Ils découvrent les métiers de la sécurité

Ils découvrent les métiers de la sécuritéFlorian, 23 ans, menuisier, est sans emploi. Nicolas, 19 ans (Béziers), a lâché son DUT chimie puis un BTS agricole et vit de petits boulots. Enfin Malika, 23 ans (Montpellier), est titulaire d'un BTS comptabilité et veut intégrer la police. Depuis hier, à l'école de police de Nîmes, ces trois jeunes, sélectionnés par le groupe Randstad VediorBis (une entreprise d'intérim) dans le cadre d'une opération menée par le ministère de l'Intérieur, participent à des journées "Sécurité et citoyenneté". Ils sont ainsi 30 à Nîmes (300 en France) à suivre ce programme destiné à promouvoir les métiers publics et privés de la sécurité et de la défense (policier, gendarme, pompier, sécurité privée...) auprès de jeunes issus des quartiers défavorisés.
Hier, les trente stagiaires ont été accueillis par

Formés à Nîmes, les cadets de la République vont les accompagner pendant ces quatre journées de formation.
« Les études que j'ai faites ne correspondaient pas à mes attentes. Je recherche un métier qui a un rapport avec l'humain et le social. Déjà avant ce stage, je pensais à l'armée ou la gendarmerie... », commente Nicolas.
Mis en place depuis cinq ans, ces journées auront permis, assure Anne Pillon, une responsable de Randstad VediorBis, à une bonne partie de ces jeunes gens de valider leur projet professionnel. « En 2008, sur les 300 jeunes accueillis, 54 % d'entre eux, par la suite, se sont inscrits à un concours de la police. Parmi eux, 41 % ont demandé à devenir cadet de la République. S'ils sont acceptés en tant que cadets, ils peuvent ensuite passer les concours de la police ouverts normalement aux titulaires d'un bac. Cela rentre dans le cadre de ce projet qui participe à l'égalité des chances. Enfin, je rappelle que le plus souvent, nous sélectionnons des jeunes qui n'ont qu'un CAP, un BEP ou qui ont des difficultés pour trouver un emploi. Nous travaillons avec les associations qui luttent contre les discriminations, les missions locales ou encore nous repérons les candidats dans notre propre réseau intérim

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