MORDU A LA GORGE PAR UN CHIEN POLICIER

Mordu à la gorge par un chien policier


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A quelques millimètres près, une interpellation dans le quartier Plumereau, à Tours, aurait pu virer au drame. Un accident, selon le commissaire Emig.


Tours
Rétrospectivement, Cédric (*) éprouve une peur panique. Le jeune homme, qui s’exprime par la voix de son avocat, M^e Marc Sérégé, a vu la mort de très, très, près, le 5 août, vers 5 h 30, dans le quartier Plumereau, à Tours.
Il sortait d’une discothèque en compagnie de deux copains qui, comme lui, avaient beaucoup bu. A la vue d’une patrouille de police, Cédric et un des copains se mettent à courir sans trop savoir pourquoi. Poursuivis, ils sont rapidement interpellés, plaqués au sol et menottés.
A ce moment-là, Cédric aurait été attaqué par un chien policier, non muselé, qui l’a mordu au cou, à quelques millimètres d’un vaisseau vital. Il dit avoir été ensuite transporté au CHU où on lui a posé quatre points de suture avant d’être ramené vers 7 h 45 au commissariat où il a été placé en cellule de dégrisement. Placé ensuite en garde à vue, les policiers lui ont expliqué avoir été appelés pour une agression et qu’il correspondait au signalement fourni par un témoin. A 16 h 30, sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre lui, il a été remis en liberté.
Cédric n’a pas déposé plainte. Il a seulement demandé à M^e Sérégé d’écrire au procureur pour lui signaler les faits et demander quelles suites seraient données à cette affaire.
Au commissariat de Tours, le commissaire Marc Emig, directeur départemental de la sécurité publique, donne une version plus précise des faits.
« La police a été appelée vers 5 h par des personnes victimes d’une agression dans le quartier Plumereau en donnant un signalement. Le groupe de trois jeunes pouvait correspondre à ce signalement d’autant que deux d’entre eux se sont mis à courir à la vue des policiers.
“ Un acte involontaire ”
« Cédric a été plaqué au sol, menotté puis placé dans une voiture afin d’être conduit auprès d’un témoin de l’agression. On l’a sorti du véhicule et le témoin l’a reconnu. Lorsque les policiers ont voulu le replacer dans la voiture, il s’est violemment opposé.
« A ce moment-là, un fonctionnaire de la brigade canine a lâché son chien muselé sur lui afin que l’animal le fasse tomber pour le remettre dans le véhicule. On ignore comment le chien a réussi a se démuseler. La muselière n’a pas cassé car elle a été retrouvée intacte.
« Le policier ne peut pas expliquer pourquoi le chien s’est retrouvé comme ça afin de mordre la victime sur le côté gauche du cou. L’animal a été immédiatement maîtrisé et les fonctionnaires ont appelé les pompiers afin que les premiers soins soient prodigués à la victime.
« Il s’agit d’un accident malheureux. Jamais le policier n’a voulu lancer un chien démuselé contre le jeune homme. Nous reconnaissons les faits mais il s’agit d’un acte involontaire qui engage toutefois la responsabilité administrative. Quant au témoin, il est revenu sur ses déclarations et nous n’avons rien à reprocher au jeune homme. »
De son côté, le procureur, M. Varin, indiquait hier qu’il allait demander un rapport circonstancié au commissaire Emig afin d’obtenir des explications sur cette interpellation cauchemardesque pour Cédric.
(* ) Le prénom du jeune homme a été modifié.
Michel EMBARECK
la Nouvelle République

Bizarre cette histoire

Bien sûre et vu qu'il s'agit d'un chien policier, ils vont étouffer l'affaire. Ca serai un chien de sécu privé, on en entendrai parler à la télé pendant 1 an...

Et encore plus si c'était un rott!

chana a écrit:

Et encore plus si c'était un rott!

Même pas la peine d'y penser...

le chie nserait déja euthanasier..

help86 a écrit:

le chie nserait déja euthanasier..

Et le maître en prison...

D'une pourquoi faire frapper un chien sur un interpellé qui est menotté deja la il y as disproportion, de 2 l'MC aurait de s'assurer que la muse etait bien reglée 2eme faute.
Mais pour finir je suis quand meme content que le chien (qui n'as fait que son boulot) ne paye pas pour les betises de son maître.