Sursis pour des policiers incendiaires

Sursis pour des policiers incendiaires

Deux policiers de 25 et 26 ans ont été condamnés aujourd'hui à 12 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Reims pour avoir incendié le 2 juillet près de Reims, alors qu'ils étaient en état d'ivresse, une caravane à cause d'une querelle de voisinage.L'agent de sécurité âgé de 25 ans et le gardien de la paix de 26 ans ont également été condamnés à indemniser leur victime à hauteur de 4.000 euros et ne pourront pas exercer un emploi public en lien avec la sécurité pendant cinq ans.

Un troisième fonctionnaire de police, un brigadier de 48 ans présent au moment des faits, a quant à lui été condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir refusé de se soumettre à un contrôle d'alcoolémie. Sa réintégration dans la police dépendra de la décision d'une commission disciplinaire.Le parquet avait requis une peine d'an de prison minimum assorti d'un sursis à la discrétion du tribunal ainsi qu'une interdiction définitive d'excercer une fonction publique pour les deux policiers incendiaires et une peine d'emprisonnement avec sursis pour le brigadier.

Le 2 juillet, les trois hommes affectés à la brigade de nuit d'un commissariat de Reims se sont rendus après leur service dans une commune proche de Reims où réside le plus jeune d'entre eux pour fêter son anniversaire.Fortement alcoolisés, ils ont alors incendié, à cause d'un différend de voisinage, la caravane où vivait l'un de ses voisins, qui n'était pas présent au moment des faits.Les gendarmes qui les ont appréhendés peu de temps après avaient relevé chez eux un taux d'alcoolémie entre un et deux grammes d'alcool par litre de sang.
Le trois policiers avaient été suspendus de leurs fonctions.

source : le figaro.fr

Administrateur a écrit:

Sursis pour des policiers incendiaires

Deux policiers de 25 et 26 ans ont été condamnés aujourd'hui à 12 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Reims pour avoir incendié le 2 juillet près de Reims, alors qu'ils étaient en état d'ivresse, une caravane à cause d'une querelle de voisinage.L'agent de sécurité âgé de 25 ans et le gardien de la paix de 26 ans ont également été condamnés à indemniser leur victime à hauteur de 4.000 euros et ne pourront pas exercer un emploi public en lien avec la sécurité pendant cinq ans.

Un troisième fonctionnaire de police, un brigadier de 48 ans présent au moment des faits, a quant à lui été condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir refusé de se soumettre à un contrôle d'alcoolémie. Sa réintégration dans la police dépendra de la décision d'une commission disciplinaire.Le parquet avait requis une peine d'an de prison minimum assorti d'un sursis à la discrétion du tribunal ainsi qu'une interdiction définitive d'excercer une fonction publique pour les deux policiers incendiaires et une peine d'emprisonnement avec sursis pour le brigadier.

Le 2 juillet, les trois hommes affectés à la brigade de nuit d'un commissariat de Reims se sont rendus après leur service dans une commune proche de Reims où réside le plus jeune d'entre eux pour fêter son anniversaire.Fortement alcoolisés, ils ont alors incendié, à cause d'un différend de voisinage, la caravane où vivait l'un de ses voisins, qui n'était pas présent au moment des faits.Les gendarmes qui les ont appréhendés peu de temps après avaient relevé chez eux un taux d'alcoolémie entre un et deux grammes d'alcool par litre de sang.
Le trois policiers avaient été suspendus de leurs fonctions.

source : le figaro.fr

Il faut boire avec modération(ou ne pas boire) car si non le prix à payer risque de coûter plus cher qu'une caisse d'excellent champagne et la durée de la gueule de bois risque d'être permanente.

Je m'interroge sur l'appelation par le journaliste d'un des deux policiers comme "agent de sécurité" je suppose que c'est une mauvaise interprétation de "ADS" adjoint de sécurité, cependant cela prouve la confusion qui règne entre la sécurité publique et la sécurité privée, on met tout dans le même sac et il n'y a plus qu'une frontière très floue pour les distinguer.

Pauvres citoyens déculturés, déstructurés, qui ne parviennent plus à distinguer entre une entreprise commerciale et un service public.

Je retiens enfin que c'est à la Gendarmerie qu'est revenu de faire entendre le retour à l'ordre et à montrer le chemin de la justice, cela sera-t-il toujours possible après la main mise, l'OPA sans avoir à débourser, par le Ministère de l'intérieur sur cette "arme" prestigieuse connue jusqu'ici pour son insensibilité à l'ordre politique ou son relais syndicaliste.