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| Le boom attendu de la police privée | |
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Administrateur FONDATEUR
Age : 53 Région : Rhône Alpes
Société : Education nationale Emploi : Enseignant en BTS MOS, CAP AS & BAC PRO Métiers de la Sécurité
Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS Date d'inscription : 02/09/2006 Nombre de messages : 24309
| Sujet: Le boom attendu de la police privée Jeu 5 Mar 2009 - 19:27 | |
| Le boom attendu de la police privée
A chaque instant, l'agent de sécurité est prêt à partir chez un client, là où une alarme s'est déclenchée SOCIETE. Particuliers et entreprises n'ont jamais eu autant recours à leurs services. En Haute-Normandie, 200 entreprises et 4900 salariés veillent nuit et jour sur les biens et les personnes. La branche s'attend à recruter 100000 agents en France d'ici à 2015 en raison du désengagement de l'Etat dans différents secteurs. Explications.
Ils sont partout: dans les stades, à l'entrée des usines, dans les magasins, dans les parkings, aux concerts, dans certains musées, dans les aéroports, avec ou sans chiens, les «vigiles», ou agents de sécurité, quadrillent le terrain. Et ils sont plus nombreux que les forces de l'ordre en Haute-Normandie.
Avec 4900 salariés dans le secteur dans la région et près de 200 sociétés privées (dont 147 en Seine-Maritime) offrant des prestations de sécurité, les «polices privées» ne connaissent pas la crise. Elles pèsent, en chiffre d'affaires, plus de 4,5milliards d'euros en France. Depuis dix ans, sur le plan national, les effectifs ont doublé atteignant plus de 150000 salariés et le secteur s'attend à 100000 embauches d'ici 2015.
«Une fonction d'alerte»
«Nous avons une fonction d'alerte», confie Philippe Fustec, de Groupe 4 Securicor, une des entreprises majeurs de la branche en Haute-Normandie. «Rondier de jour», cet agent de sécurité tourne dans les entreprises et grâce à un contrôleur de ronde électronique chaque passage est dûment répertorié. «Le central nous prévient quand une alarme se déclenche: nous intervenons dans la demi-heure. Dans le secteur, entre Gournay, Dieppe et Rouen, nous avons plus de 10000 clients sous téléalarme.» La peur fait-elle partie du quotidien, tout peut-il arriver quand une alarme se déclenche chez un client? «Il y a toujours une petite montée d'adrénaline quand on va sur un site, explique Philippe Fustec pour décrire son plaisir à faire ce métier.Il ne m'est jamais arrivé de tomber nez à nez avec des cambrioleurs: notre fonction c'est avant tout de surveiller et, en cas de problème, de donner l'alerte. Quand un cambriolage a été commis, on garde les lieux en attendant l'arrivée du propriétaire ou de la police. De nuit, la plupart des interventions sont réalisées avec des chiens de défense qui sont très dissuasifs. Cela ne m'est jamais arrivé d'avoir un contact physique avec des malfaiteurs mais si cela devait advenir, il faudrait bricoler», euphémise-t-il. Et cela d'autant plus qu'il n'est doté d'aucune autre arme que ses pieds et ses mains et que les formations de self-défense ne sont pas systématiques pour les agents de sécurité, même si ceux chargés de la protection de personnalités suivent des cours et si les convoyeurs de fonds, appartenant à cette même branche, sont dotés d'armes et doivent suivre des cours de tir.
Le secteur a un bel avenir
«Aujourd'hui, le métier prend davantage d'ampleur. Certaines communes notamment en Haute- Normandie ont retiré leur police municipale la nuit pour confier la surveillance à des sociétés privées, et par rapport aux risques que nous prenons parfois nous ne sommes pas si bien payés que ça.»
«La demande et l'offre de sécurité se font plus pressantes et exigeantes, en raison de l'espace laissé par la réduction nécessaire des dépenses des Etats et par la répartition des missions entre chacun des acteurs de la sécurité», avait écrit en décembre dernier Nicolas Sarkozy, en préfaçant le Livre blanc sur la sécurité privée en Europe de l'Institut national des hautes études de sécurité, signant à la fois le désengagement de l'Etat et l'avenir prometteur du secteur.
source : paris-normandie.fr | |
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