Les convoyeurs sous tension

Loomis dans la tourmente. Ce lundi, deux délégués syndicaux de cette entreprise de transport de fonds seront reçus pour un entretien préalable à licenciement.
L'entreprise leur reproche d'avoir alerté l'inspection du travail sur les dépassements d'horaires. L'organisme a d'ailleurs rendu un rapport dénonçant les conditions de travail dans l'agence Loomis d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), qui emploie 4 000 personnes, avec des semaines qui dépassent parfois les 70 heures de travail. Un surmenage qui peut rendre plus dangereux le métier de convoyeur de fonds déjà très exposé. Ce bras de fer entre direction et syndicats intervient alors que de nombreuses attaques de fourgons de la Loomis se succèdent. Mardi dernier, deux convoyeurs de la Loomis ont été agressés à Paris dans le 13e. Vendredi à l'aube, une fusillade a eu lieu à Aubervilliers lors d'une attaque de fourgon. Les assaillants sont repartis sans butin grâce à l'intervention de convoyeurs venus défendre leurs collègues. Trois suspects ont été arrêtés. Deux étaient encore en garde à vue dimanche.

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Ils doivent embaucher plus. C'est évident. Ils sont mauvais en management humain et dangereux, ils devraient être radiés à vie de postes à responsabilités .
Je n'ose imaginer ces gars à la tête d'une armée