Tisséo : un contrôle de routine sur un voyageur sans ticket dégénère

Un contrôle de routine sur un voyageur sans ticket dégénère à Basso-Cambo.

Le contrevenant se trouvait dans un bus qui s'est arrêté à Basso Cambo. Photo DDM, archives.Comment un banal contrôle de billets peut tourner à l'affrontement entre un voyageur sans ticket et deux agents de prévention de Tisséo ? C'est pourtant ce qui s'est produit mercredi en début d'après-midi, au terminus de la ligne de bus de Basso-Cambo. Le contrôle de routine a dégénéré. Et la justice tente à présent de tirer cette affaire au clair après la plainte déposée par le jeune voyageur victime selon lui de plusieurs coups au visage de la part des agents.

Tout commence mercredi aux alentours de 14 heures. Un voyageur d'une vingtaine d'années, un peu excité, descend du bus à Basso-Cambo, au Mirail, sans titre de transport. L'agent vérificateur veut le verbaliser mais le ton monte. L'employé appelle alors des agents de prévention de Tisséo chargés de régler ce type de conflit très fréquent sur les lignes de bus. Lorsque ces médiateurs spécialisés arrivent sur les lieux, la chemise du contrôleur est déchirée et le voyageur semble très énervé. L'équipe de prévention prend les choses en main.

« agressif »
Le contrevenant refuse de suivre les deux agents dans un local approprié pour poursuivre la procédure. L'un deux reçoit même un coup de pied. Selon les déclarations d'un témoin, les agents de prévention auraient alors utilisé la force pour conduire le jeune voyageur à l'intérieur du local avant de fermer la porte. C'est alors que des coups seraient partis… à l'abri des regards. Une version confirmée par la victime elle-même apparue avec des nombreuses ecchymoses au visage. Une version que les policiers tentent aujourd'hui de vérifier. Selon la procédure, un passager sans ticket ne peut être conduit malgré lui dans le local du terminus. Y a-t-il eu utilisation illégitime de la force par les agents de prévention ? Une question qui reste au cœur des investigations. Tisséo se refuse à évoquer un éventuel «dérapage» de ses agents. Une plainte contre le voyageur et le témoin qui aurait joué un rôle trouble dans cette affaire a été déposée par Tisséo. Pour l'heure, la direction indique que le contrevenant s'est montré « agressif. » Et d'ajouter : « Les deux agents de prévention gardent notre confiance. Ils sont reconnus pour leur professionnalisme et ont la capacité à s'adapter à chaque situation. Ils sont formés pour cela. » Blessé au visage, la victime a deux jours d'ITT.

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« Insultes au quotidien »
Le syndicat Sud de Tisséo est très vite monté au créneau dans cette affaire pour défendre les agents de sûreté. Pour Kihel Amar, l'un des représentants syndicaux, « les agents de prévention assurent la sécurité des passagers et des employés de Tisséo dans des conditions parfois difficiles. Ils subissent des insultes au quotidien quand ce ne sont pas des violences. » Chaque jour Tisséo transporte 300 000 voyageurs sur les lignes de métro et 200 000 dans les bus. Un trafic qui génère inévitablement des tensions. Début mars, un agent de sécurité du métro, à Gramont, a été écroué, soupçonné d'avoir poignardé un contrevenant dans l'enceinte du métro.

source : le figaro

Faudrait peut être précisé ce qu'est Tisséo, basso cambo, les mirails....


Ca se passe en côte d'ivoir