Poèmes d'Agent de Sécurité

Rappel du premier message :

Suite à la lecture du poème de K9, j'ouvre ce post afin qu'on mette ici nos créations écrites (tout thémes confondus) dont nous sommes les auteurs. Pas de plagiat, pas de "vol"... Je répéte, l'auteur doit être un Agent de la Sécu, si possible membre de ce Forum.
A vos muses et à vos claviers.

Ok, celui-ci est plus personnel, mais à force de le susurrer, j'ai fini par le coucher sur papier. Pas de pathos dans ce texte mais juste des mots et une portion de vie.


C comme cité
Je l’ai voulu, je l’ai eu. À 25 ans je sombrerais dans mon anonymat !

Après tout, je devais l’avoir bien cherché ; du haut de mon douzième étage, je dominais la ville, mais voilà que je tombais bien bas.

La vie c’était quoi, mon pater qui vivait sur ses souvenirs d’enfance, ses désirs de noblesse, ses récits contradictoires. Ma mère qui était là, mais ne voyait pas au fond de moi et puis ma vie ; mes émotions souvent trop fortes, mes sentiments jusqu'à l’extrême ; cette cité où j’avais grandi comme un oiseau que l’on enferme ; impossible de voler !!!

Les études je les ai sabotés presque intentionnellement ; je me posais trop de questions, j’avais beaucoup trop de rancoeurs pour un enfant, je préférais vivre dans l’ombre.

Il m’a donc fallu attendre un quart de siècle pour décrocher un job à temps plein, pas juste quelques jours ou semaines, mais c’était bien inscrit : Contrat à Durée Indéterminé !

Et ce fut donc veilleur de nuit, voilà ce que la société me proposait au vu de mes diplômes (quasi inexistants) et de mon statut social (fils de prolo ayant vécu dans une cité pas fréquentable), c’est déjà suffisant dans ce cas de figure.

J’avais déjà évité la drogue qui pullulait en bas de la cité ; un seul shoot m’aurait sans doute rendu accro. J’avais évité aussi les combines en tous genres. Mais tout cela je le regrette presque ; une autre vie se serait offerte à moi et peu importait à ce moment-là de quelle façon elle se serait consumée.

Alors j’ai fait du sur-place, mon faciès de » petit bourgeois » ne m’aidant pas dans un environnement ou l’ascenseur put la pisse , la coursive la bombe lacrymo et ou l’usine de savon vous remplit l’appartement de ses effluves dès que vous ouvrez les fenêtres.

Lorsque je décroche ce job ; je n’habite plus dans la cité ; mais quelles que soient mes origines ; c’est de là que je viens ; c’est comme une tache indélébile dont on ne peut pas se débarrasser.

C comme » bruits
de couloir »


Deux techniciens
passent dans le couloir : « Le chien ça va mieux ? »


Femmes de ménages parlant entre elles : « ce n’est
pas des cornichons, c’est des gros nichons ! »


Deux autres femmes de
ménage : « Le remontant compensatoire ! »… A suivre !

A comme arrivé du personnel

Au début l’arrivée du personnel c’est comme un jeu d’échec ; au début viennent les pions, très tôt ou très tard le soir : les femmes de ménage, les ouvriers et ouvrières, ce sont ceux qu’on envoie en première ligne ; d’ailleurs pour ceux qui ont l’habitude des échecs, combien de fois un pion est’-il arrivé à remonter tout l’échiquier ?



La deuxième vague c’est le reste du personnel de l’employé de bureau devenu(e) pour le coup secrétaire technique, collaborateur administratif ou encore adjoint de direction jusqu’au cadre de l’entreprise dont le signe de reconnaissance se trouve sur le parking ; L’amour des berlines allemandes de prestige.

Un ptit poéme pour une race de chien que j'affectionne tout particuliérement:le Rottweiler


Je fait un slam
Pour tous les rotts
Malgré un mauvais bagage
C'est nous les plus sage

Tu crois tous savoir
Mais tu ne lis que les articles pas beaux
Tu juges mon histoire
Comme ces articles d'enfants de fachos

On demande rien a personne mes potes et moi
Mais selon vous on séme l'éffroi on ne parle que de moi
J'en ai mal la tête crois moi et sa me chifonne
Et toi , tu en penses quoi ?

On me prend pour une arme
Je suis déclaré & pucé
Pourtant je suis calme....
pas comme ces chiens de citée

Je suis pris pour cible
Mais j'en fais mon affaire
Souvent par des imbéciles
Qui n'ont rien d'autre à faire

Tu critiques mon comportement
Sans même me cotoyer
Tu oses porter ton jugement
Sans même t'informer

J'ai déja sauvé des vies
Mais ça, on n'en parle pas
Tu me fais plus pitié qu'envie
Car tu ne me comprends pas

Moi , je suis un rottweiler
Et même si cela te mine
De ma race je suis fière
J'éspere que cela t'indigne

Je sais que mon profil fait vendre
Quitte à déformer la réalité
Tu écris sans même attendre
Car tu ne vois que ton putain de blé

Tu me fais de la peine
Quand je lis tes dossiers
Toi, grosse baleine
Il serait tant de te réveiller

C'est vrai que je suis impressionnant
Mais je ne suis pas méchant
Car j'ai un gros coeur
A l'inverse de toi mon détracteur

Tu ne me comprendras jamais
Car ce qui compte , c'est ton papier
Inutile de te défendre
Moi aussi , je ne peux pas te comprendre

Toi , mon détracteur
Je ne te respecte pas
Tu en profites pour faire ton beurre
Même si au final , le danger c'est toi.

chanson de Renault que j'adore particulierement

Baltique

lls ont peut-être eu peur que je pisse
Sur le marbre du bénitier
Ou pire que je m'accroupisse
Devant l'autel immaculé
Peur que je ne lève la patte
Quelque part dans les allées
Où siège cette foule ingrate
Qui nous parle d'humanité
Ils ont considéré peut-être
Que c'est un amour pas très catholique
Que celui d'un chien pour son maître
Alors, ils m'ont privé de cantiques

Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

Me voilà devant la chapelle
Sous cette pluie qui m'indiffère
Tenu en laisse par un fidèle
Allergique aux lieux de prières
Les gens parlent à côté de moi
Tu as de la chance toi au moins
La souffrance ne t'atteint pas
L'émotion c'est pour les humains
Et dire que ça se veut chrétien
Et ça ne comprend même pas
Que l'amour dans le coeur d'un chien
C'est le plus grand amour qu'il soit

Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

Je pourrais vivre dans la rue
Etre bourré de coups de pieds
Manger beaucoup moins que mon dû
Dormir sur le pavé mouillé
En échange d'une caresse
De temps en temps d'un bout de pain
Je donne toute ma tendresse
Pour l'éternité ou plus loin
Prévenez-moi lorsque quelqu'un
Aimera un homme comme moi
Comme j'ai aimé cet humain
Que je pleure tout autant que toi

Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

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pimousselfe a écrit:

chanson de Renault que j'adore particulierement

Baltique

lls ont peut-être eu peur que je pisse
Sur le marbre du bénitier
Ou pire que je m'accroupisse
Devant l'autel immaculé
Peur que je ne lève la patte
Quelque part dans les allées
Où siège cette foule ingrate
Qui nous parle d'humanité
Ils ont considéré peut-être
Que c'est un amour pas très catholique
Que celui d'un chien pour son maître
Alors, ils m'ont privé de cantiques

Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

Me voilà devant la chapelle
Sous cette pluie qui m'indiffère
Tenu en laisse par un fidèle
Allergique aux lieux de prières
Les gens parlent à côté de moi
Tu as de la chance toi au moins
La souffrance ne t'atteint pas
L'émotion c'est pour les humains
Et dire que ça se veut chrétien
Et ça ne comprend même pas
Que l'amour dans le coeur d'un chien
C'est le plus grand amour qu'il soit

Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

Je pourrais vivre dans la rue
Etre bourré de coups de pieds
Manger beaucoup moins que mon dû
Dormir sur le pavé mouillé
En échange d'une caresse
De temps en temps d'un bout de pain
Je donne toute ma tendresse
Pour l'éternité ou plus loin
Prévenez-moi lorsque quelqu'un
Aimera un homme comme moi
Comme j'ai aimé cet humain
Que je pleure tout autant que toi

Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

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Peu lui importe que vous ayez tort ou raison, que vous soyez chanceux ou non, ri...che ou pauvre,
cultivé ou ignare, saint ou pécheur.
Vous êtes son compagnon et cela lui suffit.
Il restera toujours près de vous pour vous réconforter, vous protéger et il ira jusqu'à sacrifier sa vie pour vous.
Il vous sera fidèle dans les bons et les mauvais moments.

C'est votre femme, votre mari ...........?

Non, "seulement" votre chien."

J.K. Jerome

c beau

pimousselfe a écrit:

Peu lui importe que vous ayez tort ou raison, que vous soyez chanceux ou non, ri...che ou pauvre,
cultivé ou ignare, saint ou pécheur.
Vous êtes son compagnon et cela lui suffit.
Il restera toujours près de vous pour vous réconforter, vous protéger et il ira jusqu'à sacrifier sa vie pour vous.
Il vous sera fidèle dans les bons et les mauvais moments.

C'est votre femme, votre mari ...........?

Non, "seulement" votre chien."

J.K. Jerome

Moi je ne suis qu'une fille de l'ombre
Qui voit briller l'etoile du soir
Toi mon étoile qui tisse ma ronde
Vient allumé mon soleil noir
noire la misere,les hommes et la guerre
qui croient tenir les rênes du temps
Pays d'amour n'a pas de frontière
pour ceux qui ont un coeur d'enfant
Marie MyriaM

Au front des monuments
n'écrivez pas l'histoire
Un soldat trop vaillant
C'est un ami qui part
Au nom de quelle folie
Au nom de quel pouvoir
On les envoie cueillir
Les lauriers de la gloire.

MICHELE TORR
mort de rire

murmure a écrit:

Au front des monuments
n'écrivez pas l'histoire
Un soldat trop vaillant
C'est un ami qui part
Au nom de quelle folie
Au nom de quel pouvoir
On les envoie cueillir
Les lauriers de la gloire.

MICHELE TORR
mort de rire