III. Santé canine document de K9 suite...

Sujet: III. Santé canine document de K9 suite... Jeu 6 Mar 2008 - 16:06

[/size]La température :
On peut et même on doit, dés que l’on soupçonne son animal d’être souffrant, lui prendre la température rectale.
Pour cela on utilise un thermomètre médical ordinaire.
Technique :
. Mettre l’animal au calme- secouer pour mettre le mercure à 35°
. L’introduire dans le rectum.
. Tenir le thermomètre en place 3 mn
. Lire la température.
Résultat :
La température normale de l’adulte est de 38°3 C à 38°5 C.
Elle est plus élevée (jusqu’à 39° C) chez les jeunes et dans les races naines. Elle augmente si la température
extérieur est de + 30° C, après un effort ou après un long trajet en voiture.
Une température supérieure à la normale indique une réaction de l’organisme contre une agression
(généralement infectieuse) donc qu’il se défend. Par contre une température au-dessous de la normale est
beaucoup plus inquiétante car elle signifie que les défenses de l’organisme sont incapables de fonctionner ou que
celui-ci est épuisé.
Le léchage :
Il est difficile à interpréter tant les raisons de se lécher sont multiples. Il est normal qu’un chien lèche une zone
où il ressent une gêne et cela se remarque par le fait que les poils en seront ébouriffés et mouillés. Il faudra
cependant éviter un léchage exagéré qui va entretenir une zone d’humidité favorable au développement des
germes.
Dans certains cas le léchage devient une manie (chien qui s’ennuie) et l’animal arrive à se faire des plaies qui
sont très difficiles à guérir.
Le léchage dans tout les cas est à éviter, donc bien examiner la zone léchée pour voir ce qui entraîne cette
réaction et quand on a trouvé la cause, la traiter et empêcher de se lécher.
Les excréments :
L’examen des crottes est très important car il renseigne sur le bon fonctionnement de tout le tube digestif.
Rythme :
Les défécations (émission de crottes) on lieu une à deux fois par jours. Quand elles sont fréquentes elles sont
généralement liquides et il y a alors diarrhée. Au contraire, dans la constipation, le rythme tombe à une émission
tous les 2-3 jours.
En cas d’occlusion, c’est-à-dire qu’il y a quelque chose qui empêche le transit, il n’y a plus défécation.
Consistance :
Les crottes normales sont moulées, c’est-à-dire qu’elles forment des petits cylindres ayant plus ou moins la
forme du rectum. En cas de diarrhée, elles sont molles (comme de la bouillie épaisse) ou carrément liquides.
Elles sont petites et dures en cas de constipation, de consistance sableuse si la consommation d’os est importante.
Certaines contiennent beaucoup d’éléments non digérés ou sont grasses.
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Coloration :
Marron foncé quand on donne une alimentation suffisamment riche, deviennent marron-noir s’il y a du sang
digéré dedans (sang dans l’intestin grêle) ou rougeâtre s’il y à du sang en nature (sang dans le gros intestin).
Les selles décolorées indiquent une insuffisance de sécrétion biliaire, les selles jaunes orangé un excès de
pigments biliaires.
Il peut y avoir des colorations bizarres dues à des colorants contenus dans les aliments industriels ou
médicaments.
Corps étrangers :
Surtout chez les jeunes on retrouve à la sortie des choses bizarres qu’ils avaient avalées ou des poils au moment
des mues, des vers entiers ou anneaux.
Odeur :
Elle n’est jamais agréable mais il faut en tenir compte si elle est particulièrement « offensante » et revoir le
régime.
Le signe du traîneau :
Il est caractérisé par le fait que le chien avance ses seuls antérieurs, assis sur son derrière pour qu’il le frotte par
terre. Ceci traduit une gêne ou un prurit de la région.
Il est classiquement attribué à la présence de vers sur les bords de l’anus, mais il peut y avoir d’autres raisons :
Pour les chiens à poils longs ou frisés si les crottes sont molles quelques-unes peuvent se coller autour de l’anus
et l’animal essaie de s’en débarrasser en se traînant.
Autre cause très fréquente, c’est l’engorgement des glandes anales que l’animal essaie de vider en les pressant
contre le sol.
Chez la chienne, il peut y avoir une irritation de la vulve donc voir si la muqueuse est normale.
Les vomissements :
Ils ne sont pas toujours faciles à interpréter car le chien vomit très facilement lorsqu’il a l’estomac encombré ce
qui lui permet entre autre, de se débarrasser de la plupart des corps étrangers qu’il a avalé.
C’est aussi un acte normal de la chienne pour alimenter ses petits au sevrage.
On classera « pathologiques » les vomissements à répétitions qui empêchent une alimentation normale de
l’animal. Il faut bien surveiller car il n’est pas rare que les aliments vomis soient ré avalés.
On appréciera la fréquence des crises, la consistance et la couleur du vomi : mousseux, blanc, gluant, jaune,
contenant du sang ou non et un cas spécial c’est quand le vomi à l’aspect et surtout l’odeur des excréments
(occlusion en général).
Ces vomissement entraînent d’abord une déshydratation (aggravée par les diarrhées souvent associées) puis un
amaigrissement.
Chiens qui bavent :
Certains chiens à babines pendantes bavent normalement mais pour les autres il y a anomalie quand ils se
mettent à baver.
Ceci peut être dû à une production exagérée de salive par suite de l’irritation de la muqueuse buccale soit une
impossibilité d’avaler la salive par suite de paralysie de la langue ou du pharynx.
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Avant d’ouvrir la gueule pour aller voir ce qu’il y a dedans, il faut se souvenir qu’il peut s’agir de symptômes de
rage, maladie qui fera l’objet d’un chapitre spécial.
S’il n’y a aucune raison plausible d’avoir affaire à un cas de rage, mais en cas de doute mieux vaut s’abstenir, on
ouvrira la gueule en mettant des gants, pour voir s’il y a des rougeurs, des zones brûlées (muqueuse enlevée) ou
des os coincés qui expliquent cette salivation.
Examen de la cavité buccale :
Technique d’ouverture pour un examen de courte durée :
Il faut une aide pour tenir le chien et une lampe de poche. L’opérateur place chaque main un peu en arrière des
canines de chaque mâchoire. Il enserre ensuite chaque mâchoire en enfonçant à l’intérieur les parois des joues et
c’est là toute l’astuce : on peut ensuite écarter progressivement les mâchoires sans risques car s’il veut refermer
la gueule, le chien sent très bien qu’il se mord.
au cours de cet examen on notera la couleur de la muqueuse, l’odeur de l’haleine, l’état des dents , du pharynx,

des amygdales, des glandes situées de part et d’autre de la langue, les corps étrangers.

A suivre...