Sur les Champs, la galerie 66 fait désordre

Sur les Champs, la galerie 66 fait désordre

Bagarres, agressions, drogue : la galerie commerciale du 66, avenue des Champs-Elysées est le théâtre de violences.

Le commissariat du VIIIe prend des mesures pour en améliorer la sécurité.

Elle a déjà beaucoup fait parler d’elle, parce qu’elle abrite le sulfureux Zaman Café — d’où est partie en avril « l’affaire Zahia », qui a éclaboussé plusieurs footballeurs de l’équipe de France. Mais depuis quelques semaines, la galerie 66 (sise au 66, avenue des Champs-Elysées, à deux pas du rond-point) suscite de nouveaux remous…

En effet, le 27 mai, le commissariat du VIIIe a convoqué les copropriétaires de cette galerie commerciale, les gérants de ses boîtes de nuit et les responsables des agents de sécurité.

Avec au menu des discussions, un sérieux remontage de bretelles et de « vives recommandations » aux allures de sommations.
Car, ces derniers temps, les soucis s’y sont multipliés. A la mairie du VIIIe, on évoque « une dégradation lente, mais sérieuse ». Bagarres, agressions, drogue…

Les étages de la galerie hébergent toutes sortes de violences et de trafics, qui seraient liés à la proximité d’une demi-douzaine de boîtes de nuit (Chez Régine, le Madam, le Crystal Lounge, le Pink Paradise, Elysées Orient…), ainsi qu’à la géographie des lieux.

« Les problèmes ne viennent pas du public des établissements de nuit, mais des clients qui s’en voient refuser l’accès », assure Edouard Lefebvre, délégué général du Comité des Champs-Elysées (qui réunit 160 enseignes du quartier).

« A la sortie des boîtes, il y a souvent des bagarres », rapporte une commerçante, qui reconnaît cependant que la situation est « plus calme » depuis la fermeture du Zaman Café (lire ci-dessous). Tandis qu’un vendeur montre les traces de sang retrouvées la veille sur sa vitrine, les agents de sécurité évoquent l’agression de deux pompiers et d’un maître-chien ces derniers mois.

Les sept sous-sols du parking et les trois entrées de la galerie (rue de Ponthieu, rue La Boétie et avenue des Champs-Elysées) favorisent en outre les trafics et compliquent le travail des vigiles pour filtrer les entrées ou rattraper un malfaiteur. « Les accès au parking passent par la galerie, détaille un agent de sécurité. Les entrées restent donc ouvertes toute la nuit. »

Fin mai, le commissariat du VIIIe a donc demandé aux copropriétaires de la galerie 66 d’installer des systèmes de sécurité dans les ascenseurs et, en cas de problème, d’alerter la police en temps réel et de lui fournir les bandes des caméras de surveillance au plus vite. Surtout, la police a préconisé qu’une seule entrée (celle de la rue de Ponthieu) reste ouverte la nuit… Des mesures auxquelles semble croire Edouard Lefebvre : « Les soucis de la galerie 66 sont liés à une mauvaise gestion. Dans les autres galeries des Champs-Elysées, il n’y a pas ces problèmes de sécurité. »

source : le parisien

Il semble evident qu'il y a un problème de manque d'effectif pour couvrir la surveillance de l'ensemble de la galerie commerciale et pour rétablir un sentiment de sécurité et chasser celui de l'insécurité qui porte préjudice aux tous venant consommateurs.

Comment ?
En revoyant l'Organisation de la sécurité, en commencant par renforcer une surveillance accrue des points sensibles, succesptibles notamment d'être des lieux de trafics divers et variés. En renforcant une présence vigilante par des rondes plus fréquentes plutot que par des caméras, sommes toutes à peine dissuasives de nos jours pour les "malveillants" !