La détention des chiens de plus en plus encadrée

La détention des chiens de plus en plus encadrée

Les personnels de la fourrière utilisent une tenue rembourrée pour se protéger des morsures.
Posséder un chien impose de respecter des règles qui viennent de se renforcer. Leur inobservation peut valoir de sérieux ennuis...

Les statistiques de la police municipale établissent que 91 chiens ont fait l'objet en 2007 d'un contrôle, dont 18 considérés comme dangereux. Pour l'année 2008, le total représente déjà 109 animaux, dont 82 en divagation, et 27 classés dangereux. La Découverte, Bellevue-Madeleine, Gare, et Courtoisville sont les quartiers où ont été relevés le plus de cas.

À noter que parmi les animaux en vadrouille, on a récupéré un poney, un cheval, et même un chevreuil en pleine ville. Ou encore des petits goélands blessés, dans des jardins, avec leurs parents agressifs.

L'été, ce sont les CRS qui font respecter l'interdiction des chiens sur la digue et la plage, le relais étant pris ensuite par les municipaux qui donnent la priorité au dialogue sur la verbalisation. Ce qui veut dire que les problèmes de quadrupèdes sont plus nombreux que veulent bien le dire les chiffres.

Une arme aux yeux de la loi

Et puis, il y a la justice qui s'en mêle, pour les cas les plus sérieux, avec souvent de la prison ferme pour le maître en infraction, et l'euthanasie du chien dangereux. Huit millions de toutous vivent dans l'hexagone, dont 600 000 dans la catégorie interdite des chiens d'attaque (1re catégorie), et 410 000 dans celles des chiens de garde et de défense (2e catégorie). Par rapport à ces chiffres, on recense 500 000 morsures par an, dont 70 000 traitées aux urgences. Depuis l'an 2000, il y a eu 15 personnes tuées, dont 9 enfants. « Il ne faut jamais laisser un gosse tout seul avec un chien » déclare un employé de la fourrière, qui pour autant ne considère pas que les molosses sont forcément dangereux. Les plus fugueurs et les plus mordeurs sont en fait les gentils labradors. Malgré tout, mieux vaut être mordu par un yorkshire qu'un rottweiler dont la mâchoire exerce 1,5 t de pression au cm2 !

L'agressivité des animaux provient souvent d'un sevrage trop précoce, ou de leur éducation. « Ce n'est tout de même pas un hasard si certaines personnes déjà condamnées pour des affaires de violence ou (et) de stupéfiants utilisent des animaux menaçants » déclare un magistrat. Dans ce cas-là, la justice n'a pas d'état d'âme, l'existence d'un casier judiciaire interdisant la détention.

Les petits malins croient s'en sortir en mettant l'animal au nom d'un tiers. Mais il suffit qu'ils soient verbalisés dans la rue pour des motifs comme l'absence de tenue en laisse, et de muselière, de déclaration en mairie, de stérilisation, d'assurance, pour tomber sous le coup du délit de détention interdite.

Par ailleurs, à partir du 31 décembre prochain, une nouvelle loi votée en juin dernier impose de soumettre l'acquisition des chiens de 1re catégorie à un vétérinaire agréé, pour une étude comportementale, et un an plus tard, tous ceux de seconde catégorie.

Et le maire ou le préfet peuvent également imposer une formation du maître, validée par une attestation d'aptitude.


Gérard LEBAILLY.

Ouest-France

Rien de nouveau a l'orizon, memes mesures discriminatoires, memes idées reçues, et meme politique anty chiens.
J'espere que l'on as pas enbetté les proprios du poney et du cheval pour non port de lycol, et que le chevreuil ne s'est pas fait arreter pour port d'arme illegal (les cornes).
mort de rire mort de rire mort de rire