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| La Brink's : "L'attaque du convoi de fonds fera évoluer les mentalités" | |
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Administrateur FONDATEUR
Age : 53 Région : Rhône Alpes
Société : Education nationale Emploi : Enseignant en BTS MOS, CAP AS & BAC PRO Métiers de la Sécurité
Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS Date d'inscription : 02/09/2006 Nombre de messages : 24309
| Sujet: La Brink's : "L'attaque du convoi de fonds fera évoluer les mentalités" Mer 28 Déc 2011 - 19:05 | |
| La Brink's : "L'attaque du convoi de fonds fera évoluer les mentalités"
L'attaque de malfaiteurs sur un véhicule utilitaire mardi sur la quatre voies de la Possession questionne les commerçants de l'île. Faut-il prendre des souscriptions forcément onéreuses auprès de sociétés agréées ? Ou tenter sa chance sur les routes de l'île avec des convois de fortune, banalisés ? Devant le risque réel que fait surgir ce fait-divers peu banal, un gérant de société de transports de fonds a accepté de nous répondre. La Réunion, l'égale de la métropole ? Il est des domaines que l'on souhaiterait ne jamais voir prendre en imitation : les faits-divers venus d'Europe. Mardi 27 décembre, un braquage inédit a résolument marqué un tournant dans les esprits des petits commerçants.
Si pour les grandes enseignes, le recours à des sociétés de transport de fonds se fait depuis des années, pour les commerces de plus petite taille, la question d'une souscription auprès d'un professionnel de la sécurité se pose, à la lumière de ce braquage inédit.
"En métropole, les sociétés ont davantage intégré ce risque" reconnaît Pascal Vanderbeke, directeur de la Brink's à la Réunion. Même si le parallèle est difficile à évaluer, celui-ci reconnaît, après avoir exercé en métropole pendant quinze ans que "le contexte joue encore en faveur d'un transport non sécurisé à la Réunion". De tels faits d'actualité n'ont pas d'impact direct sur le nombre de personnes qui viennent nous voir dans les jours qui suivent, mais disons que l'attaque d'hier fera évoluer les mentalités".
Hier, les malfaiteurs semblaient parfaitement informés, alors que le véhicule cible était un utilitaire banal. A la Réunion, la Brink's n'opère pas en véhicule banalisé affirme le gérant. Un état de fait qui tient plus de la demande des clients. "La question à se poser est de savoir si le fait de banaliser un véhicule de fonds ajoute un avantage au transport ou pas ?" Pour l'heure, la demande n'est pas formulée par la clientèle mais le service pourrait très bien se pratiquer.
Si la question du surcoût financier pour le chef d'entreprise est souvent mise en avant comme frein à la contractualisation avec une société agréée, le gérant répond qu'au contraire, faire appel à des sociétés reconnues peut être un argument "à faire valoir auprès de son assureur". La facture serait revue à la baisse au vu des frais engagés pour la sécurisation des transferts.
Des agréments préfectoraux comme garantie ultime
En matière de professionalisme, l'entreprise peut compter dans ses rangs d'anciens militaires de carrière, d'ex-policiers ou gendarmes en retraite, "mais ce n'est pas le plus gros de nos hommes" ajoute Pascal Vanderbeke. Tous services confondus (gardiennage, traitements fiduciaires,...) la Brink's compte 450 employés à la Réunion.
En plus de la présence rassurante d'anciens professionnels ayant opéré dans le secteur public, la Brink's a fait le choix de former ses hommes au sein de sa propre école située à Paris. Sans doute un gage supplémentaire d'une confiance qui doit s'établir entre la société et ses employés, en prise immédiate avec des sommes d'argent affolantes.
N'est pas convoyeur de fonds qui veut. Toute société souhaitant opérer dans le domaine doit obtenir un agrément préfectoral. Avec trois grandes sociétés sur la place, "le marché réunionnais fait intervenir déjà beaucoup d'acteurs", estime le gérant. Le sésame est en effet dur à obtenir. Chaque embauche d'un nouveau convoyeur doit passer entre les mains de la préfecture. "Elle accorde un agrément pour l'embauche et un autre pour l'utilisation d'un port d'armes". Une validité à renouveler tous les cinq ans pour la deuxième option.
Justement, si le port d'armes fait partie de la panoplie dissuasive des convoyeurs, "la discrétion prévaut dans le domaine" conclut Pascal Vanderbeke.
source : zinfos974 | |
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