Attaque du rottweiler: tel maître, tel chien

Attaque du rottweiler: tel maître, tel chien

Le Rottweiler de 11 mois va être euthanasié.

[Reuters]La presse romande se penche ce matin sur une actualité parfois pleine de (mauvaises) surprises. Après le choc de l'attaque du rottweiler, les journaux sont abasourdis par l'invraisemblable coïncidence qui veut que son maître soit un des accusés du triple meurtre de Granges. À Genève, on regrette le temps où la ville brillait par son ouverture et son savoir-vivre. Car aujourd'hui, on fait entrer le dalaï-lama par une porte dérobée et les diplomates sont des monstres sous leurs apparences policées. Malgré tout, oubliant la crise et la grippe A/H1N1, les Suisses continuent de partir en vacances.

Attaque du rottweiler : une coïncidence invraisemblable C'est la consternation dans la presse alémanique après l'agression d'un enfant par un rottweiler, dimanche à Schaffhouse. Depuis hier, on sait que le propriétaire du molosse se trouvait en prison lors de l'attaque, plus précisément en détention préventive. Il n'est autre que le principal suspect impliqué dans le triple meurtre de Granges. C'est sa mère qui promenait le chien dimanche après-midi, quand celui-ci a violemment attaqué un enfant de 3 ans au visage. Evidemment, un criminel additionné d'un chien dangereux, cela relance la discussion autour de l'interdiction de certaines races. Mais pour le St-Galler Tagblatt , c'est le propriétaire du chien qui pose problème. Avis partagé par le président de la commune d'Oberglatt, où s'était déroulé, il y a 3 ans et demi, l'attaque mortelle du petit Suleyman. La plupart des gens qui choisissent ce type de chiens s'en servent comme une arme, ou du moins comme un statut symbolique. L'histoire d'un scandale, écrit le Blick . Le journal de boulevard met en cause les autorités schaffhousoises: il était irresponsable de confier ce jeune chien à la mère de Patric S. Pourtant, quand ce dernier a été incarcéré, il y a un peu plus d'un mois, les deux rottweilers qu'il possédait avaient été placés dans un chenil. Mais finalement, à la demande du jeune homme, les deux chiens ont été rendus à sa mère. Erreur fatale, écrit le Blick. La quinquagénaire ne connaissait rien aux chiens et elle s'est montrée négligente.

source : tsrinfo.ch