Un homme tué après une dispute entre un groupe et les agents de sécurité

Saint-Laurent: tué d'une balle dans la tête à la fin de la soirée d'Halloween

Tragique soirée Halloween, samedi, dans un établissement situé dans la zone industrielle laurentine. A l’issue d’une dispute entre deux groupes, un homme a abattu son rival

Des ballons orange et des toiles d’araignée décoratives trônent encore au plafond de la salle de l’étage. Mais, dans la nuit de samedi à dimanche, la soirée Halloween a viré à l’épouvante. Et un homme a perdu la vie.

Les scellés posés sur chaque porte d’entrée du restaurant Les Jardins, à l’angle de l’allée des Agriculteurs et de l’allée des Architectes à Saint-Laurent-du-Var, ne laissent pas la place au doute. Dans la case « nature de l’infraction », les policiers de la Sûreté départementale saisis de l’affaire ont indiqué « homicide volontaire ».

Des rubalises blanches et rouges entourent l’établissement situé au bout de la zone industrielle laurentine, à deux pas du stade des Iscles.


Sous les yeux de la compagne

Il est deux heures du matin dans la nuit de samedi à dimanche. Les pendules viennent de basculer à l’heure d’hiver. La soirée Halloween, à laquelle participaient une centaine de personnes dont des membres de la communauté cap-verdienne, tire à sa fin. Quand une dispute dégénère entre un groupe et les agents de sécurité de cette soirée privée. Bris de verres, bousculade... Un homme sort une arme et abat son rival d’une balle en pleine tête. Sous les yeux de la compagne de la victime.

Une fois sur place, le médecin des sapeurs-pompiers ne peut que constater le décès de l’individu, un homme âgé de 32 ans.
L’ambiance est tendue. Des gens courent de tous les côtés. Dans les environs, les policiers patrouillent pour interpeller l’auteur du coup de feu mortel. Ils contrôlent les quelques véhicules qui passent.

Au petit matin, le corps de la victime est emporté tandis que la police scientifique poursuit ses relevés. Les experts de la Sûreté départementale extraient des éléments de preuve dans de grands sacs papier qu’ils déposent dans le coffre de leur voiture. Le jour s’est levé et la zone redevient déserte.

A l’intérieur de l’établissement, deux mondes. Au rez-de-chaussée, les tables sont dressées, verres et serviettes vertes soigneusement disposés. Des bouteilles de vin sont là aussi, en exposition. Mais dès l’escalier qui monte dans la salle de l’étage, les stigmates d’une grosse baston sont partout : débris de verre, canettes écrasées, déco arrachée. En haut des marches, la rambarde vitrée a explosé.

L’agent de sécurité en garde à vue

Dans le courant de la journée d’hier, les policiers de la Sûreté départementale ont placé en garde à vue trois personnes pour dégradations commises à l’intérieur de l’établissement à la suite des faits. Ils seront aussi entendus comme témoins avant d’être libérés. Deux autres individus, suspectés du meurtre, ont également été interrogés. L’un est ressorti libre dans la soirée. L’autre, organisateur du service de sécurité, était toujours dans les locaux de la police hier soir. « Il s’est présenté spontanément, mais conteste les faits » précisait-on au tribunal de Grasse.

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Meurtre lors d'une soirée Halloween à Saint-Laurent-du-Var: un homme en garde à vue

NICE (Sipa) -- Un individu suspecté d'avoir tué un homme d'une balle dans la tête, dans la nuit de samedi à dimanche, lors d'une soirée Halloween dans un restaurant de la zone industrielle de Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), une commune voisine de Nice, a été placé en garde à vue, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Grasse.

Les faits sont survenus au cours d'une fête à caractère privé, organisée par des membres de la communauté cap-verdienne. La victime, âgée de 32 ans, aurait été tuée sous les yeux de sa compagne, affirme le quotidien régional "Nice Matin". Pour l'heure, les circonstances de l'homicide sont encore assez floues.

Selon une source judiciaire, une altercation aurait éclaté en deux temps entre la victime et un agent de sécurité, puis entre la victime et le staff de la soirée. "Lorsque les policiers sont arrivés sur place, il y avait beaucoup de gens alcoolisés et certains sont vite partis, ce qui a compliqué la collecte des témoignages", ajoute la même source.

Plusieurs personnes, proches de la victime, ont également complètement vandalisé la salle de restaurant, de colère, peu après les faits. Trois d'entre elles ont été brièvement placées en garde à vue avant d'être relâchées.

Selon les premières constatations, les agents de sécurité qui encadraient la soirée n'appartenaient pas à des sociétés agréées par la préfecture et ont été recrutés dans l'entourage des organisateurs. C'est l'un d'entre eux, suspecté d'être l'auteur du coup de feu mortel, qui a été placé en garde à vue.

Une autopsie doit être pratiquée dans les prochaines heures sur le corps du défunt afin de déterminer le calibre de la balle. L'arme du crime n'a pas encore été retrouvée. L'enquête est menée par le Sûreté départementale de Nice.

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Meurtre de Saint-Laurent: pour le père de la victime, "Yannick était juste parti danser"

Le père de Yannick, abattu d’une balle dans la tête dans un restaurant de la zone industrielle, revient sur cette soirée cauchemar au cours de laquelle il a perdu un fils

Il oscille entre une incommensurable peine et une immense colère. C'est dimanche matin que le père de Yannick, cet homme de 32 ans abattu d'une balle dans la tête lors d'une soirée Halloween à Saint-Laurent, a appris la triste nouvelle. « Mes proches ne voulaient pas me l'annoncer, ils savent les liens forts que j'ai avec mes enfants. Ils me l'ont finalement dit dans la matinée, avec toutes les précautions que vous imaginez »raconte ce père effondré qui réclame aujourd'hui la vérité et la justice.

Un homme recherché

Le film de cette affreuse soirée Halloween organisée au restaurant Les Jardins dans la zone industrielle de Saint-Laurent, il se l'est passé de nombreuses fois : « Tout est parti d'une altercation entre deux personnes. Il n'y avait pas de bandes. Yannick était juste parti danser avec sa compagne, il y est allé pour s'amuser. »

Yannick, surpris en train de « fumer » dans les toilettes, a d'abord une explication avec un agent de sécurité de cette soirée privée. « Ce vigile était calme, mon fils lui a répondu poliment » rapporte encore le père. « Mais un second vigile est ensuite intervenu, avec violence. Il l'a empoigné, a agressé sa compagne. Mon fils ne s'est pas laissé faire et lui a donné un coup de poing. »C'est alors que ce second vigile serait allé chercher un pistolet avant de tirer sur le jeune homme, papa d'une fillette de trois ans. « Mon fils ne connaissait pas son agresseur » jure le père de la victime. Son deuxième fils, apprenant la mort de son frère, a tenté de se rendre sur les lieux dans la nuit : «Mais la police ne l'a pas laissé entrer. »

C'est après le coup de feu, qu'une grosse pagaille a agité le premier étage du restaurant, vers deux heures du matin, où de nombreuses dégradations ont été faites.

Cette mort « pour rien » de Yannick a aussi plongé dans l'incompréhension ses amis, notamment dans son quartier niçois des Moulins, où il est présenté comme « une icône ». « Comment une simple rixe peut dégénérer en meurtre avec arme ? » interroge l'un d'eux. « Repose en paix ».

Un homme, lié à cette affaire, serait recherché par la police du côté de la région cannoise.

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C'est marqué sur les paquets de cigarette: FUMER TUE"!!!

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Ceci dit il semblerait que le personnel de sécurité, recruté pour la soirée, ait travaillé en l'absence de tout contrat de travail...
C'est certain qu'il y a un surcoût a prendre du personnel formé et déclaré mais cela évite parfois les tuiles.

Quand on leur disait qu'il fallait professionnaliser la branche...

Bonjour PSSA,
Vous devez obligatoirement vous présenter dans la rubrique "Votre présentation" en page d'accueil et avant tout autre nouveau message.Merci

on est revenu au temps des cowboys (règlement de compte à OK Corral) mais ce qui choque c'est l'image de marque de la profession encore du travail au black

j'ai supprimé le commentaire de PSSA puisqu'il ne se présente pas et continue à faire des commentaires