Aulnay-sous-Bois : 500 agents de sécurité seront déployés

Aulnay-sous-Bois : 500 agents de sécurité seront déployés

Ce matin à 11 h 30, Luc Chatel, le ministre de l’Education, et Brice Hortefeux, son collègue de l’Intérieur, lanceront officiellement au lycée Jean-Zay d’Aulnay-sous-bois (Seine-Saint-Denis) la première des équipes mobiles de sécurité (EMS) affectées à la sécurisation des établissements et à la prévention de la violence scolaire.

Une demi-douzaine d’autres EMS devraient rapidement voir le jour dans l’académie de Créteil, l’une des plus sensibles du pays. Elles seront toutes placées sous l’autorité d’Hervé Luxembourger, qui dirigeait il y a peu le commissariat de Saint-Ouen. Il a été rattaché il y a une semaine au rectorat de Créteil comme conseiller-sécurité, une première en France !

Pas armés

Au total, ce sont 500 agents (soit 20 à 50 postes par académie) qui seront à pied d’oeuvre pour intervenir dans les collèges et lycées de l’Hexagone. « Tout sera en place au retour des vacances de Noël, début janvier », précise-t-on dans l’entourage de Luc Chatel. Chaque brigade sera composée d’une dizaine de membres, dont des vigiles et des agents contractuels des forces de l’ordre. Ils ne seront pas armés, mais équipés de gros blousons floqués d’un brassard identifiant. Chacune devra remplir plusieurs missions : prévenir la violence par des actions de sensibilisation, aider à établir des diagnostics de protection (équipements vidéo, installation de clôtures...), voire épauler les personnels éducatifs des collèges et des lycées en cas de crise.
D’après les derniers chiffres du ministère de l’Education (pour l’année scolaire 2008-2009), le nombre moyen d’incidents graves déclarés dans le secondaire s’élève à 10,5 pour mille élèves. 80 % de ces incidents sont des atteintes à la personne (des violences physiques dans quatre cas sur dix), et 6%, mettent en jeu la sécurité des établissements. Depuis le début d’année, les attroupements, les intrusions violentes dans les établissements et les introdutions d’armes seraient en hausse.

source : Le Parisien

Eh bien voilà une bonne mesure de bon sens, encore faudra-t-il que les modalités d'emploi soit opérationnelles, professionnelles et que le but ne soit pas de simple gesticulation mais d'établir un contexte favorable à l'instauration de la discipline ambiante nécessaire à l'enseignement serein et donc productif.

J'ai toujours prétendu qu'il ne revenait nullement à la pédagogie de se mêler de discipline à l'intérieur et aux abords des établissements scolaires. En effet ce maintien de l' ordre scolaire, en tant qu'affaire de spécialistes, qu'il faudra former, c'est justement le préalable indispensable de son action efficace qui demande sérénité et concentration tant pour l'émetteur que pour le récepteur.

A chacun la maîtrise de son art.

La première "équipe mobile de sécurité" (EMS), destinée à apaiser les tensions dans les établissements scolaires, doit être installée officiellement lundi au lycée Jean-Zay d'Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis.


En présence des ministres de l'Education nationale Luc Chatel et de l'Intérieur Brice Hortefeux, ces agents, qui ne sont pas des policiers, ont pour rôle d'appuyer et de rassurer les équipes pédagogiques, de prévenir les problèmes et de prendre à part des élèves perturbateurs.
Dotées d'une tenue spécifique - blouson vert et brassard - et de moyens de transmission radio (talkie-walkie), mais non armées, les "EMS" auront une double mission de prévention et d'intervention à chaud en cas d'incidents dans un établissement.
Composée d'une dizaine de personnes -personnel pédagogique (professeurs, conseillers principaux d'éducation, psychologues) et spécialistes de la sécurité (anciens gendarmes ou policiers, anciens militaires, éducateur sportif, ancien médiateur)-, âgées en moyenne de 27 ans et recrutées par le ministère de l'Education nationale, l'EMS intervient dans un établissement à la demande du proviseur.

En rodage depuis le 28 septembre, l'EMS d'Aulnay-sous-Bois est déjà intervenue à titre préventif dans un lycée à Saint-Ouen, où avaient eu lieu des bagarres.
Cette EMS est aussi intervenue au lycée Jean-Moulin à Blanc-Mesnil, après l'agression de deux assistants d'éducation par une personne extérieure à l'établissement.
Dans l'académie de Créteil, qui avait déjà testé ce dispositif l'an dernier après une intrusion en mars dans un lycée de Gagny (Seine-Saint-Denis), cinq équipes au total devraient être déployées à terme.
Leur implantation, choisie en lien avec les préfectures, correspond à une "zone problématique", à proximité de cités dites "sensibles", selon le rectorat de Créteil.
Environ 500 personnes devraient être recrutées d'ici la fin de l'année pour intégrer les EMS, d'après le ministère de l'Intérieur.
Piloté au rectorat par l'inspecteur d'académie Bernard Claux, ce dispositif est complété par le détachement, pour la première fois, auprès du recteur d'un commissaire en tant que "conseiller sécurité".
Ce dernier est chargé de faire le lien avec police, gendarmerie et polices municipales. Il formera aussi les spécialistes de la sécurité des "EMS".

Source: actu.orange.fr

Ca y est ils se mettent à l'heure américaine,sauf que chez eux ce sont des représentants de l'ordres,mais c'est un début.
Maintenant je suis curieux de voirs le recrutement car avec tous les bras cassés dans la profession c'est pas gagné.

kojak a écrit:

Dotées d'une tenue spécifique - blouson vert et brassard - et de moyens de transmission radio (talkie-walkie), mais non armées, les "EMS" auront une double mission de prévention et d'intervention à chaud en cas d'incidents dans un établissement.
Composée d'une dizaine de personnes -personnel pédagogique (professeurs, conseillers principaux d'éducation, psychologues) et spécialistes de la sécurité (anciens gendarmes ou policiers, anciens militaires, éducateur sportif, ancien médiateur)-, âgées en moyenne de 27 ans et recrutées par le ministère de l'Education nationale, l'EMS intervient dans un établissement à la demande du proviseur.

Source: actu.orange.fr

Voila les futurs cadidats apparemment...

kojak a écrit:

kojak a écrit:

Dotées d'une tenue spécifique - blouson vert et brassard - et de moyens de transmission radio (talkie-walkie), mais non armées, les "EMS" auront une double mission de prévention et d'intervention à chaud en cas d'incidents dans un établissement.
Composée d'une dizaine de personnes -personnel pédagogique (professeurs, conseillers principaux d'éducation, psychologues) et spécialistes de la sécurité (anciens gendarmes ou policiers, anciens militaires, éducateur sportif, ancien médiateur)-, âgées en moyenne de 27 ans et recrutées par le ministère de l'Education nationale, l'EMS intervient dans un établissement à la demande du proviseur.

Source: actu.orange.fr

Voila les futurs cadidats apparemment...

Pas mal,mais ce qui m'inquiètes au niveau du recrutement c'est "ministère de l'éducation nationale"....

C'est pour la partie sociale surement

kojak a écrit:

C'est pour la partie sociale surement

C'est justement ça qui m'inquiète............

et en quoi un éducateur sportif est spécialiste de la sécurité ?? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je pense que ces postes seront plus des postes de médiateurs que des postes de sécurité répressive quelque soit leur appellation et pour moi un médiateur ne fait que parler et rappeler la loi et leurs interventions ne sont que dans ce sens. Pronez la diplomatie.

Les "SPECIALISTES" de la sécurité cités n'auront pas plus de droit de toute façon qu'un simple citoyen donc on pourra juger de leur efficacité avec le temps.