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| Lyon. Après le viol d’une adolescente, reportage sur la sécurité à la gare | |
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Administrateur FONDATEUR
Age : 53 Région : Rhône Alpes
Société : Education nationale Emploi : Enseignant en BTS MOS, CAP AS & BAC PRO Métiers de la Sécurité
Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS Date d'inscription : 02/09/2006 Nombre de messages : 24309
| Sujet: Lyon. Après le viol d’une adolescente, reportage sur la sécurité à la gare Dim 29 Mai 2011 - 20:03 | |
| Lyon. Après le viol d’une adolescente, reportage sur la sécurité à la gare
« Le viol du 4 mai ? Ce qui a eu lieu ce jour-là, aurait pu se passer ailleurs. » Pour ce chauffeur de taxi patientant devant la gare de la Part-Dieu, boulevard Vivier-Merle à Lyon, le quartier ne présente pas de risque particulier.
Quelques jours après l’agression d’une adolescente villeurbannaise de 14 ans par quatre garçons de 14 à 16 ans (1), une patrouille de policiers du SISTC (Service interdépartemental de sécurisation des transports en commun) nous conduit sur les lieux du drame. Une dizaine de marches mène à une esplanade encadrée par des immeubles. Un coin isolé, à l’abri de la foule de la place Charles-Béraudier, mais surveillé par la police. La gare est distante d’une centaine de mètres. Pour l’agent de sécurité de la société missionnée par la SNCF, et posté à la sortie « Rhône », ces cent mètres ont toute leur importance. « Ce viol collectif n’a rien à voir avec la gare. Ici, c’est tranquille. »
Ici, transitent en moyenne 100 000 personnes par jour. La Part-Dieu est la première gare européenne de correspondance. C’est aussi un énorme carrefour multimodal où se croisent voyageurs, usagers des transports en commun et piétons. « Regardez, ce hall est devenu une vraie rue », lâche un employé de la SNCF (2). La preuve : un cycliste déboule depuis le parvis. Il est happé par l’agent de surveillance.
À quelques mètres, un jeune assis par terre au côté de son chien est contrôlé par les policiers. « Ses papiers sont en règle, mais son animal n’est pas muselé. C’est interdit. Et on lui a demandé de s’asseoir, sur les sièges prévus à cet effet », indique le gardien de la paix.
Les patrouilles pédestres du SISTC connaissent parfaitement les lieux. La gare et ses abords, c’est l’étape obligée de leur tournée quotidienne. L’œil aux aguets, ils déambulent dans les allées, prêts à intervenir au moindre problème. Quelques jours plus tôt, ils ont repéré une bande de voleurs de bagages, trop pressés pour être honnêtes. L’uniforme rassure. Et les commerçants apprécient cette présence. « C’est vrai que la gare est très sécurisée, commentent Walid et Hedi, serveurs dans un bar donnant dans le hall. Il y a parfois des petits accrochages, mais rien de méchant. » Leur souci à eux, c’est la mendicité. « Les vigiles les mettent dehors, mais ils reviennent toujours ! ». Mais la mendicité n’est pas un délit, sauf si elle est agressive.
De l’autre côté des portes vitrées, la place Charles-Béraudier et le centre commercial. Et ce flux ininterrompu de piétons comme aspiré par la gare. Dans cette foule, les mendiants et les zonards font presque partie du paysage... tout comme les effectifs de sécurité.
source : le progres | |
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