Malgré la crise, il y a des emplois à pourvoir en France

Malgré la crise, il y a des emplois à pourvoir en France

Selon Laurent Wauquiez, ce sont aujourd'hui des "dizaines de milliers d'emplois" qui restent vacants dans certains secteurs.
Parmi les secteurs dynamiques, le secrétaire d'Etat à l'Emploi cite les services à la personne, mais aussi les services de sécurité privés, le secteur des commerciaux ou encore le machinisme agricole.

Alors que les plans sociaux et autres annonces de fermetures d'entreprises se succèdent, des "dizaines de milliers d'emplois" restent non pourvus dans certains secteurs d'activité. C'est Laurent Wauquiez qui l'affirme dans un entretien publié par Le Parisien. Et le secrétaire d'Etat à l'Emploi juge "qu'avoir 2,2 millions de chômeurs et des entreprises qui ne réussissent pas à trouver de candidats, c'est encore plus choquant aujourd'hui", vu l'ampleur du chômage.

A la question de savoir si certaines entreprises ont des difficultés à recruter alors que des centaines de milliers d'emplois devraient disparaître en 2009, Laurent Wauquiez répond ainsi : "Paradoxalement, oui. Même si c'est difficile à estimer, on continue d'avoir, selon les régions, des secteurs ou des métiers dans lesquels des dizaines de milliers d'emplois ne sont pas pourvus".

100.000 emplois par an dans les services à la personne

Comme secteurs dynamiques, Laurent Wauquiez cite les services à la personne, avec "un potentiel de 100.000 emplois par an" et évoque "un grand plan de formation pour orienter les demandeurs d'emploi vers ces nouveaux métiers". Il évoque aussi les services de sécurité privés, où "100.000 emplois vont être créés d'ici 2015", le secteur des commerciaux, qui "devrait recruter, d'ici 2015, 200.000 emplois" et le machinisme agricole, où "5000 emplois sont à pourvoir d'ici deux ans".

Autant de secteurs qui peinent pourtant à recruter. Comment réagir face à cet état de fait ? L'objectif de la politique de l'emploi gouvernementale est de "mettre en place des formations et des partenariats avec les professions concernées", souligne le secrétaire d'Etat.

source : lci.fr

(surtout bien lire les commentaires en dessous du sujet)

Il y as du vrais dans les deux, les entreprises sont frleuses pour la main d'oeuvre non qualifié, et les gens ne veulent pas faire certains travails qu'ils estiment durs ou degradants pour le smic (alors que au moins 80% des Français qui travaillent ne gagnent pas plus).