Quatre vigiles des HLM blessés par des pétards

Rue Bernard-Dimey (XVIII e ), au lendemain du 14 Juillet, quatre agents du GPIS chargés de la surveillance des immeubles sociaux ont été blessés par des pétards.



Etait-ce un guet-apens ? L’enquête de police ne le dit pas encore. Mais, une chose est certaine : trois hommes et une femme, tous membres du GPIS (groupement parisien interbailleurs de surveillance), ont été blessés par des pétards, jetés à l’intérieur de leur voiture, mercredi vers 22 h 30. L’agression est survenue alors que les vigiles patrouillaient rue Bernard-Dimey (XVIII ^e ), près de la porte de Saint-Ouen, aux abords d’un groupe d’immeubles HLM de Paris Habitat.

Passant à travers les fenêtres ouvertes de leur voiture, les pétards ont explosé à quelques centimètres des occupants. Tous ont été transportés à l’hôpital Lariboisière, où une perte d’audition provisoire a été constatée sur chacun d’eux. Mais c’est la jeune femme du groupe qui a été le plus grièvement touchée : brûlée au deuxième degré à la nuque, elle s’est vue délivrer une interruption totale de travail (ITT) de quarante-cinq jours, qui prend également en compte ses lésions auditives.

114 victimes en 2008

Les pétards auraient été lancés depuis une fenêtre d’un immeuble, mais les enquêteurs ne sont pas encore parvenus à déterminer de quel endroit précisément.
Mises en place en 2004, d’un commun accord entre les bailleurs sociaux et la Ville, les missions des agents du GPIS visent à améliorer la tranquillité des ensembles HLM de la capitale. Une mission de service publique pas toujours de tout repos, puisque, en 2008, 114 d’entre eux ont été victimes de violences dans l’exercice de leur profession : 72 verbalement, et 42 physiquement.
Faisant état de ce bilan pour le moins inquiétant, Georges Sarre, l’adjoint de Bertrand Delanoë en charge de la sécurité, demandait récemment à Michèle Alliot-Marie, alors ministre de l’Intérieur, que les agents du GPIS soient équipés de tonfas des bâtons de défense afin de faire face aux agressions.
Les quatre agents victimes des jets de pétard ont porté plainte et bénéficieront de l’assistance juridique complète du GPIS. Georges Sarre, quant à lui, a annoncé qu’il s’inquiéterait dès aujourd’hui auprès du procureur de la République de Paris des suites judiciaires qui seront données à l’affaire

source le parisien.fr

Les spécialistes de la ballistique vont devoir désormais déterminer le trajet possible des "pétards de 14 juillet" pour éclairer les scènes de crimes, une nouvelle science va naître.

On voit ici combien les comptes-rendus dans les médias propagent de cité en cité les nouvelles méthodes d'harceler "les forces de l'ordre". Je comprends que l'information est leur métier mais leur recherche systématique de la nouveauté sensationnelle aboutit à propager des "modes" dont on se passerait bien, l'exemple des "voitures incendiées" toujours en progression aurait du leur montrer l'enchaînement pervers.

Ici, en insistant sur les dégats que peuvent entraîner de simples pétards pensent-ils que c'est la dangerosité du procédé qui sera retenue ou "l'efficacité" d'un moyen peu coûteux et peu susceptible de "marquer" les coupables ?

C'est vai que Le Parisien devient la bible du "caillera" des cités, il y trouve en long et en large toutes les descriptions propres à l'aider aux rituels de sa religion préférée "la pression sur l'ordre de la société" et les facilités ou difficultés de l'exercice de ce culte aux grands prêtres cagoulés.

thecorse a écrit:

Les spécialistes de la ballistique vont devoir désormais déterminer le trajet possible des "pétards de 14 juillet" pour éclairer les scènes de crimes, une nouvelle science va naître.

Le Problème ce que les pétards n'ont pas la même caracteristique physique ( forme aérodynamique ...............) que les balles , et leurs vitesse de projection(rectiligne +rotationnelle+ chute libre+............ ) et leurs trajectoires est trop aléatoires.
Bonne Chance aux specialistes

Ca commence par de "simples" petards, apres ce sera quoi? des grenades?
Quand on disait qu'il faudrait des flics dans ce gens de coins...

bonjour a tous je voudrais revenir sur l agression des 4 agent du gpis il netait pas dans la voitures mais sur la vois publique et je presice que je suis du gpis

willo94 a écrit:

bonjour a tous je voudrais revenir sur l agression des 4 agent du gpis il netait pas dans la voitures mais sur la vois publique et je presice que je suis du gpis

Malheuresement sa ne date pas d'aujourdhui, de mon temps sa le fesait deja.
Ils aimaient bien provoquer nos chiens aussi, mais si le PCO fesait plus de renfort et tenu du terrain au lieu de faire des replis VL et du côta de rondes les agents seraient pris plus au serieux car actuellement un caillou, un crachat ou une prise a partie vervale suffit a faire faire un replis (sur ordre du PCO et au grand regret des agents et locataires) et sa les jeunes l'ont compris.