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| L'attentat manqué, une aubaine pour les entreprises de sûreté aérienne | |
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Age : 53 Région : Rhône Alpes
Société : Education nationale Emploi : Enseignant en BTS MOS, CAP AS & BAC PRO Métiers de la Sécurité
Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS Date d'inscription : 02/09/2006 Nombre de messages : 24309
| Sujet: L'attentat manqué, une aubaine pour les entreprises de sûreté aérienne Dim 3 Jan 2010 - 20:23 | |
| L'attentat manqué, une aubaine pour les entreprises de sûreté aérienne L'attentat manqué du vol Amsterdam-Detroit pourrait se traduire par une pluie de contrats pour les fabricants de scanners corporels. En bourse, leurs titres s'envolent.
L'attentat manqué du vol Amsterdam-Detroit devrait se traduire par une pluie de contrats pour les entreprises spécialisées dans la sureté aérienne, en particulier les fabricants de scanners corporels, technologie qui pourrait être généralisée dans les aéroports. "Cela va probablement augmenter la pression pour acheter des scanners corporels (...) Le Congrès américain va sans doute faire quelque chose pour en augmenter le financement", estime Michael Boyd, consultant en aviation, interrogé par l'AFP.
Ces scanners, qui ressemblent à des cabines, permettent de voir ce qu'un passager dissimule éventuellement sous ses vêtements et notamment des substances invisibles pour les détecteurs classiques.Les Pays-Bas, la Grande-Bretagne et le Nigeria ont déjà annoncé qu'ils envisageaient d'en développer rapidement l'utilisation dans leurs aéroports.
Aux Etats-Unis, ils sont déjà à l'oeuvre dans 19 aéroports et leur utilisation pourrait être étendue. "Les Etats-Unis comptent à eux seuls 450 aéroports et environ 2.000 points de contrôle. Cela donne une idée du potentiel" de ce marché, remarque Joe Reiss, porte-parole d'American Science and engineering (ASEI), l'un des quatre principaux fabricants mondiaux de scanners corporels, interrogé par l'AFP.
En bourse, leurs titres s'envolent Le marché mondial des scanners corporels se partage entre quatre fabricants principaux: les américains L-3 Communications, ASEI, Rapiscan (BIEN Rapiscan, filiale d'OSI Systems) et le britannique Smiths Detection. L'action de L-3 Communications a pris 3% depuis jeudi, atteignant mardi un sommet depuis 14 mois. Le titre d'AESI a pris 10,5% au cours des séances de lundi et mardi et celui d'OSI Systems 26%.
D'après M. Reiss, un scanner corporel coûte environ 100.000 dollars, bien plus que les 10.000 dollars que coûte un portique de détection de métaux classique, mais moins que les 150.000 dollars à débourser pour la dernière génération de scanner de bagages cabines à rayons X. Il précise aussi que les scanners pour bagages enregistrés, plus volumineux, coûtent 1 million de dollars pièce.
Un demi-million de dollar par scanner corporel Steve Lott, porte-parole de l'Association internationale du transport aérien (IATA), parle lui d'environ "un demi-million de dollar" par scanner corporel. Les services liés à la sécurité des aéroports et des avions en général, également proposés par L-3 Communications et OSI Systems, devraient également voir leur demande augmenter, et bénéficier à des entreprises plus petites comme Firstline, spécialisée dans le personnel de sécurité, ou Covenant, qui fournit des services de contrôles d'aéroport et de sureté des zones aéroportuaires.
ICX Technologies, dont l'action s'est également envolée sur les marchés depuis lundi, propose des détecteurs de substances chimiques, biologiques ou nucléaires, utilisables notamment pour contrôler les liquides dans les aéroports.
Parmi les autres techniques de pointe amenées à se développer dans les aéroports, l'agence américaine de sécurité des transports (TSA) énumère sur son site internet les cartes d'embarquement sans papier, les technologies biométriques, les scanners pour prothèses et plâtres, ou des "détecteurs à explosifs, petits et maniables". L'IATA, dans un communiqué mercredi, avertit toutefois qu'"ajouter plus de machines à un vieux système ne produira pas les résultats attendus".
Steve Lott souligne que les scanners corporels "ont pour inconvénient un "coût élevé et ralentissent le processus" de contrôle dans les aéroports. L'IATA appelle donc les gouvernements à se focaliser aussi sur un "meilleur recueil de données possible" sur les passagers.
source : l'expansion.com | |
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