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| Grève inédite chez les vigiles des HLM parisiens | |
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URCK Nouveau
Age : 52 Région : HAUT NORMANDIE
Société : euroteam securite rouen Emploi : AGENT DE SECURITE CYNOPHILE
Date d'inscription : 04/08/2011 Nombre de messages : 39
| Sujet: Grève inédite chez les vigiles des HLM parisiens Mar 26 Juin 2012 - 16:19 | |
| Une quinzaine de vigiles du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) sont en grève depuis le 24 juin 2012 au soir pour obtenir une prime de port d’arme et protester contre leurs conditions de travail. C'est une première depuis la création en 2004 de ce groupement d’intérêt économique. Financé par les principaux bailleurs sociaux de Paris et la Ville, le GPIS compte environ 200 employés, dont 150 sur le terrain, chargés d’assurer de 19 heures à 5 heures du matin la surveillance des parties communes des HLM de dix arrondissements parisiens. Lundi soir, une vingtaine d'agents et d'ex agents rassemblés devant le siège du GPIS, à Paris.Lundi soir, une vingtaine d'agents et d'ex agents rassemblés devant le siège du GPIS, à Paris.© LF
Depuis un décret du 21 décembre 2011 signé par l’ancien ministre de l’intérieur, Claude Guéant, et taillé sur mesure pour le GPIS, les agents de surveillance d'immeubles collectifs d'habitation peuvent être autorisés à se munir de bâtons de défense de type tonfa et de gaz lacrymogènes, sous réserve de formation. La mesure est censée répondre à une demande des agents : officiellement, plus d'une centaine d'entre eux ont été blessés en service en 2010.
Mais, sans nier l'existence de blessés graves, plusieurs agents du GPIS rencontrés lundi soir évoquent des chiffres gonflés et des « fausses blessures ». « Il y a souvent des blessures de complaisance pour faire tenir des procédures un peu bancales quand quelqu'un, en face, a déposé plainte pour coups contre un agent du GPIS », affirme un ancien salarié, en conflit avec la direction du GPIS depuis son licenciement début 2011.
Les agents du GPIS, qui portent déjà un gilet pare-balle lors de leurs patrouilles, n’approuvent pas forcément cette nouvelle orientation et craignent un prétexte à un coup de balai. « Nous allons devoir passer des habilitations pour porter tonfas et aérosol, explique Arnaud Lambert, délégué SNPES-CFTC au GPIS (le syndicat majoritaire). La direction a fait un avenant stipulant que les agents qui n’ont pas leur habilitation risquent d’être licenciés. De plus, les agents savent qu’à partir du moment où nous sommes armés, les missions sur le terrain vont changer, donc nous demandons à avoir une prime et des agents bien formés. Le dernier incident, à Saint-Blaise, où beaucoup de jeunes agents avaient été envoyés, a bien montré qu’il y avait un problème de formation pour ce genre de mission. »
Appelés le 24 mai 2012 par des locataires pour déloger des jeunes d'un hall d'immeuble du quartier Saint-Blaise, dans le XXe arrondissement de Paris, l’intervention d’une quinzaine d’agents du GPIS s'était soldée par une course-poursuite, l’arrivée en renfort de policiers qui avaient gazé l’intérieur d’un fast-food où des jeunes s’étaient réfugiés, et des plaintes déposées dans les deux sens pour violences.
A l’origine formés pour faire de la médiation, les agents du GPIS multiplient depuis octobre 2011 les opérations conjointes avec la police parisienne. Au risque de brouiller les frontières entre fonctionnaires de la force publique et vigiles sous contrat privé. Plus généralement, « c’est la coproduction de la sécurité, voulue depuis 2003, qui ne fonctionne pas », constate Sébastien Labiausse, secrétaire général adjoint du SNPES-CFTC.
Parmi les agents rassemblés lundi soir devant le siège du GPIS, porte de Clichy à Paris, les avis étaient partagés. « C’est une nécessité pour les agents d’avoir un minimum de sécurité, dit Nordine, 23 ans, qui a travaillé au GPIS pendant trois ans avant d’être sèchement limogé. Quand on rentre dans un hall d’immeuble et qu’ils sont vingt, ça peut être rassurant d’être armé. » Au contraire, Mohamed, 26 ans, estime que « les armes multiplient les risques ». « Si on débarque armés dans un quartier, ça va tout de suite être perçu comme une provocation », estime-t-il.
« Vouloir armer les agents, c’est les sortir de leur cadre, remarque de son côté Pascal Michou, un ancien militaire qui a passé cinq ans au GPIS. Si on veut créer un rapport de force avec les jeunes, nous avons tout à y perdre. Même la police n’y arrive plus, alors nous qui ne sommes pas formés pour... » Le mouvement de grève devait s’achever mardi à 5 heures du matin. | |
| | | buru MODÉRATEUR
Age : 70 Région : aquitaine
Société : Date d'entrée dans la sécurité 1999 Emploi : agent de sécurité,
Formations : SST EPI1 HOBO PSE2 CQP SSIAP1 opérateur radio Date d'inscription : 11/07/2007 Nombre de messages : 10759
| Sujet: Re: Grève inédite chez les vigiles des HLM parisiens Mar 26 Juin 2012 - 17:43 | |
| j'ai vu un reportage sur cette boîte et ses missions c'est vrai que de loin ils ont l'air de représentants des forces de l'ordre le chef d'équipe qui était interwieuvé disait ne pas habiter Paris et sa proche banlieu | |
| | | Lucky28 Nouveau
Age : 54 Région : 28
Société : en recherche d'emploi Emploi : CQP-APS SSIAP1
Date d'inscription : 04/06/2012 Nombre de messages : 47
| Sujet: Re: Grève inédite chez les vigiles des HLM parisiens Mar 26 Juin 2012 - 20:44 | |
| ça a toujours été et ça le sera toujours la raison du plus fort est toujours la meilleure..... Jean De La Fontaine
cela existe partout les animaux faiblent sont bouffés ... par les plus forts les peuples faibles sont envahis.......... par les plus armés etc........
la délinquance c'est la même chose tant qu'elle sera plus forte où se croira plus forte que les autorités elle continuera à augmenter | |
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| Sujet: Re: Grève inédite chez les vigiles des HLM parisiens | |
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