Poèmes d'Agent de Sécurité

Suite à la lecture du poème de K9, j'ouvre ce post afin qu'on mette ici nos créations écrites (tout thémes confondus) dont nous sommes les auteurs. Pas de plagiat, pas de "vol"... Je répéte, l'auteur doit être un Agent de la Sécu, si possible membre de ce Forum.
A vos muses et à vos claviers.

super le poète. :meilleu: :coucou:

il y a bien longtemp, dans un magasine lié a la securite ( je ne sais plus lequelle)
j'ai trouvé ce poeme qui suit il n'a pas etais signé "anonyme" sauf que je sais
que c'etais un maitre chien durant la guerre 14/18
donc voici le poeme en question

Tu peut avoir confiance en moi, je suis ton partenaire.
Nous sommes, toit et moi des freres d'armes, compagnons du
risque jusqu'a mon dernier souffle, je te progerais, dans la
solitude de la nuit.
je te signalerais toutes presences ennemies, cache dans l'ombre.
sous le soleil ou sous la pluie, dans la chaleur ou dans le froid,
je serais toujours a tes cote. en patrouille ou en intervention rien
ne peut echaper a notre vigilance.
Je suis chien de patrouille et ensemble nous sommes
LES GARDIENS DE LA NUIT

voila le jours ou je les trouvé je les gardé en souvenir et en regardant mon pepere
je n'ai rien a ajouté

c'est bien beau texte, bravo a vous

K9, met le tien, il est superbe

david40 a écrit:

La Sécurité Privée



C’est un drôle de métier,
Que celui de la Sécurité.
Souvent de nous, vous souriez
Pourtant de tout temps il a existé.

Si vous saviez comme nous sommes passionnés
Par ces domaines vastes et variés,
Que cache le terme de Sécurité Privée.

Selon notre désignation,
Le domaine varie,
Ainsi que nos fonctions,
Qu’on fasse de la Protection Rapprochée
Qu’on soit Agent de Sécurité
Inspecteur de magasin, Agent Incendie,
Convoyeur de fond, Conducteur Canin,
Ou aussi télé opérateur.
Mais vous nous appelez toujours Vigile ou Gardien,
Des noms, ma foi, bien peu porteur.
Vous nous assimilez à une simili Police
Voir à une milice pleine de vices….

Fausses idées véhiculées par une mauvaise réputation,
D’une mauvaise information, voir médiatisation…
Malgré votre incompréhension
Vis à vis de notre passion,

En tout temps, en toute saison,
Nous voulons avec raison
Vous offrir nos quotidiens
Afin de vous rendre plus sereins.

Pour nous votre tranquillité,
C’est bien plus qu’un simple métier.

C'est bien dit, c'est réfléchi, je suis bluffé
Comme il n'y a pas de compliment qui vaille sans critique, je ne suis pas sur que le singulier n'aurait pas été plus convenable pour le ver mis en valeur dans la citation ci-dessus.

et oui david 40 a des dons cachés bientôt il sera connu :meilleu: tu as raté ta vocation artistique

david40 a écrit:

K9, met le tien, il est superbe

oui, je le réécrire ici, je vois sa dans la journée. :coucou:

Le bâtiment s'élevait devant lui
un échafaudage de verre et de métal
une construction spectaculaire
une sorte de pyramide aztèque transparente
traversée par la lumière du printemps
de poutrelles, d'escaliers, de couloirs compliqués.
Il avisa deux agents à l'entrée du bâtiment
sanglés dans un uniforme gris bleu
qui observaient d'un oeil suspicieux
et les caméras en train de filmer
scellées dans les murs à différents endroits.
Comme à regret, il pris une dernière inspiration
s'empara de son sac posé à ses pieds
cala sa veste sous son bras
et avança intimidé.
Le hall était vaste
au fond sous un tableau abstrait et violent
dont les taches rougeoyantes contrastaient
avec le mur laqué de gris
cinq jeunes femmes
vétues d'un uniforme qui aurait convenu
à une hotesse de l'air
orientaient les visiteurs.
Il s'approcha
une jeune femme l'acceuillit avec un sourire blasé
mais sympathique
de celle qui à tout vu et parvient encore
parfois à s'en émouvoir.
C'est pourquoi demanda t-elle
Je...durant un instant les mots se dérobèrent
je voudrais voir quelqu'un de la sécurité.
Le sourire de la fausse hotesse de l'air se figea
et gratifia son nouveau"client" d'un implacable regard de professionnelle.
Elle hocha de la tête, incertaine
un illuminé? un drogué?

La vie, la mort
une seule demande des efforts
des deux qui a tord
maintenat j'en suis
a regarder au fond du puit
a regarder le monde qui s'enfuit
a me demander qui je suis.
Parlez moi du temps passé
de toutes ces heures de l'horloge efffacées
de ces heures à jamais dépassées
le temps qui nous sépare
ce temps qui m'accapare
Et je fais le grand plongeon
dans cet espace sans fond
et je vais souffrir
ou peut-être mourir
Ma muse mon égérie

Bibi, le deuxième est à la hauteur du défi lancé par David, bien dit, bien pensé, pour le premier on peine à imaginer la suite, il faudra donc l'écrire.

Et les autres? Allez, lancez vous....
K9, tu avez dit que tu t'y mettais demain... mais c'est quand demain pour toi?

Je te prends par la main pour un très long voyage
un immense paysage
un immense carnage
Par delà les marais et par delà les tombes
dans les secrètes catacombes
d'un monde qui succombe
Je vais t'offrir la vie des plus beaux visages
la vérité des ages
et la folie des sages
sois fou comme je suis en cet instant crucial
d'un départ vers le mal
d'un brûlant idéal
que ta bouche bouillonne et tes pieds flamboient
d'une fièvre de bois
d'un grand feu de joie
et que tout s'abolisse, les mystères des clercs
les lueurs des éclairs
les mesures de la chair.
Cette chaise est un arbre et tu es un oiseau
vers un vide nouveau
d'un désordre trop beau
pour être partagé au sens de la matière
suppliante prière
des mondes de lumières.
Cherche,cherche la vie en sa coupe profonde
la révolte qui gronde
en un tourbillon d'onde
car ailleur un pays vit des ondes du vrai
des corps transfigurés
et des coeurs transpersés.
Tu ferme les yeux, as-tu peur de la flamme brulante
qui dévore blessure lente
le mensonge que tu hantes.
Ce mensonge souvent facile grisant l'âme endormie
d'un vin endolori
le mensoge de la vie
qui va qui vient que tu crois et qui passera
ne laissant que l'ombre de toi
dans l'empreinte de tes doigts.
Tu méprise les fées et les histoires anciennes
ces naives antiennes
ces fleurs qui sont les tiennes
qu'une honte servile aux préjugés du temps
enfouit dans un printemps
loin du regard des gens
qui ces gens devant eux ton regard se prosterne
misérable ombre terne
de trop pauvres poternes
ou l'on chasse en criant le flux merveilleux
arraché à ces yeux
d'enfants trop vieux.
Je t'apprendrai les rives où la honte est mortelle
la vérité cruelle
et les fées éternelles
la honte d'avoir cru un mirage trompeur
les duperies du coeur
serré par le malheur
Ce pays qui est toi et toi qui l'assassine
ce pays qui te mine
de sa splendeur divine
dans les replis ombreux d'un corps qui n'est que mort
alors qu'il est de l'or
miroir d'un vin trop fort
Tu sens la vie qui bat et tu ne peux l'atteindre
et tu voudrais la teindre
et tu voudrais la peindre
te guider, je suis un autre itinéraire
aux bonheurs funéraires
et à la mort si claire
car rien n'est ici bas aussi vrai que ce qui ne l'est pas
ce qui guide tes pas
quand tu t'accroche à mon bras
l'étrange vertige des forces spatiales
les lueurs infernales
au son des bacchanales

je vais le chercher et le fussionner ici, chez moi les journée son longues, trés longues, ou alors c'est le bonhomme qui est lent :marrrant: :marrrant:

chers collégues vos poémes sont

Bon, se n'est pas un poéme... c'est une petite nouvelle que j'ai écrit cette nuit... Dites moi ce que vous en pensez. C'est un peu long, je préviens (3 pages sous Word)


23 heures… je prends mon poste… L’agent que je remplace est content de me voir… tu m’étonnes… cela veut dire que sa journée est finie… ma nuit commence…

Il me passe les consignes. Le système de vidéo surveillance est en place. Super ! Est ce que ça marche ? Pas tout à fait… il y a encore des réglages à faire…. Mais les consignes ne changent pas : plus de ronde… on reste derrière cet écran, on surveille via cet œil froid que représentent ces caméras. Il est content de ce système. Moi, je vois surtout que je vais devoir rester enfermé. Par temps de pluie, cela ne me dérangerait pas trop, même si j’aime la pluie… mais ce soir il fait chaud. La Lune me nargue et les étoiles scintillent dans le ciel sombre. Il me transmet les codes, donne les dernières astuces qu’il a trouvé. Je m’étonne… rien d’écrit ? non, les consignes ne sont pas à jour. Je souris… lui aussi. On ne le dit pas, mais on le pense fort : comme d’habitude, système D. On s’adapte… il reste discuter un peu. C’est gentil de sa part… c’est le seule personne que je verrais cette nuit.. personne pendant 10 heures… mais il ne peut rester indéfiniment. Presque en s’excusant, il me laisse. Il va rejoindre sa famille.

Le veinard… la nuit commence pour moi. Me laissant seul face à moi même… allez ! au boulot… Je prends connaissance de la main courante… mouais, rien de spéciale.

Mon site pour cette nuit, c’est une zone de stockage de voitures. Beaucoup de véhicules, à perte de vue. Et je suis seul… avec mes fantômes. J’ai appris à les maîtriser, à les aimer. Ils ne sont pas méchants, non… ils me tiennent compagnie. Mais pour l’instant, je ne veux pas m’entretenir avec eux…. Plus tard…

La nuit se passe entre surveillance, exercices physiques pour rester en alerte, lecture tout en jetant un œil attentif sur les caméras…

La télésurveillance appelle… les détecteurs de mouvements auraient « vu » quelque chose au fond du site, mais leur caméra ne voit rien. Chouette… je quitte la guérite, avec ma lampe et mon PTI. Je le prends toujours, même si j’en connais les limites… En cas de déclenchement, la télésurveillance m’appelle dans les 2 minutes. Si je ne réponds pas, elle appelle l’astreinte… qui essaie de me joindre. Si pas de réponse, elle vient voir… soit un délai de 30 minutes dans le meilleur des cas. Après faudra qu’elle me trouve au milieu de toutes ces voitures…. Si un jour j’en ai vraiment besoin…. Et on parle de la sécurité du travailleur… un peu hypocrite, oui…. D’ailleurs, furtivement, une pensée travers mon esprit : je pourrais très bien passer à côté d’intrus sans m’en apercevoir… ils se plaqueraient au sol sous des voitures, à une ou deux rangées de moi. C’est déjà arrivé à des collègues : des voitures en parfait état lors de la première ronde, entièrement dépouillées à la seconde… bref… N’y pensons pas. Allons y…

Soudain, je pense à mon fils et à ma femme qui dorment paisiblement à la maison… je pense aussi à ce que je touche le 10 du mois… à peine de quoi faire le mois, s’il n’y a pas de pépin en cours de route… ce n’est pas que je me plains du salaire… mais un peu plus pour pouvoir mieux respirer, pour moins compter, ce ne serait pas de refus… J’arrive dans la zone en cause…. RAS…. Je fais et refais le tour… je ne vois rien. J’écoute les bruits de la nuit… elle me parle… elle m’informe qu’il n’y a que le vent qui souffle et le cliquetis du métal trop chauffé pendant la journée. Au loin, le ressac des vagues me berce. Tout est tranquille. Je me mets au sol et éclaire sous les véhicules. Le contact avec le bitume n’est pas agréable, l’odeur de goudron chaud m’envahit. La télésurveillance me contacte ; Elle m’a en visuel et se demande pourquoi je suis au sol, ses détecteurs signalent autre chose… allons bon… je refais un tour… ça y est, je vois le problème : une branche joue avec la brise…. Bon, elle n’est pas bien grosse, j’élimine l’intrus… mission accomplie…. J’en rigole avec le télé opérateur qui a suivi mes exploits de loin… je peux me recycler en tant qu’élagueur… Cela fait du bien de rire un peu. Je surveille le site et eux me surveillent… Mais qui les contrôle ? Drôle de système quand même… Sous couvert de Sécurité, tout le monde contrôle tout le monde… Est ce le prix de la tranquillité ?

Je retourne dans ma guérite…. Quelle heure est il ? pff 2 heures... Il fait bon. Je me laisse griser par les odeurs environnantes… Mon site est au milieu d’une forêt, à quelques pas de la plage… j’entends le bruit des vagues, qui se mélange au chant des grillons. Une voiture passe devant moi… elle a un « A » au cul… un couple de jeunes… à la recherche d’un endroit romantique certainement. En tout cas, ils ne seront pas dérangés, c’est certain…

Je me fais un petit café. La brûlure qu’il me procure associée au goût me revigore. Tiens ? de la lumière sur le site à côté… je suis curieux, je vais jeter un coup d’œil… ce n’est pas mon « territoire »… mais après tout… c’est le maître chien qui fait une ronde. On se salue de loin. Pas de parole, juste un geste… Un peu plus et j’allais lui proposer un café… mais il s’enfonce déjà dans le velours des ténèbres. Je l’envie presque, lui, il a son chien… il a une présence avec lui…

Je m’allume un cigare à l’extérieure de la guérite. L’odeur du tabac froid n’est pas terrible pour ceux qui me relèveront… je m’éloigne un peu. Tandis que les effluves du cigare me transportent ailleurs, mes fantômes viennent frapper à la porte de ma conscience… C’est l’heure où je dois leur faire face je présume. Bizarrement, ils font le rapprochement entre cette nuit et une certaine veille que j’avais fait au Kosovo, en 1999… je glousse encore… c’est vrai, il n’y a pas vraiment de similitudes, et de là à y penser… Je repense aux copains que j’y ai connu avec qui j’ai travaillé, toutes nationalités confondues…que sont ils devenus ? leurs visages sont, à mon grand désespoir de plus en plus flous au fur et à mesure que le temps lamine ma mémoire, comme ces vagues que j’entends encore s’écraser sur la plage… ma mémoire s’érode comme elle… Et voilà que mes revenants me posent cette question cruciale : comment ai je fait pour faire ce boulot ? Pourquoi faire cela et pas autre chose ? C’est vrai, j’ai prouvé à maintes reprises que je pouvais m’adapter à beaucoup de situation… pourquoi je me fais chier à travailler la nuit pour un salaire comme celui là ? Pourquoi je refuse de rentrer dans les rangs et d’avoir des horaires de jour comme la majorité des gens ?… qu’est ce que je recherche, alors ? Je repense à ma femme…. j’y tiens tellement…J’aimerai la rejoindre… le visage de mon fils m’apparaît… ce p’tit morpion… il me tarde demain que je puisse le voir… Plus le cigare se termine, plus je l’apprécie et plus les réponses me viennent, évidentes… chassant mes fantômes. Finalement, ils battent en retraite… mes fidèles ennemis. Je sais qu’ils reviendront me hanter à la prochaine nuit. J’attends cette confrontation avec impatience…

J’aime ce moment de solitude, qui me permet de ralentir un peu le rythme, de me poser et de remettre tout à plat. Certains sont faits pour vivre le jour, pas moi. La noirceur de la nuit m’attire. Son manteau me rassure, son silence me berce. Finalement, je suis bien sans chien… et puis ma femme est allergique aux poils de chien… et mon fils en a peur… la question est réglée définitivement…

Quelle heure est il ? 05H30… elle a passé vite cette nuit. Est ce que cela a été de même pour mes collègues ? Je ne peux que l’espérer pour eux.

Bientôt fini. Bientôt de retour dans la « Société »… mais je n’en ai pas vraiment envie. Je n’ai pas envie de voir d’autres personnes à part les miens… non, il ne faut pas… je me secoue… il ne faut pas se mettre en marge des autres. Ce ne serait pas bon pour la suite… N’empêche, se désocialiser paraît tellement commode. Je commence à comprendre pourquoi certains des nôtres se referment sur eux mêmes. Pourquoi certains tombent dans les piéges de l’alcool ou de la drogue, pourquoi ils sont comme ça…. Je joue avec des limites… et plus j’accumule les nuits d’affilées, plus ces limites sont fines, au point de ne plus les voir… Il serait si aisé de les traverser… mais je perdrais mon âme… Je regarde la Lune… elle est toujours là. Partout où j’ai été, elle était là. Vieille compagne fidèle, point d’ancrage de mes états d’âme… tu dois bien rigoler de là haut à nous voir nous agiter comme ça…

Mais bientôt apparaît une lueur rosâtre, tirant de plus en plus vers le orange… c’est l’aube… le Soleil se lève et avec lui, les bruits de la ville au loin… la tranquillité arrive à son terme. Bientôt les employés du site vont arriver, souriant pour certains, attendant le café du matin pour les autres…. Je souris, je vais devoir ranger mes affaires pour laisser la place aux autres… il me tarde que ma relève arrive… tu m’étonnes… cela veut dire que ma nuit est finie… sa journée commence…

David40

ouah....
merci, ça me touche vraiment... mais je suis persuadé, à la lecture de tes posts, que tu peux faire mieux que moi... n'as tu jamais écrit?

Et en plus tu renvoies l'ascenseur ! mort de rire Non, j'ai pu commettre quelques écrits, parfois publiés sous forme d'articles dans des médias confidentiels, mais je suis trop exigeant pour me satisfaire de leurs limites diverses.

Rondes de nuit.

Oyé-oyé dormez en paix braves gens la sécurité veille sur vous.
Longue nuit douce vous bercent.
N'ayez-crainte vos biens sont en bonne main.
La paix sociale sera de mise.
Vos anges gardiens vous protègent n'ayez crainte.
La vie est un long fleuve tranquille.
Rondes, rondes passages discrets surprendrons les malveillants.
Ainsi que les oiseaux de mauvaises augures.
Le monde de la nuit m'appartient.
L'oeil du faucon répère ses proies.
Les coins et les recoins n'ont plus de secret pour oeil de lynx.
Alors tremblez carcasses.
Renard rusé scrute l'horizon.
On se fond dans la masse.
Le silence est d'or.
Pattes de velours et doigts de fée.
Belettes, fouines et renards sont de la fete.
Les chats voyages à l'affut et aux aguets.
Grand chef sioux veille aux grains.
Quand les oiseaux chantent le jour va se lever.
Quand le jour se lève, la vie reprend.
Et le repos du guerrier est proche.
Mission accomplie........R.A.S.
C'est la roue qui tourne et l'on n'arrete pas le temps.
Agents de jour en poste.
Que va nous reserver la prochaine nuit.
Dieu seul le sais.
Les nuits se suivent mais ceux ressemblent pas.
A ce soir opérationnel sur le terrain privé.
Notre territoire conquit.
Gare aux intrus.
Nous ne sommes pas des lapins de six semaines.
Mais des vieux loups solitaires.
Dormez en paix braves gens................
La ronde de nuit va commencer.
365 jours sur 365 non stop.
Heureusement que la sécurité existe.
Alors pitié un peu de respect et de reconnaissance.
Et tout le monde il est content.
Tous unis pour l'avenir de notre métier.
Un honneur pour la patrie.
Notre blason sera redoré.
Protéger, Alerter, Secourir sera ma devise.

:bravo 2: :bravo 2: :bravo 2:
Super les poemes et la nuit de DAVID, je vous tire mon .

Mon Dieu

Je m’adresse non seulement à toi,

Mais aussi aux autres occupants des Cieux

Certes, pas en te suppliant de m'exaucer

D'autres le feront beaucoup mieux que moi.

Mais si seulement tu pouvais m'écouter....



Donne nous l'insécurité,

Donne nous d’avantage,

De Fougue et de Courage,

Pour que nous puissions exercer,

Que nous menions à bien notre mission,

Sans que nous nous soumettions.



Donne nous l'occasion,

De prouver notre implication

Pour que nous soyons reconnus

Par l’ensemble de la rue.

Que nous ne redoutions plus la précarité,

Où certains de nos Frères et Sœurs ont été délaissé.



Face aux provocations et autres humiliations,

Protége nous des diverses tentations,

Donne nous la Force de ne pas tomber,

Dans la médiocrité et la facilité,

De rester impartial, critique et soudé.

Pour ne pas envisager de solutions

En totale inadéquations

Avec la moralité et la dignité

Qui nous est exigée

En tant qu’agent de sécurité



Mais surtout, tiens moi éloigné

De la mentalité et des idées,

De ces quelques entrepreneurs voleurs,

Et autres agents imposteurs.

Protége moi de leur influence néfaste,

Protége moi des conséquences fatales,

Que leurs actes inconsidérés,

Font subir à l’ensemble de la Sécurité Privée.



Donne moi la Foi, le Courage et l'Abnégation

Pour ne pas abandonner cette profession

Pour vaincre les chants de ces Désenchantés

Pour ne pas emprunter leur voie de la simplicité

Qui consiste à s'apitoyer sur son sort

Sans vouloir reconnaître ses propres tords,



Fais moi rencontrer des gens de passion,

Qui nous pousse vers une Valorisation,

Afin que dans le monde de la Sécurité

Nous ayons une place plus privilégiée.

[quote="david40"]Mon Dieu


ca commence mal mort de rire

[quote="knpv "lerital""]

david40 a écrit:

Mon Dieu


"ca commence mal mort de rire"

:marrrant: :marrrant: :marrrant: !

je suis tombé sur un vieux cahier sur lesquelle j'avais ecris quleque mots cela me rejeunie pas du tous
----------------------------------------------------------------------
Une femme en uniforme
Attire les regard des hommes
Tous en cachant ses formes
Même jetant un ultimatums

Moitié femme moitié garçon
Que cache telle au fond
Et malgré ses ondulations
Elle est de grande intuitions

Du fond de sa tristesse
Qu'on lit au fond de ses yeux
Tous ce qui l'intéresse
Ce sont pas les adieux

Aussi frêle que puissante
Elle a au fond de son cœur
Une telle force dominante
Qu'elle en fait des envieux

Un petit pimousse
En toute amitié
Avec sa frimousse
Et en toute gaîté

Elle n'amasse pas mousse
Avec son honnêteté
Mais elle pousse
En toute clarté

Jusqu'où ira t' elle
Aussi loin qu'elle peu
Dans ce monde réelle
Tout n'est que jeu

Aussi battante
Que courageuse
Elle est en attente
D'être heureuse

--------------------------------------------

Tu es apparu
Tel un chevalier
Tu es venu
Me délivré
De cette tour
Que je fabriquais
Contre l'amour
Que tant je hais
Tu ma donné
Tant de tendresse
Quand je dormais
Et tu me laisse
Dans mon malheur
De ma détresse
De mon bonheur
Je pense a toi
Et ça fait mal
Et tous mon émoi
Mon cœur , mon âme râle

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

adaptation française de "ballad of absent mare" de Léonard cohen
Métaphore sur l'amour d'un couple qui s'essouffle et qui va disparaitre. La jument de cohen a été remplacée par le loup, animal plus "poètique"

Priez pour le pauvre chien-loup
Sa louve est partie
Il la cherche comme un fou
De fermes en prairies
Mais le fleuve est en crue
Et les routes inondées
La terre a disparu
Et les ponts sont tombés

Il a perdu sa trace
Et il va n'importe où
C'est partout l'impasse
L'absence est partout
Et les grillons lui brisent
Le cœur de leur chant
Son courage s'enlise
Dans le soleil couchant

Il croit l'apercevoir
Par-dessus les fougères
Traversant le soir
De sa course légère
Mais oui c'est bien elle
Son allure un peu folle
Ses façons de gazelle
On dirait qu'elle vole

Elle est là toute proche
C'est bien son odeur
Il tourne il s'accroche
A son ancien bonheur
Et le jour se lève
Il ne l'a pas trouvée
Excepté en rêve
Il s'endort épuisé

Priez pour le pauvre chien-loup
Sa louve est partie
Il la cherche comme un fou
De fermes en prairies
Mais le matin est froid
Et son cœur s'éveille
Battant plus qu'autrefois
Mais moins fort que la veille

Soudain elle est là
Au bord du chemin
Elle ne regarde pas
Son compagnon lointain
Il se couche près d'elle
Il lui fait la cour
Et ses bons yeux fidèles
Lui demandent l'amour

Priez pour le pauvre chien-loup
Sa louve est revenue
Le collier autour du cou
Mais le cœur n'y est plus
Elle a couru le monde
Connu la liberté
Les journées sont plus longues
Quand on est attaché

Et il la regarde
Tout en sachant trop bien
Qu'il est un chien de garde
Qui ne garde plus rien
Qui leur a mis la laisse ?
D'où vient leur servitude ?
L'amour ou la faiblesse
Le maître ou l'habitude

c'est superbe. Tu as du talent.
On va pouvoir faire un receuil bientôt

kool

je savais pas qu'on avait autant de poetes reunis sur le fofo , bon moi j'eviterai de metre un de mes poemes par contre

claire a écrit:

je savais pas qu'on avait autant de poetes reunis sur le fofo , bon moi j'eviterai de metre un de mes poemes par contre

et pourquoi cela

Pendant que les gent sont au pays des songe
moi je suis en eveil et je garde votre ville
avec mon chien au bout de ma longe
votre securite et notre deal
Melinda

pimousselfe a écrit:

Pendant que les gent sont au pays des songe
moi je suis en eveil et je garde votre ville
avec mon chien au bout de ma longe
votre securite et notre deal
Melinda

:meilleu: :meilleu: :meilleu:

Toi, tu es Licorne
Et dans la féerie
Tu y met la forme
Dans toute ta magie

Être irréelle
Tu es positive
Tu es si belle
Toujours si vive

Moi je te vénère
Ainsi dans ta splendeur
Même dans le guerre
Tu sera ma candeur

J'irais à Avalon
Je te retrouverais
La-bas où nous irons
Moi et les Chevaliers

Je ne suis ni un poète ni un écrivain mais comme d'autres un agent de sécu à qui il arrive parfois de griffoner quelques phrases,pensées.
En somme un barbouilleur de feuilles vierge que je tapisse de pensées souvent nocturnes et volatiles.
Pas de prétentions de ma part, juste l'envie de m'exprimer avec mes défauts, mes contradictions et mes petites réflexions qui risquent de sembler bizarres à certains !


S comme sortie de l'usine



A la sortie de l’usine, il y a celles qui s’attendent ; font le pied de grue bien rangée sur le côté ; encore bien imprégnées de leur condition de travail.

Et puis vient l’heureuse élue, celle qui les mets en marche, qui déclenche des éclats de voix et déride les visages ; fait libérer la chevelure de ce chignon castrateur, mettre la main au paquet pour s’allumer cette cigarette tant désirée. Tout cela quelques secondes avant de s’isoler à nouveau chez soi, dans son véhicule, sa vie privée !

Pour clore ce tableau, il y a celle qui attend seule, mais dont le regard ne va nulle part et qui finît par disparaître, les trais tirés tel le fantôme d’une ouvrière que l’on aurait assassinée.

A comme Amar



Amar est presque le portrait craché de Saddam Hussein au sens propre comme au figuré, il commença comme gardien de parking puis devint le chef ; celui que l’on nomme le chef de poste, travaillant la journée, et ce durant douze ans.

On finit par lui reprocher un vol qu’il n’avait sans doute pas commit et il crut bon d’ouvrir un « restaurant-cantine à couscous » seul connu des Algériens d’une rue laissée à l’abandon ; en attendant la remise en état ou la destruction pure et simple d’immeuble ; afin de reloger de futur bobo-cadre venu travailler dans les nouveaux poles d’emploi du centre-ville.




Tout cela scellera sa fin ; peut-être a-t-il fini comme le « Raïs », mais cette fois de dépit vaincu par son destin !!

E comme écrire


Pas écrivain juste écrire


J’écris sur des petits bouts de papier, des blocs notes, je
remplis de mes phrases, je rature, des feuilles de message restées vierge. Au travail on doit croire que je prends des
notes sur eux.


Certains doivent
s’inquiéter : « un autre gardien qui comptabilise nos moments de
pause ! »

B comme bonjour !

Bonjour ! Exclamation sur plusieurs tons ; il y a ceux qui le disent, le pensent ou aucun des deux. Le regard en votre direction ou oblique ; franc, moqueur ou ne sais-je encore !

Il y a moi, seul face à cette multitude. Je garde mon coin et je me surprends parfois à m’entendre changer de ton , le hochement de tête accompagnant ma réponse simultanée.



Je les réceptionne ces deux syllabes ; les classent, les trient comme les premiers mots de lettres d’amour et de haine.



Que dirait-on si ce mot n’existait pas ?

l fait froid, je t’emmerde, quelle tête de con ! …



Bonjour, c’est l’excuse suprême !!!

Merci david, le ton est souvent direct et ironique mais je sais pas écrire autrement !!!
J'en ai d'autres du même opus si ça vous intéresse.

ouais, avec plaisir