conséquence...