Lutte contre les parasites I ( Doc K9 )

Sujet: Lutte contre les parasites I ( Doc K9 ) Jeu 6 Mar 2008 - 16:27

Lutte contre les parasites externes.
Les parasites ;
Les poux :
Ils sont assez rares ;
Petits insectes sans ailes de couleur jaune ou marron, de mobilité variable mais qui se déplacent.
Localisés le plus souvent à l’arrière de la base des oreilles, ils pondent leurs oeufs (lentes) sur le chien ou ils ce
collent au poil.
Ils voyagent peu, la contamination se fait par contact entre deux chiens ou les brosses et peignes.
Ils n’occasionnent rien d’autre que du prurit et le chien se gratte les oreilles.
Les puces :
Mode de vie ;
Insectes sauteurs, connus de tous, les puces des carnivores n’attaquent pas l’homme (sauf quelques exceptions si
elles sont vraiment affamées !) lequel a sa propre espèce de puces.
Le critère suivant lequel un chien n’a pas de puces sinon le propriétaire en aurait est donc faux.
Les adulte son très baladeurs et ne sont sur le chien que pour manger, sinon ils se promènent partout, les femelles
cherchent un endroit favorable pour pondre (elles pondent aussi sur le chien mais les oeufs tombent sur le sol en
quelques heures).
La puce ne reste que 10 à 20 minutes par jour sur le chien, ce point est important à considérer car quand on
trouve une puce sur un chien, il faut en compter cent tout autour de lui, soit sous forme d’oeuf ou de larve.
Les oeufs donnent des larves qui ressemble à des petites chenilles poilues qui se nourrissent de débris sur le sol.
En quelques jours elles se transforment et s’enferment dans un cocon dans lequel elles sont bien à l’abri.
Elles peuvent rester ainsi de trois semaines à plusieurs mois et n’écloront que si un animal appétissant passe à
leur portée pour lui sauter dessus et lui sucer le sang (s’il ne fait pas froid car il faut une température extérieur
assez chaude).
Cette résistance du cocon explique la survie de ces insectes dans des endroits inhabités d’une part, et du
redémarrage annuel « de la saison des puces » au printemps d’autre part.
Recherche ;
Les adultes se trouvent un peu partout mais leurs coins préférés sont ;
Autour de la base de la queue, puis derrière les oreilles et le cou, enfin le reste du tronc.
Le plus facile pour les trouver est de mettre le chien sur le dos et de chercher au niveau du ventre là ou le poil est
moins abondant, mais ce n’est pas parce qu’on en trouve pas qu’il n’y en à pas.
Il est facile de trouver leurs crottes :
On brosse le chien au-dessus d’une surface claire (carrelage blanc par exemple) et on recherche par terre s’il y a
des petits grains noirs.
S’il y en a, on mouille l’extrémité d’un doigt pour en coller quelques-uns dessus.
S’il s’agit de crottes de puces, l’eau va les dissoudre en partie et former une auréole rose rouge due au sang mal
digéré contenu dans les crottes.
Action néfaste ;
En plus du prurit qu’elle provoque, les puces provoquent deux autres désagréments :
- la dermatose allergique aux piqûres de puce (D.A.P.P) qui se traduit par une chute des poils avec
rougeurs de la peau et qui démange énormément.
Elle commence à la base de la queue et petit à petit progresse sur la croupe puis le dos.
Elle est due à une réaction allergique à la salive de puce.
- elles sont l’ôte intermédiaire du taenia (ver plat) le plus courant du chien.
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Le chien s’infecte en croquant les puces qui contienne la larve de ce taenia et qui se développera ensuite
dans l’intestin grêle.
Les tiques.
Description ;
Ce ne sont pas des insectes mais des acariens groupe proche des araignées et sur l’animal ont l’aspect
de petites boules très dures fixées à la peau.
Elles sont de taille variable suivant leur stade d’évolution (les jeunes sont plus petites) leur sexe
(femelles beaucoup plus grosses) et leur degré de gorgement.
Leur peau est très solide et porte une plaque encore plus coriace de taille variable (écusson).
Pour ce nourrir elle dispose d’un organe particulier, le rostre qui composé de plusieurs pièces perfore la
peau et permet l’aspiration du sang.
La salive est anesthésique et le parasité ne sent rien.
Les jeunes ont six pattes, les adultes huit.
Très souvent on croit qu’il y a de nombreuse espèces différentes alors qu’il n’y en à que deux en
général mais à chaque stade d’évolution il y a des différences qui sont encore renforcée par le fait que
les deux sexes sont très différents.
Mode de vie :
Ce sont des acariens d’extérieur.
Les femelles gorgées tombent sur le sol, s’enterrent et meurent avec leur ponte.
Les larves qui éclosent sont très mobiles et se perchent en haut de grandes herbes ou plus souvent à
l’extrémité des rameaux de broussailles ou d’arbres bas.
De là elles repèrent et attaquent une espèce favorable et elles ne sont pas difficiles :
Chiens, rongeurs, hérissons sont les plus parasités mais aussi beaucoup d’autres espèces dont l’homme
et même les serpents.
Après gorgement elles se laissent tomber sur le sol, se transforment (mue) pour passer au stade suivant
puis cherchent de nouveau un animal qui pourra les nourrir.
Il y a en général trois stades le dernier étant adulte.
Dans le milieu extérieur, leurs zones préférées sont les broussailles et la forêt.
Elles ne vivent pas sur sol marécageux.
Dans les jardins elles se cantonnent aux haies, arbustes…mais ne sont pas dans les pelouses ni les
potagers.
Sur le chien elles se fixent de façon extrêmement solide avec leur rostre pendant plusieurs jours et ne se
détachent facilement qu’après être complètement gorgées.
Elles se fixent un peu partout mais leur zones préférées sont l’arrière des oreilles et le cou, les racines
des membres (aisselles, entrecuisses) et entre les doigts.
Elles sont plus nombreuse chez les chien à poil long (elles grimpent plus facilement).
Rôle néfaste ;
Les tiques n’entraînent pas de dermatose mais peuvent laisser des bourrelets inflammatoires à la place
du rostre qui cicatrisera en laissant une petite boule dure.
Si les tiques sont très nombreuses, elles affaiblissent le chien par les multiples prises de sang.
Elles peuvent aussi entraîner, par leur salive toxique des troubles nerveux (paralysie du train postérieur,
démarche incertaine).
Leur rôle le plus néfaste est celui de vecteur animé c’est-à-dire qu’elles transmettent des maladies qui
sont :
- la maladie de LYME également transmissible à l’homme et due à un microbe très mobile.
Cette affection reste assez peu répandue.
- la piroplasmose due à un parasite des globules rouge qui les fait éclater entraînant, anémie, fièvre, et
urine marc de café.
Maladie extrêmement fréquente dans certaines régions (ouest, sud-ouest, sud-est, et centre sud) qui
entraîne la mort de nombreux chiens si elle n’est pas traitée rapidement.
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Il y a dans ces zones deux périodes pendant lesquelles les cas sont plus nombreux ;
Mois e novembre/décembre et mois de mars/avril mais il y en a toute l’année.
Les aoûtats ;
Ce sont eux aussi des acariens mais de petite taille, visibles à la loupe.
Les adultes vivent à la surface du sol et ne causent aucune gène aux chiens.
Ce sont les larves qui en août/septembre ont besoins de sang et viennent comme les tiques ce fixer sur
les chiens :
On voit au niveau de la base des oreilles et surtout entre les doigts des petits grains rouge/orangé qui
sont les parasites.
Ils entraînent un très vif prurit et le chien se mord sans cesse les pattes.
Ces parasites peuvent aussi s’en prendre à l’homme chez qui ils entraînent des rougeurs de la peau avec
démangeaisons.

Dés qu’elles sont mûres, les larves retournent sur le sol pour reprendre leur vie « normal ».

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