Braquage au Cora de Courrières : 100 000 euros dans un chariot

Braquage au Cora de Courrières : 100 000 euros dans un chariot

C'est un scénario classique. Jeudi soir, deux hommes encagoulés et gantés se sont fait remettre la recette du jour du Cora de Courrières, près d'Hénin-Beaumont. Dans un chariot, ils ont emporté un butin de près de 100 000 euros, et pris la fuite en direction du Douaisis dans une Golf. La police judiciaire mène l'enquête.

Le magasin allait fermer. Jeudi, vers 20 h 55, deux hommes encagoulés et gantés sont entrés dans le magasin Cora de Courrières. Ils ont menacé d'un fusil et d'un pistolet la trentaine de personnes présentes, essentiellement des employés, et se sont fait remettre la recette du jour, soit 100 000 euros selon plusieurs sources concordantes.

Les bandits ont ensuite placé leur butin dans un chariot, l'ont poussé vers la sortie, l'ont chargé dans une Golf où probablement un troisième complice les attendait et ont pris la fuite. L'attaque n'a pas pris plus de dix minutes. Pour Laurent Kosatka, directeur de l'hypermarché rencontré hier, mais absent au moment des faits, les deux individus « étaient très calmes, très professionnels. Ils sont entrés en disant "C'est un braquage".

» Il n'y pas eu de coups, pas de tirs, pas de blessés et pas de casse dans le magasin. « Ils savaient où ils allaient, ils savaient ce qu'ils voulaient, ça s'est passé très vite, sans effusion de violence. » Alertée dès la fin du vol, une patrouille de la brigade anticriminalité de Lens a poursuivi la Golf jusqu'aux abords de Douai puis l'a perdue de vue. Une employée racontait jeudi soir avoir fait sortir au moment du braquage plusieurs clients « par l'arrière du magasin ». Une autre expliquait avoir été « plaquée au sol ».

Le directeur rapportait de son côté qu'un client avait « tenté un geste » en présence des braqueurs. Comprendre : un geste d'héroïsme. « Il en a été empêché par notre service de sécurité. La priorité de nos agents de sécurité, ce sont les clients et les salariés. » Laurent Kosatka ne confirmait pas le montant du butin évalué à 100 000 euros. « On est en train de tout comptabiliser. » Selon lui, les voleurs ont emporté « uniquement du liquide ». Reste que si le braquage avant Noël à l'ouverture ou à la fermeture du magasin reste hélas un classique du banditisme, celui de jeudi soir est exceptionnel par sa cible (un hypermarché de 8 000 m²) comme par son butin.

Selon son directeur, Cora Courrières n'avait pas été braqué depuis 1996.

Les clients et le personnel choqués, qui avaient été pris en charge sur place par des pompiers, seront vus par une cellule de soutien psychologique mise en place par la chaîne d'hypermarchés aujourd'hui.

De leur côté les enquêteurs de la police judiciaire, saisis de l'affaire, ont ouvert une enquête. Hier, une source proche du dossier balançait entre l'hypothèse de braqueurs novices qui au- raient réussi leur premier coup, et le grand banditisme. Avec une préférence pour la seconde. •

Les rédactions de La Voix du Nord

Les braquages sont courants dans les superettes et autres "petits magasins", surtout en cette période de fêtes mais s'attaquer à 1 hypermarché de 8 000 m2 en plein jour, fallait oser !!!

Même si c'est 1 "cas isloé", cela fait sérieusement réfléchir, tout comme la tentative d'attentat dans le centre commercial Le Printemps...

Restons vigilants

Wow fallais en avoir ou etre fou mais chapeau aux agents de sécu qui ont évités a un client de se prendre peut etre une balle il y a plein de héros dans les cimetières!!!!chapeau les gars et !!
gilles