Dérapages dans les fêtes locales

Dérapages dans les fêtes locales

Bagarres et incivilités se multiplient.

Malgré la présence d'agents de sécurité, pas toujours formés, les fêtes locales dégénèrent souvent. Des panneaux arrachés font désormais partie du spectacle traditionnel d'un lendemain de fête Photos Archives X. de Fenoyl et Jean-Pierre Deffis.Par tradition, les fêtes locales sont des moments de convivialité, où l'on se retrouve. Mais par tradition aussi, les débordements ne sont pas rares, c'est la fête après tout, mais parfois les choses dégénèrent quand certains ont tendance à confondre, alcool aidant, piste de bal et ring de boxe.

Ce fut le cas dernièrement, à Lahitte-Toupière, village qui fait rarement la une de la chronique des faits divers… Alors que tout avait bien commencé par la traditionnelle soirée moules-frites, suivie des jeux pour enfants et de l'intervillages, de légères dégradations ont entaché les premières nuits. Mais c'est lors du bal du dimanche soir, qui devait clôturer en beauté ces fêtes, que tout a dégénéré. Une bagarre, sans doute, qui s'est soldée par des jets de pierres, blessant deux personnes à la tête, dont une jeune fille qui a dû être transportée aux urgences. On passera sous silence les nombreuses voitures endommagées… Bilan : un bal arrêté et une fête qui se termine sur une mauvaise note, toujours dommage pour le comité des fêtes dont les bénévoles sont récompensés d'une drôle de manière.

Scénario différent à Orleix, où d'importantes dégradations ont été notées, ainsi que du tapage jusqu'au petit matin, entraînant l'exaspération du maire de la commune, Charles Habas, qui a déposé plainte.

Dégradations et rixes sont fréquentes

Des cas isolés ou une spirale de violence qui s'affirme ? Du côté de la gendarmerie, plus précisément du centre opérationnel qui centralise toutes les interventions, on n'a pas noté une recrudescence notable ni une aggravation des violences constatées. Un phénomène tout simplement récurrent… Mais qui pousse de plus en plus les organisateurs à faire appel à des vigiles afin d'éviter les débordements. « Pour la fête locale de ce week-end, nous aurons trois vigiles et ça fait quatre ans que l'on fait ça, pour que tout se passe bien », assure Alain Pujo, président du comité des fêtes de Momères. Un service qui n'est pas gratuit, on s'en doute, mais qui est de plus en plus sollicité par les organisateurs de fêtes. Pas seulement pour éviter les débordements, mais aussi pour des questions d'assurance : les compagnies refusent de couvrir un événement s'il n'y a pas de service de sécurité. Pourtant, devant la difficulté de la tâche (voir encadré), les sociétés spécialisées déclinent de plus en plus les propositions. Car ces missions sont trop délicates. Alors, les comités des fêtes s'en remettent à un service d'ordre « local » et à prier pour que tout se passe bien. Ce qui n'est, évidemment, pas toujours le cas…

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Les sociétés de surveillance refusent d'assurer le service de sécurité

Alors qu'elles croulent sous les demandes, les sociétés de surveillance déclinent les offres. « C'est trop compliqué, explique le responsable de l'une d'entre elles. Les comités des fêtes n'ont pas compris qu'on ne peut pas assurer la sécurité avec deux ou trois agents, qui sont très vite débordés si les choses tournent mal. De plus, quand les choses tournent mal, ils pensent que l'on peut intervenir ; or, ce n'est pas notre rôle, c'est celui de la police ou la gendarmerie… Nous, on est là pour éviter autant que faire se peut, mais on ne peut pas le faire avec deux agents… » Mais, pour des raisons financières, le dispositif se résume à 2 ou 3 agents. Il faut savoir qu'un agent de sécurité formé et professionnel est facturé aux alentours de 30 € de l'heure…. « On ne s'improvise pas agent de sécurité, il faut de la psychologie, savoir se faire respecter. » Pourtant, le dirigeant d'une autre société de surveillance, qui lui aussi refuse ce genre de prestation, hormis pour les mairies avec qui il travaille depuis longtemps, affirme qu'il y a de plus en plus d'agents de sécurité qui travaillent au noir. « Ils ont un uniforme, ont parfois travaillé dans le domaine de la sécurité, mais ne sont pas formés à ces missions spécifiques. D'autre part, ils ne sont pas toujours assurés, ce qui peut entraîner des soucis en cas de problème. Car il faut savoir que quand ça se passe mal, les assurances contractées par les comités des fêtes se retournent contre les assurances des agents de sécurité… C'est aussi une des raisons pour lesquelles nous n'acceptons plus ce genre de prestations. »

source : la depeche.fr

Oui en effect, des plus en plus des municipalitées anulent carrement et simplement les bals et les fetes pour des soucis d'insécurité, et celles qui les maintienent le font souvent avec un personnel insuffisant.
De plus il est frequent quand cela se passe mal de tout mettre sur le dos de la sécurité, si non 2 agents avec un Maître-Chien semble un bon compromis asses efficace si les gars sont bien formés.

mon copain a travaillé durant 5j sur des fêtes,il était tout seul avec son chien dans un coin isolé de tout le reste, la radio arrivé après 2 ou 3h d'embauche... je trouve que ça craint et surtout c'était pas le seul à être dans ce cas...

Cet article reflète bien la réalité.
J'ai moi même été MC ou agent dans des bals et fêtes de villages, pas une seule soirée n'à pas dégénéré. Normal quand on est que deux pour 500 personnes voire plus....

je dirait que cela devient helas une banalité
je fais des fetes en autre les Fetes de Bayonne
ce matin je voyait deja des festayres arrive sur Bayonne et pourtant elle ne commance que Mercredi prochain
ons commence un peu a etre en attention
et perso j'ai deja hate d'en avoir fini

les fêtes de Bayonne, beuveries et bagarres hélas bien souvent ossasionnées par des personnes venus de l'extérieur surtout de la banlieue parisienne on prend le train pour une nuit et bien souvent ça se passe dans les PMA rien vu de la fête les agents de sécurité vont avoir du boulot et certains ne sont agent que pour cette occasion (bonjour la formation) à suivre...

ont verrat bien de toute façon