POLICE DE QUARTIER

Une police de quartier à la fin de l’année
Après la Seine-Saint-Denis
lundi, la Haute-Garonne sera le
prochain département français
à accueillir des unités territoriales
de quartier (Uteq).
Cette nouvelle forme de police
de proximité composée
d’une trentaine d’agents doit
être déployée dans les quartiers
sensibles toulousains
entre septembre et décembre
prochains. « Ces unités
sont liées et complémentaires
à l’arrivée d’un nouveau
dispositif : la compagnie de
sécurisation, dont l’effectif
sera de cent fonctionnaires
de police. Contrairement
aux compagnies de CRS,
elle ne fera pas du maintien
de l’ordre, mais de la lutte
contre la délinquance et les
violences urbaines. Elle
viendra aussi en appui aux
investigations de la police
judiciaire sur le terrain »,
note la directrice de cabinet
du préfet, Anne-Gaëlle
Baudouin-Clerc.
Si les policiers des Uteq seront
répartis dans les différents
commissariats de la
ville, les membres de la
compagnie de sécurisation
auront eux leurs propres
locaux, implantés vraisemblablement
à proximité des
quartiers difficiles. Si besoin
est, ils pourront être amenés
à intervenir dans les autres
villes de la région
Midi-Pyrénées.
« On ne peut que se féliciter
de leur arrivée, mais on va
s’apercevoir que ce n’était
pas du luxe. Le bilan annuel
des violences urbaines à
Toulouse est catastrophique.
En 2007 nous étions le
troisième site national par
nos mauvais résultats », estime
Didier Martinez, du
syndicat Unsa Police. Ce
dernier espère, grâce à ces
policiers de terrain, « pouvoir
renouer avec la population
des quartiers et arriver
à anticiper les événements,
comme cela était le cas du
temps de la police de proximité

». [/size]Béatrice Colin 20 minutes.fr

Pensez vous que cela va pouvoir nous aider ??

difficile à dire.... si les policiers sont motivés, oui. Sinon.... ben non.... rien du tout de plus.

La police au plus près des usagers (je ne dis pas au plus près des délinquants !) quel que soit le qualificatif que l'on lui donne, me paraît des plus souhaitables.

Le commissariat virtuel que l'on nous promet devrait aussi apporter une plus grande réactivité vis à vis de l'évolution des moeurs tant des auteurs que des victimes des infractions.

Ma culture sécuritaire ayant trouvé sa source dans la Gendarmerie dont l'implantation était exemplaire et sans doute générique de ce que l'on doit faire, le gendarme travaillait mais aussi vivait avec sa famille immergé au plus près de ses usagers, ne peut que m'inciter à approuver tout ce qui va dans ce sens.

Ses rapports sur le moral des populations dont il avait la charge en faisait le baromêtre de la Nation, (J'évite de parler de thermomêtre pour écarter les mauvaises plaisanteries !)

on ne peut pas comparer Police et Gendarmerie.... l'approche est totallement différente.
Mon paternel était Gendarme.... j'ai des potes gendarmes et d'autres policiers. Ces derniers sont bien moins à l'écoute et n'ont pas cette "culture" militaire et rassurante d'un gendarme

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