|
| EN DIRECT DU TRIBUNAL | |
| | Auteur | Message |
---|
Administrateur FONDATEUR
Age : 53 Région : Rhône Alpes
Société : Education nationale Emploi : Enseignant en BTS MOS, CAP AS & BAC PRO Métiers de la Sécurité
Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS Date d'inscription : 02/09/2006 Nombre de messages : 24309
| Sujet: EN DIRECT DU TRIBUNAL Jeu 4 Mar 2010 - 9:50 | |
| EN DIRECT DU TRIBUNAL
Condamné pour vol à Leroy-Merlin
Le 24 février, un agent de sécurité du magasin Leroy-Merlin à Arras surprenait un homme en train de tenter de voler neuf maîtres rubans (pour 252 E). Le hic pour ce jeune homme, assisté lundi au tribunal par un interprète (il est Roumain), c'est qu'il ne s'agissait pas d'une première.
Francisc-Petru Sevesi avait en effet été déjà condamné pour vol en 2007, lors d'un premier séjour en France. « Mes amis Roumains m'ont conseillé de voler dans les magasins pour payer mon retour au pays, mais au départ, on m'avait vraiment dit que je pourrai travailler comme maçon en France », a déclaré le prévenu, qui a juré regretter ses actes. « Il va de vol en vol, je requiers un an de prison », a pour sa part requis la substitut du procureur, pour qui il s'agit d'un mode de vie. « Oui il est revenu en France mais pas par plaisir, a souligné Me Bachyr, avocat de M. Sevesi. Sa famille est en Roumanie. Son père est ramoneur, sa mère sans emploi. Il a sept frères et soeurs. Il était au pied du mur. Il voulait juste travailler en France pour aider sa famille. Si vous le condamnez lourdement, vous rajouterez de la misère à sa misère ». Ce qui sera le cas puisque le voleur a été condamné à six mois de prison ferme.
Il avait falsifié et utilisédes ordonnances médicales Son « besoin » en somnifères et antidépresseurs a été trop fort. A. S., un Arrageois de 39 ans, n'a pu s'empêcher de falsifier une ordonnance médicale fournie par son ancien médecin. C'est lui qui a d'ailleurs donné l'alerte, s'étant aperçu que les ordonnances étaient « dupliquées ». A. S. n'en était pas à son coup d'essai. Il avait déjà écopé de quinze jours de prison avec sursis pour faux et usages de faux, entre juin 2007 et le 8 septembre 2008. Le nouvel épisode d'utilisation de faux a débuté le... lendemain, 9 septembre 2008, et a duré près d'un an. « Pourquoi ne pas avoir consulté un médecin ? », s'étonne la présidente Savarzeix. « Peut-être la peur d'aller voir un psychologue », répond doucement le prévenu, qui a pu aller, dans la même journée, se fournir dans plusieurs pharmacies. Au total, la procédure révèle 390 ordonnances utilisées dans quatre-vingts pharmacies différentes. Le préjudice, pour la CPAM, s'élève à près de 4 000 E. « Vous êtes allé jusque dans la Somme. Vous avez éclusé tout le secteur ! », note la présidente, qui a cherché à savoir si ces achats étaient destinés à une consommation personnelle... ou à la revente. A. S. a nié avoir vendu des médicaments : « Dans ma tête, il me fallait des médicaments d'avance, de peur de ne plus en avoir. » « S'il consomme dans ces proportions-là, il ne peut pas sortir de chez lui, il est shooté », a estimé le défenseur de la CPAM, Me Bavencoffe, dubitatif.
A. S. a été condamné à cinq mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve de deux ans, avec obligation de soins psychologiques ou psychiatriques. Il devra indemniser la CPAM à hauteur de 3 694,62 E, au titre du préjudice financier.
Identifié comme consommateur dans un trafic de stupéfiants démantelé Mi-novembre 2009, un trafic de stupéfiants était démantelé à Saint-Pol-sur-Ternoise. Deux protagonistes ont été jugés en comparution immédiate et écroués. Le trafic avait porté sur l'écoulement de 340 grammes d'héroïne. D. S., 26 ans, faisait partie des clients identifiés. Il a donc été prié de s'expliquer devant le tribunal correctionnel. Consommateur d'héroïne depuis 2007, il aurait acheté quarante grammes entre août et novembre 2009.
Déjà condamné en 2008 pour consommation de stupéfiants (un mois de prison avec sursis), il n'a pas répondu aux convocations du service pénitentiaire d'insertion et de probation, n'a pas fourni d'analyses médicales et n'a pas justifié non plus de suivi médical. Le juge d'application des peines a donc demandé la révocation du sursis. À ce jour, D. S. dit avoir arrêté toute consommation, et bénéficie d'un traitement de substitution. Une analyse médicale, datant de fin janvier, a donné un résultat négatif aux opiacés.
Le tribunal a condamné D. S. à quatre mois de prison ferme, et le sursis d'un mois a été révoqué. Soit un total de cinq mois d'emprisonnement. C'est un juge d'application des peines qui décidera d'un aménagement, ou non.
source : la voix du nord | |
| | | | EN DIRECT DU TRIBUNAL | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| Sondage | | Pourquoi faites vous votre métier ? | Par choix | | 31% | [ 67 ] | A défaut de formations ou de diplômes | | 3% | [ 6 ] | A défaut de trouver du travail dans un autre métier | | 15% | [ 32 ] | Par passion ou vocation | | 51% | [ 110 ] |
| Total des votes : 215 |
|
|