|
| HISTOIRE DU GARDE DU CORPS I. | |
| | Auteur | Message |
---|
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message | membrebanni Super passionné
Age : 45 Date d'inscription : 12/04/2007 Nombre de messages : 13874
| Sujet: HISTOIRE DU GARDE DU CORPS I. Ven 10 Aoû 2007 - 23:59 | |
| Les Chasseurs à cheval de la garde[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Chasseur à cheval de la gardeCe régiment avait été formé en grande partie par les guides de Bonaparte, dont il avait gardé le brillant costume à la hussarde. Il avait une composition identique à celle du régiment des grenadiers à cheval, exception faite pour la taille des vélites, qui était légèrement inférieure : 1,73 m. C’est par décret du 29 juillet 1804 que le régiment des guides de la Garde consulaire devint celui des chasseurs de la Garde, à quatre escadrons de deux compagnies chacun.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Chasseur à cheval de la gardeCasernés à l’École militaire de Paris, les chasseurs avaient le privilège envié de fournir un escadron pour le service de la résidence impériale où se trouvait l’Empereur. En campagne, les chasseurs à cheval de cet escadron étaient en quelque sorte les gardes du corps de Napoléon.. Les Souvenirs du capitaine Parquin (1803-1814) donnent de précieux renseignements à ce sujet « L’escadron des chasseurs à cheval avait un service spécial auprès de l’Empereur. Un lieutenant, un maréchal des logis, deux brigadiers, vingt-deux chasseurs et un trompette marchaient devant et derrière lui. Un brigadier et quatre chasseurs, dont l’un portait le portefeuille et l’autre la lorgnette de Sa Majesté, galopaient en avant de l’Empereur et lui faisaient faire place. S’arrêtait-il, mettait-il pied à terre, les chasseurs l’imitaient à l’instant, plaçaient la baïonnette au bout du mousqueton et marchaient ainsi en carré, l’Empereur au milieu d’eux. L’officier commandant le peloton d’escorte suivait constamment Sa Majesté ; il n’y avait que le roi Murat et le prince de Neuchâtel (le maréchal Berthier lui-même) qui pussent lui disputer le pas. L’Empereur s’établissait-il dans un logement : cet officier stationnait dans l’appartement le plus près du sien. Les chasseurs de son peloton étaient pied à terre, tenant à la main les rênes de la bride des chevaux, à la porte de la maison occupée par l’Empereur qui avait toujours là un cheval de ses écuries sellé, bridé et tenu par deux piqueurs. Le peloton d’escorte chargé de ce service était relevé toutes les deux heures de façon qu’à toute heure du jour ou de la nuit c’était la même disposition. ». La première personne que voyait l’Empereur à la sortie de son appartement était l’officier de l’escorte. C’était un poste d’honneur et d’extrême confiance. Cette troupe avait le plus grand dévouement pour son Empereur. Elle en était d’ailleurs parfaitement récompensée. Il y avait quatre chasseurs par compagnie de chaque régiment de Vieille Garde qui, outre la croix d’honneur et souvent la Couronne de fer, avec un revenu de 250 francs, étaient dotés de rentes sur les canaux ou sur le mont Napoléon de Milan ; ce qui leur rapportait depuis 500 jusqu’à 800 francs.. Le 10 janvier 1813, le régiment fut porté à 8 escadrons de 250 hommes, et le 6 mars suivant un neuvième escadron fut ajouté à la composition du corps. Ces 5e, 6e, 7e, 8e et 9e escadrons furent qualifiés escadrons de Jeune Garde et portèrent un uniforme distinct.. A son retour de l’île d’Elbe, Napoléon, satisfait des excellentes qualités montrées par les nouveaux arrivés, leur accorda la dénomination de 2e régiment de chasseurs à cheval de la Jeune Garde.. Le rôle des chasseurs ne se limita bien entendu pas au service d’honneur dont il a été question ; on les vit maintes fois charger aux côtés des grenadiers à cheval, le sabre haut, montés sur leurs fringants chevaux bais ou alezans. | |
| | | L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message | membrebanni Super passionné
Age : 45 Date d'inscription : 12/04/2007 Nombre de messages : 13874
| Sujet: Re: HISTOIRE DU GARDE DU CORPS I. Sam 11 Aoû 2007 - 0:01 | |
| Les gendarmes d’élite de la gardeConçue pour la garde des palais et des quartiers généraux, la légion de gendarmerie d’élite avait été formée le 29 juillet 1804. Elle possédait un état-major, deux escadrons à deux compagnies chacun et un demi-bataillon de deux compagnies à pied, qui fournissaient un effectif total de 632 gendarmes. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Gendarme d’élite de la gardeA partir de 1806, il n’y eut plus que les deux escadrons alignant 456 cavaliers. Les chevaux étaient noirs. Le service ordinaire comprenait 1° deux piquets à cheval aux Tuileries et à la Malmaison, qui devaient servir d’estafettes ou de patrouilles précédant la voiture de l’Empereur ; 2° un poste à pied sur la terrasse des Tuileries du côté des jardins ouverts au public ; 3° deux postes à la prison d’État de la tour du Temple. En service extraordinaire, la gendarmerie d’élite assurait des missions de sécurité telles que l’escorte du pape et le cortège du sacre. La sûreté de l’Empereur et de sa suite, sur les routes, lui incombait également. Arrivés sur le champ de bataille, les gendarmes d’élite combattaient avec la cavalerie de la Garde. Ils avaient ensuite la garde des prisonniers et des trophées lors de leur présentation à l’Empereur. Jusqu’en 1806, la tenue à pied ne se différenciait de la tenue à cheval que par les guêtres noires, les épaulettes de grenadier sans aiguillette, l’absence de cordon au bonnet à poil à plumet rouge et l’équipement de la gendarmerie à pied. | |
| | | L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message | membrebanni Super passionné
Age : 45 Date d'inscription : 12/04/2007 Nombre de messages : 13874
| Sujet: Re: HISTOIRE DU GARDE DU CORPS I. Sam 11 Aoû 2007 - 0:22 | |
| Garde prétorienneDans l'Antiquité romaine, la garde prétorienne était une unité de l'armée romaine constituée de soldats d'élite initialement recrutés en Italie. Ces unités tirent leur origine du petit groupe d’hommes dont s’entouraient les magistrats républicains connus sous le nom de préteurs et leur nom du camp des légions romaines où était dressée la tente du commandant de la légion, le prétoire (latin : prætorium), quand ils partaient en campagne. C'est l'une des unités militaires les plus célèbres de l'histoire romaine. Sous la République romaine Durant la République romaine il n'existe pas de garde permanente chargée de la protection des officiers généraux. Mais certains officiers choisirent de s'entourer d'une garde de soldats pour assurer leur sécurité, donnant naissance aux premières « gardes prétoriennes ». En cas de bataille, elles interviennent comme une ultime réserve. Les consuls étaient d'ordinaire protégés par les licteurs, qui s'installaient également près de leurs tentes à l'armée. Au siège de Numance, Scipion Émilien s'était ainsi constitué une troupe de cinq cents hommes pour sa protection personnelle, les sorties des assiégés étant parfois très dangereuses. Cet usage se répandit ensuite, les généraux romains occupant cette fonction pour des périodes de plus en plus longues. Cette garde était alors appelée cohors prætoria. Sous l'Empire [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La garde prétorienne Les prétoriens constituent la garde rapprochée de l'empereur, et une partie de la garnison de Rome. Ils sont dirigés, suivant les époques, par un, deux, ou quatre préfet du prétoire et évidemment par l'empereur lui-même. Jusqu'à Vespasien, le préfet du Prétoire est toujours un chevalier, et cette fonction est la plus haute de l'ordre équestre. Ils tirent plusieurs avantages de leur proximité avec l’empereur : les prétoriens sont les seuls à être admis en armes dans l'enceinte sacrée de Rome — le pomœrium — ; leur temps de service obligatoire est plus court (16 ans au lieu de 25), et leur solde est plus élevée que celle d’un légionnaire. Sous Néron, la solde d'un prétorien était trois fois et demie celle d'un légionnaire, augmentée des primes de donativum, octroyées par les nouveaux empereurs. C'était une prime équivalente à plusieurs années de solde, renouvelée lors des événements importants de l'empire, ou touchant la famille impériale : anniversaires, naissances, mariages. De grosses distributions d'argent et de nourriture renouvelaient et récompensaient la fidélité des prétoriens après l'échec de chaque complot particulièrement grave (tel celui de Messaline contre Claude en 48 ou de Pison contre Néron en 65). Craints et redoutés de la population et du Sénat, les prétoriens ne jouissaient à Rome d'aucune sympathie. Un vers célèbre de Juvénal évoque le clou que lui aurait laissé dans le pied la sandale d'un prétorien pressé… L'appellation de "prétorien" conserve en français un sens péjoratif, héritage du rôle souvent trouble du Prétoire antique. Préfet du prétoire Le préfet du prétoire est le chef de la garde prétorienne. Sa position clé (chef de toutes les troupes stationnées à Rome) en a fait un personnage incontournable de l'État romain. Il y a habituellement deux préfets, parfois un seul (comme sous Tibère). La collégialité permet de diminuer les pouvoirs des préfets du prétoire, qui sans cela auraient été de vrais vice-rois. Après la dissolution des cohortes prétoriennes par Constantin le Grand (après la défaite des prétoriens au Pont-Milvius en 312) la préfecture du prétoire n'est plus qu'une fonction administrative dans l'Empire : son titulaire dirige de vastes territoires (nommé préfecture du prétoire) regroupant des diocèses, au nom de l'empereur. Organisation Cohortes d’infanterie Progressivement, avec la crise de la fin de la République et le début de l'Empire, le détachement informel devint permanent et ses effectifs s'accrurent pour constituer la garde prétorienne telle qu'on la connaît. Auguste créa 9 cohortes (soit 4500 hommes, l'équivalent d'une légion) pour maintenir la paix en Italie, trois furent stationnées à Rome, les autres à proximité. Auguste les conçoit comme des unités d’infanterie de 500 hommes chacune. De 2 après J.-C. jusqu'à 27, il y eut deux préfets du prétoire, puis un seul sous Tibère, la garde ayant entièrement installé ses quartiers à l'intérieur de la Ville. La cohorte de service au palais prend son mot de l'empereur et pas du préfet du prétoire. Leur camp était situé sur le mont Quirinal depuis Tibère, hors de Rome. C'est à Séjan, préfet du prétoire et favori de l'empereur Tibère, qu'est due la réunion des cohortes urbaines et des neuf prétoriennes jusqu'alors dispersées en Italie en un seul et vaste camp situé au-delà de la muraille servienne, sur le plateau des Esquilies, le Castra Praetoria, aux portes de Rome à partir de 26. Séjan trouvait que le logement en Ville, qui avait été le leur jusqu’alors, les amollissait; il ne devait pas avoir tout à fait tort car dans les diverses guerres entre prétendants à l'Empire, ils sont assez régulièrement battus par les légions des frontières, certainement plus aguerries; ils prennent presque toujours parti pour l'empereur installé à Rome contre le prétendant arrivant de province. Jusqu’à Tibère, pour entrer dans les cohortes prétoriennes, il faut être né dans le Latium, en Ombrie ou en Étrurie, à la rigueur dans quelque vieille colonie. Sous Caligula, entre 37 et 41, les cohortes prétoriennes passent de 9 à 12. Par crainte et par démagogie envers les cohortes prétoriennes, Vitellius recrute et les cohortes passent au nombre de 16, soit 16 000 hommes et celles-ci elles deviennent militaires. Vespasien, toujours sage, et prudent, ramène les effectifs de chaque unité à cinq cents hommes et ne conserve que neuf cohortes. Domitien en crée une dixième et ces chiffres ne changent plus. Au début du IIe siècle, on y trouve encore 89 % d’Italiens. Sous Septime Sévère le recrutement évolue pour autoriser l'inclusion de légionnaires des armées romaines, comme ceux de l'armée du Danube, très vaillants; en fait, Septime Sévère y met ses partisans arrivés avec lui à Rome, les prétoriens étant restés fidèles à ses concurrents. Cavalerie Dès sa création, la garde comprend, comme une légion, un détachement de cavalerie, les equites singulares Augusti, chargé d’escorter l’empereur lors de ses déplacements ou pendant les campagnes militaires. Ces cavaliers sont principalement des provinciaux choisis pour être particulièrement fiables, portant le costume de leur peuple d’origine et équipés de leurs propres armes. Trajan augmente ses effectifs, ouvre le recrutement aux citoyens romains et en fait une unité permanente de la garde prétorienne. Ses effectifs varient entre celui d’une ala quingenaria, soit 512 cavaliers répartis en 16 turmes. Ils sont commandés par un tribun. Sévère double ses effectifs pour pour lui donner les mêmes effectifs que les autres cohortes. Elle est cantonnée au Latran[1]. Disparition Lors de la bataille du Pont Milvius (28 octobre 312), la garde prétorienne, qui fait partie de l'armée de Maxence, est presque anéantie : elle se noie avec Maxence et beaucoup d'autres en tombant dans le Tibre. Plutôt que de la reconstituer avec ses propres soldats,Constantin Ier préfère dissoudre la Garde prétorienne après son accession au pouvoir, mettant fin ainsi à ce qui passait pour l'une des principales sources d’instabilité du régime; réputation peut-être excessive car, hors des crises de 68-69 et 192, elle resta fidèle la plupart du temps à l'empereur en place contre les usurpateurs auto-proclamés. Il lui arriva aussi de débarrasser Rome d'empereurs insupportables comme Héliogabale, ou simplement de ne pas les défendre à l'instant décisif. Rôle militaire Rôle politique Les cohortes intervinrent à plusieurs reprises dans les luttes pour la succession impériale. En 41, conduit au castra prætoria depuis le Palatin, Claude y est le premier empereur proclamé par les prétoriens, et le premier à leur promettre en échange un donativum (cela en janvier 41). À la mort de Néron, en 68-69, elles soutiennent Galba, un personnage austère et traditionaliste, parce que leur préfet leur a promis une forte somme d’argent. Mais lorsque Galba refuse de leur payer la somme due parce que, dit-il, « il avait l’habitude de recruter des soldats et non pas de les acheter », les prétoriens l’abandonnent. ils proclamèrent empereur Othon, sur le forum et égorgèrent au même endroit le vieil empereur Galba et son successeur désigné, le jeune Pison (15 janvier 69). Après la défaite et le suicide d’Othon, ils suivent le vainqueur, un autre néronien, Vitellius, qu’ils ont pourtant combattu auparavant. Lors de l'assassinat de Domitien en 96, ils exigèrent du nouvel empereur Nerva le châtiment des coupables ; devant leur menace de recourir à la violence, ce dernier dut leur céder malgré lui, et les tyrannicides furent mis à mort. En l'an 193, après les assassinats de Commode et de Pertinax, les prétoriens mirent littéralement l'empire aux enchères : ce fut le plus gros payeur, le sénateur Didius Julianus, qui emporta le lot et fut proclamé empereur, pour un bref règne d'ailleurs. Privé de troupes propres, le Sénat n'avait chaque fois pas d'autre solution que de s'incliner devant le choix des prétoriens, comme celui des légions. Le nouvel empereur était toujours acclamé par les prétoriens avant d'être ratifié par le Sénat et les légions des provinces. Celui qui refusait ou négligeait de verser le donativum consistant risquait fort de le payer de sa vie, comme Galba ou Pertinax. Le fondateur de la dynastie antonine, Nerva, ne calma les réticences des prétoriens qu'au prix d'un donativum particulièrement important. | |
| | | Administrateur FONDATEUR
Age : 53 Région : Rhône Alpes
Société : Education nationale Emploi : Enseignant en BTS MOS, CAP AS & BAC PRO Métiers de la Sécurité
Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS Date d'inscription : 02/09/2006 Nombre de messages : 24309
| Sujet: Re: HISTOIRE DU GARDE DU CORPS I. Sam 11 Aoû 2007 - 7:20 | |
| Sympa cette "leçon" d'histoire :meilleu: | |
| | | L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message | membrebanni Super passionné
Age : 45 Date d'inscription : 12/04/2007 Nombre de messages : 13874
| Sujet: Re: HISTOIRE DU GARDE DU CORPS I. Sam 11 Aoû 2007 - 7:26 | |
| - Administrateur a écrit:
- Sympa cette "leçon" d'histoire :meilleu:
Merci grand manitou,je pense aussi qu'il est intéressant de connaitre notre métier à travers les ages. De plus j'aime l'histoire. | |
| | | L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message | membrebanni Super passionné
Age : 45 Date d'inscription : 12/04/2007 Nombre de messages : 13874
| Sujet: Re: HISTOIRE DU GARDE DU CORPS I. Sam 11 Aoû 2007 - 7:34 | |
| Garde du corps du roi[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Gardes du corps de Louis XVI Les gardes du corps sont un corps de cavalerie de la maison militaire du roi de France, sous l'ancien Régime. Histoire La première unité des gardes du corps est la garde écossaise crée par le roi Charles VII vers 1423. Cette unité est composée de soldats écossais portant le titre d’ archers du corps du roi. Le terme d'archer désigne à l'époque un cavalier légèrement armé, à la différence des gens d'armes ou cavaliers cuirassés. Louis XI adjoignit à cette garde deux compagnies d'archers français. Une quatrième compagnie est crée par François Ier en 1515. Dès cette époque, la compagnie écossaise compte plus de Français que d'Écossais. Les quatre compagnies de gardes du corps — ce terme supplantant au XVIe siècle celui d'archer du corps — n'ont toutefois aucun lien entre elles. Elles sont dirigées par des capitaines différents, souvent de haut rang. La compagnie écossaise est ainsi souvent commandée par des membres de la famille royale d'Écosse, les compagnies française par des maréchaux de France. En 1664, Louis XIV dote les gardes du corps d'un état-major commun. Les gardes du corps sont supprimés en 1791. Nombre d'entre eux participent à la contre-révolution. Le corps est rétabli en 1814, mais définitivement supprimé en 1830. Organisation Le nombre de gardes du corps augmente entre le règne de François Ier et celui de Louis XIV de 400 à 1 600 hommes. Au XVIIIe siècle, l'effectif se stabilise autour de 1 500 hommes. En 1737, chaque compagnie compte 320 hommes, organisés en deux escadrons et six brigades. Insignes Les gardes portent un habit bleu sur une veste, des culottes et des bas rouges. Cet uniforme leur vaut le surnom de Maison bleue du roi. Ils sont en effet l'un des seuls corps de la maison militaire du roi de France à porter le bleu comme couleur principale. Les gardes du corps du roi ont d'abord pour devise Erit haec quoque cognita monstris (On les reconnaîtra, eux aussi, à leurs actions d'éclat), puis au temps du roi Louis XIV, Nec pluribus impar (Il n'est pas inégal à plusieurs (le soleil)). Sur leurs épées, on peut lire l'inscription : Vive le Roy. Fonctions Avec les Cent-Suisses, les gardes du corps veillent sur le roi à l'intérieur de son palais. Ils assurent la garde des portes du palais la nuit. Dans un déplacement ou une bataille, ils se tiennent à la droite du souverain. Dans la compagnie écossaise sont choisis vingt-quatre gardes parmi les plus anciens, qui portent le titre de gardes de la manche. Ils sont chargés d'escorter la personne du roi en permanence. Parmi les gardes de la manche, on distingue encore six gardes écossais, chargés des mêmes fonctions lors de cérémonies exceptionnelles telles que sacre ou mariage. Les gardes de la manche se distinguent par le port d'un hoqueton, sorte de casaque blanche brodée d'or portée par-dessus leur uniforme. Ils assurent également la garde du corps du souverain défunt et sa mise en bière. Privilèges Les gardes du roi occupent le premier rang de la maison militaire du roi, devant les chevau-légers et les gendarmes de la garde. De par leur place près du roi, l'accès aux compagnies de gardes du corps est un privilège envié. Jusqu'au règne de Louis XIV, les places de gardes du corps sont vendues par les capitaines des quatre compagnies. Le roi-soleil met fin à ce privilège en 1664. Il s'attache à faire des gardes du corps une troupe d'élite en y intégrant les meilleurs éléments des régiments de cavalerie de ligne. Les gardes restent en majorité des nobles, car ils sont recrutés parmi les officiers. En effet, le rang de garde du corps équivaut à celui de lieutenant dans la ligne, celui de brigadier à celui de capitaine. Les promotions dans les gardes sont fondées sur un critère méritocratique. Quartiers À Versailles, les gardes du corps du roi sont logés entre la rue de l'Orangerie et l'avenue de Sceaux. Ils ont également des garnisons à l'extérieur de Versailles. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Maison militaire du roi de France [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Garde du dedans du Louvre : Gardes du corps · Cent-Suisses · Gardes de la porte · Gardes de la prévôté Garde du dehors du Louvre : Gentilhommes à bec de corbin · Chevau-légers · Gendarmes · Mousquetaires · Grenadiers à cheval Unités assimilées : Gardes-Françaises · Gardes suisses · Gendarmes de France | |
| | | fernando coelho Nouveau
Age : 55 Région : sucy en brie
Emploi : APR
Date d'inscription : 28/05/2008 Nombre de messages : 29
| Sujet: Re: HISTOIRE DU GARDE DU CORPS I. Dim 8 Juin 2008 - 11:42 | |
| | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: HISTOIRE DU GARDE DU CORPS I. | |
| |
| | | | HISTOIRE DU GARDE DU CORPS I. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| Sondage | | Pourquoi faites vous votre métier ? | Par choix | | 31% | [ 67 ] | A défaut de formations ou de diplômes | | 3% | [ 6 ] | A défaut de trouver du travail dans un autre métier | | 15% | [ 32 ] | Par passion ou vocation | | 51% | [ 110 ] |
| Total des votes : 215 |
|
|